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En après-midi du dimanche 21 novembre, la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts a accueilli les artistes en résidence de l’Atelier lyrique, ainsi que deux grandes voix d’ici, la mezzo-soprano Catherine Daniel et le ténor Éric Laporte, tous deux ex-membres de l’Atelier. Ils étaient accompagnés par l’Orchestre Métropolitain sous la direction de maestro Jacques Lacombe.
Parmi les quelques douze œuvres proposées, c’est majoritairement l’opéra italien qui a été à l’honneur avec cependant quelques notables incursions à l’opéra français et à l’opéra allemand. Les grands compositeurs ont bien sûr été représentés, autant Giuseppe Verdi que Gioacchino Rossini, Gaetano Donizetti, Pietro Mascagni, W.A. Mozart, Jules Massenet, Johannes Strauss Jr, Richard Wagner, et Camille Saint-Saëns.
Le programme a mis l’accent sur les prestations de groupe – allant du duo de L'Italiana in Algeri (Rossini), par exemple, jusqu’au sextet de Lucia di Lammermoor (Donizetti) – avec néanmoins quelques mémorables solos.
Le concert a débuté avec un indémodable et éternel classique de l’opéra italien, soit la très prisée et envoûtante ouverture de La forza del destino (Verdi); ce qui m’a fait espérer, en vain, que l’extrait à venir de Cavalleria Rusticana (Mascagni) serait l’immensément populaire « Intermezzo » musical; nous avons plutôt eu droit à une aria interprétée par Catherine Daniel, la mezzo-soprano invitée, de magistrale manière dois-je avouer.
Aucun programme ou feuillet (COVID et mesures sanitaires obligent, je présume) - comportant les titres des œuvres et les noms des interprètes - n’a préalablement été distribué aux spectateurs. De plus, les titres d’œuvres, ainsi que les noms des interprètes, apparaissaient trop peu longtemps à l’écran pour que l’on puisse possiblement les noter, dans une salle de toute manière continuellement plongée dans la pénombre. Parfois, j’ai tout de même maladroitement réussi à gribouiller quelques notes forcément incomplètes, à l’aveugle, sur mon fidèle calepin.
La qualité du spectacle
À mon humble avis, tous les actuels membres de l’Atelier lyrique ont fort bien tiré leur épingle du jeu en donnant le meilleur d’eux-mêmes, tant vocalement que théâtralement. De remarquables talents se sont révélés - d’où le titre de cet article - tout au long de l’événement. Tous n’ont évidemment pas une voix de stentor, pouvant aisément être entendue jusqu’aux confins du balcon, mais il y a place pour tous les types de voix dans le vaste univers de l’opéra et du belcanto.
Outre les deux artistes invités mentionnés en introduction, la distribution réunissait les dix talentueux chanteurs suivants : les ténors Marc-Antoine Brûlé et Mishael Eusebio, les sopranos Vanessa Croome, Sarah Dufresne, Kirsten Leblanc, Martina Myskohlid et Lucie Martin, la mezzo-soprano Sydney Frodsham, le baryton Geoffrey Schellenberg, et la basse Matthew Li.
L’Orchestre Métropolitain, dirigé par Jacques Lacombe, a très efficacement accompagné tous ces méritants chanteurs avec le professionnalisme, la versatilité, l’excellence, voire le brio dont il fait constamment preuve.
Mes coups de cœur
J’adore les grandes arias qui mettent des solistes en vedette, et nous avons été gâtés à ce chapitre. D’abord avec la prestation d’une Catherine Daniel, déjà mentionnée ci-dessus, toute en voix et en contrôle dans un extrait de Cavalleria Rusticana.
Le sextet de Lucia di Lammermoor m’a fait découvrir et apprécier l’impressionnante voix de la soprano Sarah Dufresne (photo ci-dessous) dont l’aérienne et puissante note finale m’a laissé bouche bée. D’ailleurs, j’ai goûté toutes les présences sur scène de cette diva montante dont je suivrai très certainement l’évolution durant son plus que prometteur stage à l’Atelier lyrique.
La soprano Kirsten Leblanc s'est illustrée dans la très lyrique aria « Klänge der Heimat » (aussi intitulée Csárdás), de l'opéra Die Fledermaus (La chauve-souris) de Johann Strauss Jr. Et du même opéra, la soprano Vanessa Croome nous a éblouis avec sa convaincante interprétation de « Mein Herr Marquis ». Ces deux dames chantent et jouent magnifiquement.
Le très articulé ténor invité Éric Lapointe a magistralement bien rendu – d’une voix puissante et contrôlée - un extrait de l’opéra Lohengrin (Wagner), avant de revenir nous épater en duo avec Catherine Daniel dans « Mon cœur s’ouvre à ta voix » de l’opéra Samson et Dalila (Saint-Saëns).
Je tiens également à souligner toutes les mémorables présences scéniques du très expressif baryton Geoffrey Schellenberg, qui chante avec assurance et habite la scène avec apparente aisance.
Année après année, l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal n’a de cesse d’être une pépinière de talents qui éclosent et s’épanouissent sous nos yeux. Les activités inscrites à son programme valent grandement la peine d’être suivies, et tous ses membres méritent amplement notre support et notre encouragement.
Pour en apprendre davantage sur l’Opéra de Montréal et l’Atelier lyrique, pour consulter le calendrier de leurs activités, et vous procurer des billets, vous êtes invités à fréquenter assidûment leur site internet, respectivement ici et là. L’Orchestre Métropolitain, dont la réputation n’est plus à faire et a depuis longtemps débordé nos frontières, a également son site internet, et tous trois sont présents sur Facebook. Incidemment, la plupart des chanteurs de l’Atelier lyrique sont présents sur Facebook et certains ont même un site internet.