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Jeudi soir frisquet à Montréal (9 février), Vincent Roberge - chanteur des Louanges - comble la salle du MTELUS une deuxième fois en moins d’un an, après une tournée qui l’a conduit partout à travers le Québec et même en Europe.
C’était le 15 février 2019 que je voyais pour la première fois Vincent Roberge en spectacle. En première partie de Philippe Brach, je me souviens qu’il avait semé la curiosité chez les jeunes. Son approche R&B, jazz-pop, son déhanchement et son air un peu fendant me donnaient déjà des frissons dans le bas du dos. J’étais de retour le 9 février dernier, soit quatre ans plus tard, fébrile et prête à me reconnecter pour une seconde fois avec mon artiste-chouchou.
La foule en délire a bien su accueilir Brö, une rappeuse française venue à Montréal pour la première partie des Louanges. L'homogénéité des corps dansants montraient l'impatience des spectateurs et spectatrices à l'approche du concert.
La chanson Prologue ouvre le spectacle : les puissants cris d’excitation me donnent un pincement dans le bas du ventre et des frissons dans le cou. « On aurait dû en rester là », les paroles de Chaussée, nous plongent directement dans l’univers intense et sensuel des Louanges. Alors que la foule est envoûtée par l’ambiance nébuleuse, se trace petit à petit l’ombre du chanteur, des quatre choristes et des cinq musiciens sur scène.
« Ce soir c’est pas compliqué, vous avez le droit de crier, vous avez le droit de chanter, vous avez le droit de sauter, le droit de danser. En fait, j’vous donne le droit de faire tout c’qui vous tente! Plus que vous m’en donnez, plus que j’vous en donne.
De ces belles paroles, il enchaine sur Qu’est-ce que tu m’fais, où l’on retrouve dans la pénombre rouge la silhouette pleine de charisme du vingtenaire, donnant l’envie aux jeunes de faire trembler les murs de la salle tout en chantant sur le même rythme « Le soleil quitte le 514 ».
Explosion d'émotions à Montréal
Tendresse, jeunesse et hurlements sincères m’ont donné le goût de chanter encore plus fort et de bouger mon bassin autour de visages marqués par le talent impeccable de Vincent Roberge qui nous offre son monde. Dans la fosse, les gens dansent sensuellement, sautant dans les airs, les bras au ciel, leurs cœurs animés par la fluidité des corps en mouvement.
On chante fort sur Crash avec Brö qui remplace Corneille. On hurle sur Pitou – explosion d’amour et sourires aux lèvres. Les Louanges monte au balcon pour nous chanter sa nouvelle chanson, Central Park La Fontaine. Les lumières se ferment sous les applaudissements de la foule en chaleur.
De retour sur scène, un filet de lumière s’ouvre sur le musicien assis au piano. Silence dans la salle, on sait que la fin approche. Parc Ex et puis Dernière rapprochent les gens doucement.
« Tout ça, c’est pour vous autres, vous savez à quel point je vous aime » nous confie Vincent Roberge. Après ce puissant témoignage musical, une larme coule sur ma joue.
T’es un solide, Vincent Roberge.