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La 22e édition de Cinemania se termine déjà le dimanche 13 novembre. Pour sa deuxième série de suggestions, atuvu.ca se penche sur une coproduction France-Québec et sur un film qui nous transporte en Sibérie. Coup de projecteur sur deux longs-métrages que nous vous conseillons de ne pas manquer d’ici la fin du festival.
« LE FILS DE JEAN » DE PHILIPPE LIORET
Philippe Lioret est un cinéaste qui s’est fait connaître pour sa maîtrise à filmer des drames intimes et poignants que ce soit avec Je vais bien, ne t’en fais pas ou Welcome. Bien que les sujets qu’il aborde soient rarement légers, il sait doser efficacement l’émotivité de ses récits afin de créer un cinéma empreint de retenue.
Le Fils de Jean c’est Mathieu (Pierre Deladonchamps), un Français qui apprend la mort de son père Québécois qu’il n’a jamais connu et, par conséquent, de l’existence de ses deux frères. Mathieu s’envole pour le Québec à leur rencontre et pour assister aux funérailles. Là-bas, il est accueilli par le meilleur ami de son père (Gabriel Arcand). Ils partent, accompagnés des deux frères, en direction du lac où leur père est décédé et où le corps reste introuvable. Ce séjour au Québec sera pour Mathieu un premier contact avec une famille et un passé dont ils ne soupçonnent pas les secrets.
Dans Le Fils de Jean, Philippe Lioret traite de deuil et de filiation et il le fait avec sincérité et doigté. Son scénario balance adroitement le drame tout en y infusant de légères touches d’humour. Les personnages que Philippe Lioret a imaginés rappellent ceux qui étaient présents dans ses films précédents. Des personnages blessés, remplis de questionnements et en quête de vérité. Ses personnages sont magnifiquement interprétés par des comédiens talentueux. Pierre Deladonchamps interprète un homme divisé entre le désir de connaître ses origines et la pression des secrets alors que Gabriel Arcand est impeccable, comme toujours, en gardien de secrets. Le Fils de Jean est un sobre, mais touchant portrait des relations père-fils.
Le Fils de Jean est présenté le 9 et le 10 novembre au Cinéma Impérial.
« DANS LES FORÊTS DE SIBÉRIE » DE SAFY NEBBOU
Ce serait trop facile de résumer Dans les forêts de Sibérie comme étant le Into The Wild français. Sans rien enlever à l’excellent film de Sean Penn, celui de Safy Nebbou est un solide long-métrage qui impose ses propres introspections sur la place que nous accordons à notre bonheur dans notre vie moderne.
Dans les forêts de Sibérie raconte l’histoire de Teddy, un Français qui a tout plaqué pour partir s’isoler en Sibérie aux abords du lac Baïkal. Là-bas, isolé de tout, il poursuit la plénitude de sa vie que son quotidien lui refusait.
Librement adapté du livre Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie est un film de contemplation et de réflexion. Cependant, il n’en est pas pour autant monotone. D’abord, la beauté de la nature est bien évidemment célébrée dans ce film grâce à la magnifique photographie de Gilles Porte. Les prises de vue magnifient le lac Baïkal et rappellent la petitesse de Teddy dans cet environnement. Ensuite, par le protagoniste, Safy Nebbou questionne les raisons qui poussent la plupart d’entre nous à vivre des vies qui nous tiennent éloignées de l’essentiel, mais auxquelles nous nous accrochons. Son questionnement n’est pas sans nuance et il ne fait pas non plus l’éloge inconscient de l’érémitisme. Vous ne voudrez sûrement pas manquer Dans les forêts de Sibérie si vous êtes amant du grand air et, si vous ne l’êtes, vous serez probablement interpellé par les réflexions qu’il soulève.
Dans les forêts de Sibérie est présenté le 8 et le 10 novembre au Cinéma Impérial.