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Le vendredi 11 mars, à la Maison Symphonique, les Productions GFN et l’orchestre FILMharmonique, sous la baguette du jeune et dynamique chef Francis Choinière, nous conviaient dans L’Univers symphonique du cinéma. Les nombreux cinéphiles et mélomanes présents dans la salle s’en sont mis plein les oreilles, et même plein la vue grâce à Sarah Dufresne, la rayonnante soprano invitée.
À ses débuts, le cinéma était totalement muet et les spectateurs devaient se contenter que de l’image. Quelques 127 ans plus tard (le cinéma étant né en 1895), L’Orchestre FILMharmonique nous proposait de vivre précisément... le contraire, c'est-à-dire un film sans image, mais tout en musique. Chacun en est ressorti ravi après s’être fait son propre cinéma inspiré de souvenirs cinématographiques personnels portés par une musique enivrante.
Dans le programme de la soirée qui nous a été distribué, on nous rappelait que le FILMharmonique est « le premier orchestre de musiques de film du Canada, composé de musiciens canadiens de classe mondiale », et on soulignait le fait qu’il « a pour vocation de rendre la musique classique accessible à un plus large public. »
De plus, ce formidable orchestre a joliment bien été inspiré d’inviter la séduisante diva Sarah Dufresne, dans sa scintillante robe noire argentée, à venir nous transporter de sa voix éclatante. L’amant de bel canto en moi s’est à la fois réjoui - des quatre merveilleuses prestations qu’elle nous a offertes - et désolé qu’il n’y en ait justement eu... que quatre. J’en aurais pris beaucoup plus, car la voix de Sarah est une drogue douce à laquelle on succombe aussitôt qu’on y est exposé la première fois, et à laquelle on devient irrémédiablement accro. Et je refuse catégoriquement d’aller en cure de « désintox » car, de sa voix, je n’aurai jamais cure.
En première partie, les huit films évoqués ont été, dans l’ordre : Palladio (Karl Jenkins), Dances with Wolves (John Barry), The Godfather (Nino Rota), Psycho (Bernard Herrmann), et quatre immortels et incontournables d’Ennio Morricone, soient Cinema Paradiso, The Mission, Once Upon a Time in the West, et The Good, the Bad and the Ugly. À noter que je cite les titres de films tels qu'écrits dans le programme, c'est-à-dire en anglais.
Sarah a participé aux deux dernières pièces seulement. L'émérite soprano a entamé son opération charme et conquête de la salle en relevant, de sa voix ensorceleuse, la planante prestation orchestrale de deux joyaux musicaux de Morricone. À mon humble avis, qui n’engage que moi, sa déjà très solide interprétation de Once Upon a Time in The West aurait gagné davantage à être entièrement vocalisée. En effet, lorsque des paroles se substituaient aux vocalises, elles se perdaient quelque peu sous le flot musical, contrairement aux vocalises qui dominaient l’orchestre. Mais, dans l’ensemble, ses remarquables prestations lui ont valu de très chaleureux, abondants, et amplement mérités, applaudissements.
Incidemment, lors du Concours musical international de Montréal (pour voix, violon, et piano) qui se tiendra du 31 mai au 9 juin, Sarah sera du nombre des 32 voix qui s’y feront entendre, et juger, alors qu’elle participera au Volet Aria.
En début de deuxième partie, le compositeur François Dompierre est apparu sur scène, dans son élégant complet bleu foncé, pour introduire sa pièce intitulée « Céleste », tirée du film Les portes tournantes de feu le réalisateur Francis Mankiewicz, auquel il a dédié la prestation à venir de même qu’à l’actrice Monique Spaziani. Il s’agit certainement là d’une charmante pièce, d’un fleuron de sa création.
Le FILMharmonique a poursuivi avec les musiques de The Lord of the Rings (Howard Shore) et Princess Mononoke (Joe Hisaishi), et enchaîné avec l’envoûtante « Valse d’Amélie » du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (Yann Tiersen), trois perles de John Williams tirées de Harry Potter, Schindler’s List et Memoirs of a Geisha, pour terminer avec un extrait de The Da Vinci Code (Hans Zimmer).
Lors de cette deuxième partie Sarah nous a offert une prestation tout en contrôle et en retenue durant l’exécution de « May it Be » de The Lord of the Rings, mentionné ci-dessus, avant de bisser, en guise de rappel, le thème de Once Upon a Time in The West, et ainsi nous gâter pour la quatrième et dernière fois, hélas, de cette mémorable soirée durant laquelle son exceptionnelle voix en aura impressionné plus d’un.
Ce concert nous aura, entre autres choses, permis d’apprécier à nouveau la touche magique du polyvalent pianiste et accompagnateur Michel-Alexandre Broekaert, notamment durant « La Valse d’Amélie », ainsi que le jeu tout en finesse du premier violon du FILMharmonique, Jean-Sébastien Roy, durant Schindler’s List et Memoirs of a Geisha, ainsi que l’expertise de Mélissa Tremblay au hautbois durant « Gabriel’s Oboe » (The Mission).
Le FILMharmonique, que je n’entendais pas pour la première fois, a été à la hauteur de nos attentes en se distinguant encore et toujours par sa perpétuelle recherche du dépassement et de l’excellence. Tous ces méritants musiciens ont récolté ovations debout et vagues d’applaudissements.
En résumé, FILMharmonique nous a transportés, Sarah Dufresne nous a enjôlés, et les vers d’oreille ont été au rendez-vous. Que demander de plus? Encore! Encore!
Bonne nouvelle, L’Univers symphonique du cinéma sera en webdiffusion durant un mois, du 25 mars au 25 avril 2022, au modeste coût de 20$. N’hésitez surtout pas à vous offrir cette heure et trente-cinq minutes de pur ravissement.
L’Orchestre FILMharmonique et Sarah Dufresne sont présents sur Facebook en plus d’avoir leur propre site internet, respectivement ici et là, qu’ils vous invitent cordialement à fréquenter pour en apprendre davantage sur eux et pour consulter leur agenda. Les Productions GFN, qui ont beaucoup à offrir, vous attendent également sur Facebook et sur leur site internet.