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Samedi le 7 novembre, les quatre consommés performeurs de Tocadéo nous ont gratifiés de leur 4e spectacle virtuel depuis le début de la pandémie. L’événement nous est parvenu d’un studio désert où, en l’absence de toute assistance, des applaudissements assourdissants de silence ont retenti après chacun des succès qu’ils ont interprétés. Malgré le manque de rétroaction d’un public obligatoirement fantôme – COVID oblige – le quatuor a brillamment relevé le défi de néanmoins donner le meilleur d’eux-mêmes, suivant leur habitude solidement ancrée.
Étonne, détonne et cartonne! Vraiment? Étonne, par le constant souci du groupe de sans cesse se renouveler d’un récital à l’autre. Détonne, par l’absence de public qui, normalement, récompenserait de si généreuses performances par un légitime tonnerre d’applaudissements. Cartonne, parce que les prestations de Tocadéo sont toujours fort courues.
Après paiement des plus raisonnable, et obtention d’un lien unique permettant l’accès à la plateforme de diffusion, le spectacle était disponible en ligne sur le site internet livedanstonsalon.com (Live Dans Ton Salon). Incidemment, comme pour les fois précédentes, il est resté disponible durant 48 heures après la diffusion. Durant quelque 75 minutes, Messieurs Dany Laliberté, René Lajoie, Benoît Miron et Patrick Olafson nous ont, à nouveau, clairement démontré qu’ils étaient tout en voix et en grande forme.
Seul petit bémol, dans une symphonie de bonheur et de plaisir renouvelé, le son et l’image n’ont pas été parfaitement en synchro durant toute la durée de l’événement : en effet, le son était légèrement en avance sur le mouvement des lèvres. Voilà un léger problème - un tantinet dérangeant - qui retiendra sûrement l’attention de l’équipe technique en vue d’une prochaine prestation. Notre quatuor de perfectionnistes y verra très certainement.
Les éclairages, aussi pertinents que variés, du technicien-éclairagiste de scène Guy Laflamme, nous en ont mis plein la vue, grâce à une surabondance d’équipement dont il a su tirer avantage et faire très judicieux usage. L’ambiance et le coup d’œil lui en ont certes été redevables.
Comme d’habitude, l’accompagnement musical a été efficacement assuré, de main de maître, par Marc-André Cuierrier, le polyvalent homme-orchestre, arrangeur musical et vocal du groupe depuis déjà belle lurette.
Le répertoire abordé a été des plus éclectique. Mais encore? Puisque vous insistez pour obtenir de plus amples détails, en voici dans un relatif désordre.
Au départ, ils ont attaqué avec un « Somewhere » bien senti, baignant dans une chatoyante brume dorée grâce à un éclairage inspiré, qu’ils ont enchaîné avec « Du plaisir » de la comédie musicale Don Juan, et « Au nom des hommes » de Mario Pelchat.
En cette occasion, chacun s’est offert une chanson en solo. C’est Benoît qui s’est d’abord lancé avec « Évangéline », plus tard suivi par René avec une chanson rendant hommage à un cher disparu, et provenant de son premier disque sorti il y a vingt ans. Après avoir rappelé les douloureux et tragiques événements récents survenus à Québec et à Vienne, Patrick nous a offert un émouvant « Quand on a que l’amour » de Jacques Brel. Quant à Dany, il nous a gratifiés d’un retentissant, magnifique et vivement ressenti « Miserere ». Que ce soit en chœur ou en solo, leur grand talent est manifeste.
Nous avons également eu droit à quelques pots-pourris. Notamment de chansons du célèbre Rat Pack (jadis réunissant Frank Sinatra, Dean Marin, et Sammy Davis Jr.); des trois L québécois (Louvain – Lautrec – Lalonde); et, en rappel, de succès des années 50, tels « Mr. Sandman », popularisé par The Chordettes , « Don’t be cruel », un grand succès d’Elvis, « All I have to do is dream », tube des Everly Brothers, l’immensément populaire « Only You » des Platters, et « Barbara Ann » des Beach Boys.
Quoi d’autre? Une chanson interprétée a cappella, « Yesterday » des Beatles; une chanson d’Eddy Marnay, popularisée par notre Céline nationale, « Tellement j’ai d’amour pour toi », que les chanteurs ont dédiée à leur maman respective; un humoristique numéro de deux chansons entremêlées, « O sole mio » et « It’s now or never ».
Avec « Amazing grace » et « La quête », j’ai maintenant fait le tour du programme de la soirée. Éclectique, vous disais-je donc? Oui! Car les quatre surdoués amigos, qui aiment se renouveler, sont des plus polyvalents et divertissants, et possèdent indiscutablement la recette du succès.
Vous pouvez suivre chacun de ces artistes, individuellement, sur sa page Facebook personnelle, et le groupe sur la page de Tocadéo, qui a également son site internet.
Pour son prochain spectacle du 14 novembre, intitulé Tous Ensemble, les chanteurs de Tocadéo seront entourés d'autres artistes. Vous pouvez vous procurer un billet en suivant ce lien. Ensuite, le 12 décembre, ce sera son toujours très attendu spectacle de Noël, qui nous parviendra, lui aussi, du Studio Live Dans Ton Salon.