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Cette semaine, le groupe Kaïn sort un nouveau long jeu et le Winston Band collabore avec Les Hay Babies pour proposer Le bateau de Jérémy. Du côté des nouveautés : Nana Quinn lance son tout premier extrait, tandis que le duo Lune arrive avec un premier album.
Le Winston Band revient cette semaine avec un morceau à saveur estivale. Le bateau de Jérémy ne délaisse pas les sonorités zydeco et cajun chères au groupe montréalais: on retrouve d’ailleurs le combo gagnant avec l'accordéon, la guitare, la basse électrique et de frottoir.
Il s’agit du premier extrait du quatrième album du groupe, attendu pour le début de l’an prochain chez Simone Records. La chanson, qui est un hommage à l’Acadie, signe une collaboration avec le trio d'auteures-compositrices-interprètes originaire du Nouveau-Brunswick Les Hay Babies, qui vient prêter leur voix.
« On est rendus cinq cents devant l'île de Shediac
On comprend pas ce qui se passe parce que ça parle en chiac
C’tun vrai boat party, sont primés en esti
On savait pas qu’ça s’passait d’même en Acadie »
Pour ses 25 ans d’existence, Kaïn a annoncé revenir avec un nouvel album, à paraître à l’automne 2025. Ce dernier se veut un hommage aux grandes figures qui ont marqué le groupe, comme Paul Piché, Richard Séguin ou encore Michel Pagliaro.
Envoye à maison est donc un premier extrait en vue de la prochaine sortie du groupe, qui reprend la chanson de Jean-Pierre Ferland. Le trio composé de Steve Veilleux, Alex Kirouac, John Anthony Gagnon Robinette se l’approprie à sa manière, avec Tommy Gauthier, qui s’ajoute en tant que violoniste.
Le duo Lune, formé par Andréanne Labrecque et Clarence Gingras, débarque avec Vertige, un premier album de dix chansons. Les artistes ouvrent les portes d’un univers folk et pop, soutenu par des harmonies vocales et une riche instrumentation : guitare, piano, mais aussi mandoline et banjo, comme sur Adrénaline, extrait dévoilé début mai.
Les textes, souvent descriptifs, évoquent avec simplicité le quotidien et les paysages, comme dans Lac Bleu. De son côté, Souvenirs envolés est une chanson empreinte de tendresse et de mélancolie, semblant évoquer le lien fragile entre deux êtres.
« Et si je chante, te souviendras-tu de moi
Même si les mots ne sont pas assez
Est-ce que ma voix te parlera ?
Les souvenirs envolés
Comment les rattraper
Je te raconterai les miens dans tous mes refrains
Jusqu’au bout je vais tenir ta main »
Avec cet album, Lune propose une poésie douce et sensible, livrant des chansons à la fois personnelles et universelles, comme un voyage émotionnel.
Cette semaine marque également l’arrivée du projet de Nana Quinn, qui livre aujourd'hui son premier extrait Et je respire. L'auteure-compositrice-interprète montréalaise qui a pu déjà se produire devant public dans la précédente année dévoile une musique folk, voire indie-folk qui installe une ambiance rêveuse lors de son écoute.
Avant tout poète et artiste visuelle, Nana Quinn a publié deux livres ces dernières années : Mauve est un verbe pour ma gorge (2021) et Le reste grandit (2023). Elle transpose aujourd’hui sa poésie en chanson avec Et je respire, une belle entrée en matière.
« Le soleil fait fondre de l'or sur ton visage
Une image qui se dépose
sur la surface du monde
Et les secondes se fracturent
Le jour s'allonge »
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