Que ce soit en ligne ou en salle, le festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue présente pour une 39e année des films hauts en couleur. La programmation offre longs, moyens et courts-métrages, passant des documentaires aux films d'animation. C’est plus d’une vingtaine de pays qui seront représentés dans l’événement se déroulant à Rouyn-Noranda  du 31 octobre au 5 novembre prochain. 

Ouverture et clôture du festival aux saveurs d’ici 

Le festival s’ouvrira cette année comme promis avec le nouveau long-métrage de Benoît Pilon, Le Club Vinland. Présenté en première Nord-Américaine, le film met en vedette plusieurs grands noms du Québec comme Sébastien Ricard qui y personnalise un professeur adulé de ces élèves. On peut aussi y retrouver Rémy Girard, Émilie Bibeau, François Papineau et plusieurs autres. Le film promet des performances intéressantes. 

C’est un film régional qui viendra de son côté, clore cette 39e édition du festival. Danser sous la pluie, de Rachelle Roy, est un documentaire qui présente la réalité d’une femme portant en elle le cancer du sein. Le film saura nous faire voyager dans la gamme d’émotions que peut être ce difficile combat. Tantôt remplie d’espoir, tantôt accablée par la tristesse, Rachelle Roy est l’actrice principale de son film, mais également de sa guérison. 

Danser sous la pluie de Rachelle Roy

Des films de la région à l’honneur 

Plusieurs films provenant de réalisateurs de l’Abitibi-Témiscamingue sont mis en valeur dans la programmation de 2020.  Le festival est un bon tremplin pour les artistes de la région. C’est d’ailleurs le lundi 2 novembre que seront présentées deux premières mondiales dont le tout premier documentaire de la Témiscamienne Sarah Baril-Gaudet et la nouvelle création de la réalisatrice Béatriz Mediavilla. D’autres œuvres régionales seront également diffusées telles que Quand l’amour ne suffit pas mettant en vedette Mélanie Tardif, amoureuse des chevaux, et le court métrage l’Opéra d’or.  

L’internationale qui brille à Rouyn-Noranda 

Comme chaque année, plusieurs films internationaux seront proposés aux festivaliers. Une des productions les plus attendues est celle du réalisateur Pierre Pinaud, La fine fleur, qui relate la douce histoire d’une entreprise de rose sur le bord de la faillite. D’autres films des quatre coins du monde brilleront lors du festival tel qu’All this victory, d’Ahmad Ghossein (Liban), Tantas almas/Valley of soul du réalisateur Nicolás Rincón Gille (Colombie, Belgique) et Los Lobos de Samuel Kishi Leopo (Mexique).  

La fine fleur de Pierre Pinaud

Additionnellement à la programmation régulière présentée, plusieurs activités sont aussi offertes. Tentant de rejoindre un large public, un volet spécial est destiné aux enfants et groupes scolaires, alors qu’un autre est présenté pour les personnes de l’âge d’or. Il y a également la section Espace Court, où neuf courts-métrages québécois seront distribués en ligne cette édition-ci sur la Fabrique Culturelle.  

Étant donnée la situation actuelle particulière, le festival a également mis en place certaines mesures sanitaires pour rendre l’expérience la plus sécuritaire possible. Il vous sera donc uniquement possible de réserver des places en solo ou en duo (personnes du même toit) pour les films présentés au Théâtre du Cuivre. Pour toute autre concernant le festival, consultez leur site web.