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Tandis que l’éveil environnemental devient planétaire, le festival des Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal propose du 14 au 24 novembre une sélection de 9 films qui réenchantent ou questionnent notre rapport avec le monde vivant.
Les rôles s’inversent ! Ce n’est plus l’homme à la caméra, mais la nature qui nous regarde. Qu’ils soient animaux, animés ou végétaux, les êtres qui peuplent la série spéciale « histoires naturelles » ont tous cette même qualité de désanthropocentrer le regard. Le téléspectateur plonge dans des univers méconnus, aux points de vue tous plus singuliers les uns que les autres. Voici un aperçu de la sélection qui plairait sans aucun doute à Greta Thunberg :
Dans le film Animus Animalis (A Story About People, Animals and Things), la réalisatrice d’origine lituanienne Aiste Žegulyte infiltre plusieurs cercles fermés : les taxidermistes d’un muséum, une ferme d’élevage de cerfs et un groupe de chasseurs. Dans chaque scène, la caméra observe une lumière naturelle digne des plus beaux tableaux de Rembrandt et s’intéresse plus aux animaux qu’aux hommes. Elle dépeint cette relation de tendresse qui se tisse malgré les activités parfois froides et brutales des hommes. Elle donne aussi à voir le regard troublant des animaux domestiques sur les animaux sauvages, vivants ou empaillés. Un documentaire à l’esthétique impeccable qui trouble le regard sans porter de jugement.
The Seer and the Unseen suit l’Islandaise Ragga Jónsdóttir dans son combat pour défendre la nature face aux projets de construction qui sont en expansion depuis la crise financière de 2008. Protectrice des elfes bien connue des médias, Ragga nous apprend à écouter le silence et basculer dans le monde sensoriel des êtres de la lave. Le montage de la réalisatrice Sara Dosa traite en parallèle le combat de Ragga pour la défense de la chapelle des elfes et l’effondrement de l’économie islandaise. Dans un pays où 50 % de la population ne nie pas l’existence de ces êtres étranges, la croyance dans un environnement vivant offre une nouvelle voie de compréhension du monde.
La nouvelle section Histoires naturelles fera aussi un saut dans le passé dans Space Dogs réalisé par Elsa Kremser et Levin Peter. Le film s’interroge sur l’idée d’exploration comme sur notre rapport aux animaux. Dans la compétition nationale, The Hottest August (Brett Story) propose un portrait des plus lucides et empathique de la société américaine contemporaine, entre Trump et les effets du réchauffement climatique. Le moyen métrage international Fordlandia Malaise (Susana De Sousa Dias) revient sur un projet industriel néocolonialiste mis sur pied en 1928 dans la forêt amazonienne. Le nouveau film de Nikolaus Geyrhalter, Earth, se penchera sur les marques que l’humain a laissées sur la planète, filmant la matérialité terrestre et ses chamboulements. La section UXdoc fera aussi honneur à l’écologie avec SwampScapes, présentée en réalité virtuelle. Célébrant l’écosystème exceptionnel des Everglades, en Floride, Kim Grinfeder, Elizabeth Miller et Juan Carlos Zaldivar suivent plusieurs spécialistes de cette région reconnue pour sa biodiversité sur fond d’images époustouflantes.