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C'est avec une joie et une fébrilité non dissimulées que je me rendais, mercredi soir, à l'Atelier Nespresso, qui offrait, dans le cadre de « Montréal en lumière », un superbe repas gastronomique, alliant les grands crus du café Nespresso au savoir-faire incomparable des quatre grands chefs culinaires que sont Joseph Viola, Olivier Perret, Sébastien Bouillet et Roland Del Monte, ainsi que de la maître sommelière, Élyse Lambert. Chacun de ces grands chefs était le créateur de l'un de ces plats.
Je vous le dis tout de go : tout ne fut que luxe, plaisir, raffinement et volupté!
Les convives étaient reçus avec grands égards par une hôtesse qui, après nous avoir chaleureusement accueillis, nous dirigeait vers la « seconde station » du plaisir, où un verre de champagne nous était offert. Après avoir quelque peu bavardé avec d'autres gens de la presse, nous étions invités à vivre une expérience ludique de visionnement 3D de concoction d'une recette gastronomique avec le grand chef Yannick Alléno.
Puis, nous passions à une autre table, où une expérience gustative, tout aussi intéressante que ludique, nous attendait. Cet atelier de dégustation était dirigé conjointement par la maître sommelière Elyse Lambert, première québécoise à être couronnée de ce titre, et par le représentant canadien de Nespresso. Nous étions invités, dans un premier temps, à comparer deux sortes de champagne, dont les périodes de vieillissement différaient, et ensuite, à faire de même avec deux sortes de café Nespresso, torréfiés à différents moments. Ainsi, nous avons pu comprendre ce qui faisait la différence de goût et de saveur des deux breuvages. Agréable cours 101 des futurs experts en dégustation de champagne et de café que certains d'entre nous deviendront peut-être...
Maintenant que nos papilles étaient bien réchauffées, il était temps de passer à la pièce maîtresse de la soirée : le banquet! Tous assis autour d'une immense table rectangulaire, la soixantaine de convives que nous étions, bavardions et donnions nos impressions sur les produits exquis qui nous étaient servis. Avant la dégustation de chacun des plats, le chef qui l'avait concocté venait nous en faire la présentation, suivi de la sommelière, Élyse Lambert, qui nous décrivait le choix des vins et des cafés utilisés.
Mise en bouche et entrée : Chef-cuisinier Joseph Viola
Tout d'abord, il y eut la mise en bouche, composée d'un cappuccino de gambas (crevettes géantes) à la crème de champignons et mousse au Grand Cru Dharkan. Nous avons tartiné cette délicieuse mousse aux champignons, que le goût très fin du café relevait, sur du pain bien frais. Ensuite, en entrée, un magnifique pâté en croûte au foie gras de canard et ris de veau et gelée au Grand Cru Arpeggio nous fut servi. Nos yeux commencèrent d'abord par se régaler de cette courtepointe de couleurs et de saveurs, avant que nos papilles gustatives ne leur donnent raison... Encore là, le goût fin et riche du grand cru Arpeggio, utilisé dans la gelée, venait subtilement magnifier la saveur unique de ce délicieux pâté en croûte. Pour accompagner cette entrée, notre excellente sommelière, Elyse Lambert, avait choisi le délicat Rosso italien Tenuta Friggiali 2014, Rosso di Montalcino. Ce délicieux vin rouge, léger, fruité, aux arômes délicats et fleuris, constituait un excellent accompagnement pour ce premier plat, et amorçait bien notre montée vers le plat de résistance.
Plat de résistance : Chef-cuisinier Olivier Perret
Une grande assiette ovale, où étaient sertis la cuisse et le magret d'un pigeonneau de ferme aux épices, cuisiné au Grand Cru Arpeggio Decaffeinato, ainsi que des ravioles de cèpes truffées, accompagnées de biscottes assaisonnées, nous fut servi en plat de résistance. La présentation était encore une fois très raffinée; les aliments étaient agréablement répartis dans l'assiette et la forme de chapeau mexicain donnée aux ravioles leur donnait un aspect ludique. L'accord vin était, une fois de plus, parfait. Madame Lambert avait choisi un vin rouge espagnol, le Baron de Ley, Rioja Reserva 2012. Ce délicieux rouge, plus corsé, mais tout de même très rond en bouche, s'accordait à merveille avec la viande plus corsée du magret. La nourriture et le vin se renvoyaient l'un l'autre le supplément de saveurs qui suscitait des exclamations de contentement. La saveur du café venait rehausser subtilement la délicatesse de ce plat.
Premier dessert : Maître-pâtissier Sébastien Bouillet
Ici, les dents sucrées furent plus que ravies. Comme le café est l'élément par excellence des desserts, les chefs ont eu l'embarras du choix pour leurs créations. Le premier dessert se nommait Le noisetier . Comme le menu présenté l'indiquait : « Les notes torréfiées de la noisette, combinées à la rondeur et à la fraîcheur de la mandarine, provoquent une explosion de saveurs qui met tous les sens en éveil. » Je ne saurais mieux dire. Ce fut l'explosion en bouche, le feu d'artifices que rallumait à chaque gorgée le café Grand Cru Rosabaya de Colombia qui l'accompagnait.
Deuxième dessert : Maître-pâtissier Roland Del Monte
Enfin, le deuxième dessert, nommé Le Mayombe, venait clore de façon pétillante, explosive et suprême, ce repas gastronomique extraordinaire. Composé d'une coque de meringue, fourrée d'une compote de citron Meyer, d'une ganache Ivoire au Grand Cru Kasaar et d'une gelée infusée au Grand Cru Rosabaya de Colombia, cette boule de plaisir était, à l'explosion en bouche, ce qu'est la finale des feux d'artifices. Le Grand Cru Dulsao do Brasil l'accompagnait admirablement. Nous étions comblés.
Pour ajouter encore au plaisir, un cadeau de Nespresso nous fut remis...
C'est avec un sentiment de grande reconnaissance et gratitude envers les chefs, la sommelière, les organisateurs de Nespresso et tous ceux qui ont travaillé à la mise sur pied de cet événement magique, que je quittai les lieux, ravie et comblée.
Privilégiés seront ceux qui pourront vivre cette expérience gastronomique Atelier Nespresso ce weekend, les 11 et 12 mars 2017.