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19 heures
Discussion-conférence
Écrire dans un pays en voie de développement
Avec : Euloge Beo Aguiar du Bénin, Jean Kantchébé du Togo et Hala Moughanie du Liban.
Animée par : Marcelle Dubois
20 heures
Volet international – TOGO
En collaboration avec Écritures Vagabondes
Titre: L’autre bord
Texte: Jean Kantchébé
Mise en lecture: Annie Bélanger
Distribution: Lyne Dufort, Jean Maheux et Benoît Paradis
Synopsis: Dans une société qui n’en est plus une, où l’engagement ne se prononcent pas, où la réprime enlève le masque, la jeunesse est faite de détermination légitime d’en finir, mais aussi de naïveté que tout peut finir tout de suite. Un père est toujours d’abord un père, jusque dans l’entêtement et les maladresses des enfants. Et voici les grands sont petits et les petits des grands. Un père de famille inquiet protège ses enfants au point de se faire lâche. Une marche de protestation tourne à l’émeute- répression. Le père se retrouve sur les lieux du drame à la recherche de sa fille.
Phrase sur la résistance : Je n’écris pas pour dire quelque chose, non j’écris pour dire tout simplement. L’écriture est une sorte de soulagement apporté à un dérangement, comme une envie de se gratter. Se demande-t-on « comment je vais me gratter ? A qui ça ferait plaisir si je me grattais comme ceci ou comme cela ? Ou pourquoi je gratte donc ? » Non. Quelque part ça vous démange, on se gratte, on a du plaisir et on est soulagé. Mais c’est en ce moment précis, pendant qu’on se gratte la peau, pendant qu’on écrit, qu’on se rend compte de la gravité du mal qu’on portait, de l’épaisseur de la boue dans laquelle on est plongé et de la lourdeur des jours qui refusent de passer. On se rend compte de sa maison, de son pays, du monde et des autres tout aussi démangés. Et on se dit qu’on devrait continuer d’écrire, de s’écorcher la peau pour se donner du plaisir et pour rencontrer les autres et se sentir vivre.
Suivi de
Volet international – BÉNIN
En collaboration avec Écritures Vagabondes
Titre : Séuta…
Texte : Euloge Beo Aguiar
Mise en lecture : Philippe Ducros
Distribution : Karim Bourara, Denis Graveraux, Mireille Metellus, Elkahna Talbi, Wildemir Normil, Erwin Weche et un autre comédien
Synopsis: Séuta évoque l’Afrique…Ceux qui l’ont faite, ceux qui la font et ceux qui la défont. Séuta c’est aussi entre autres questionnements : Pourquoi des bras valides, dont l’Afrique a tant besoin pour se développer, prennent-ils des pirogues de fortune pour aller là-bas ? Pourquoi des villages entiers rassemblent leurs pauvres revenus pour envoyer ces bras valides en aventure ? Pourquoi ? Séuta voudrait aussi, dans un style qui lui est propre, évoquer la réalité nouvelle de l’informatique. L’action se déroule dans un laboratoire étrange qui est en fait un check point où tous ceux qui y arrivent sont traités comme des machines informatiques devant être déprogrammées avant d’être acheminés vers on ne sait où.
Phrase sur la résistance : Encre de mystère et de paroles interdites ! Encre de violence et d’amour ! Encre hurlante ! Encre murmurante ! Encre ! Encre de guerre et de paix ! Encre magique ! Encre fantastique ! Encre rebelle ! Encre plurielle ! Quand dans les méandres et l’alchimie des mots, tu nous emportes noir sur blanc au-delà et au-dedans de nos rêves enfouis et des réalités innommables, de quel rêve veux-tu que j’accouche dans le lit des inégalités, si ce n’est au moins d’écrire à défaut de me faire hara-kiri contre la misère et les misères de ce monde parfois si bas ? Encre ! Encre je crie ! Encre j’écris ! Car écrire pour moi c’est me kamikazer avec les mots contre tous les maux ! Qu’il me le soit permis : chez moi on dit j’ai parlé !
Le Festival du Jamais Lu est au théâtre, ce que la performance live est à la musique. Un accès direct aux dramaturges émergents, un moment brut et unique. Sans ambages ni pudeur, une quinzaine d\'auteurs de la nouvelle garde offre leur texte inédit en lecture publique. Portés par la voix de comédiens, les mots jaillissent sur scène, dévoilant visions du monde, cultures, formes, sensibilités et nécessités. À ces présentations, s’ajoute une série d’événements rehaussant l’identité festive du Jamais Lu.
Un plaisir à consommer sans retenue, du 4 au 13 mai 2007.
Visitez: www.jamaislu.com
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