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Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) reviennent pour une 27e édition du 20 novembre au 1er décembre 2024. La programmation annoncée ce mercredi présente une sélection de 146 films en provenance de 54 pays et se veut comme un reflet de l’état du monde actuel, mais souhaite démontrer toute la créativité du documentaire.
La programmation regroupe à la fois des œuvres de cinéastes reconnus, mais aussi des films réalisés par de nouveaux talents. Des discussions, activités et événements sont également au programme pour incarner l’aspect « rencontre » du festival.
La 27e édition sera lancée avec Preparations for a Miracle au Théâtre Outremont le 20 novembre prochain, en présence du réalisateur suisse Tobias Nölle. Le film qui a été présenté récemment au festival Visions du Réel, adopte le point de vue des machines et invite notamment à se questionner sur le développement de la technologie.
Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal se termineront sur une note d’humanité avec en première Québécoise, le documentaire Ninan Auassat : Nous, les enfants, réalisé par Kim O’Bomsawin, qui sera également présente. La scénariste et productrice offre un portrait sensible d’une jeunesse autochtone en suivant trois groupes de jeunes provenant de trois nations différentes.
La compétition internationale de long-métrage accueillera 11 œuvres émergentes qui explorent des thématiques éclectiques. La révolution et la résistance seront par exemple abordées par Republic de Jin Jiang ou par A Fidai Film de Kamal Aljafari.
La question de l’identité et de la transformation sera au cœur de To Our Friends de Adrián Orr et de Maia — Portrait with Hands, de la cinéaste Alexandra Gulea.
La compétition internationale réunira aussi des films traitants du deuil, de l’environnement ou encore du déracinement.
Something Old, Something New, Something Borrowed de Hernán Rosselli ainsi que Apple Cider Vinegar de Sofie Benoot et La chambre d’ombres de Camilo Restrepo sont regroupés de par leur utilisation de plusieurs sources d’images et d’archives.
La compétition nationale mettra de l’avant sept films de réalisateurs du Québec ou, plus largement, du Canada avec, entre autres, Parmi les montagnes et les ruisseaux de Jean-François Lesage, Billy de Lawrence Côté ou encore The Soldier’s Lagoon de Pablo Alvarez-Mesa.
La compétition Nouveaux Regard, de son côté, invite à découvrir dix premiers longs-métrages — nationaux ou internationaux — audacieux. Parmi ceux-ci, le public pourra découvrir The Treasury of Human Inheritance de la réalisatrice Alexis Kyle Mitchell, un film qui adopte une approche poétique pour parler de l’expérience de la vie lorsque l’on a une maladie génétique, qui interroge aussi sur le legs familial et la mortalité.
Noriko Oi confronte le douloureux passé de sa mère dans Okurimono, mais brise également le silence autour du traumatisme intergénérationnel causé par l’attaque nucléaire de Nagasaki.
Au niveau des courts et moyens métrages, la compétition internationale ainsi que la compétition nationale regroupent chacune 15 films.
Dans les œuvres nationales, cinq œuvres se distinguent en incorporant des témoignages percutants, comme A Stone’s Throw de Razan AlSalah, qui se base sur l’explosion d’un pipeline provoquée par des ouvriers à Haïfa en 1936 pour ensuite raconter l’histoire de la délocalisation et de la résistance palestinienne.
Dans Après le silence, Matilde-Luna Perotti prend la parole sur son agression sexuelle, transformant son vécu en un acte de guérison et d’empowerment, tandis que, dans Entretierra, Emanuel Licha donne la parole à des gens ayant des proches qui ont disparu au Mexique.
Dans les courts et moyens métrages internationaux, plusieurs sujets seront abordés, comme le mystère, les relations, les liens d’attachement et certains adoptent même une approche poétique, comme c'est le cas de The Silence of Iron de Mariana de Melo ou de Quebrante de Janaina Wagner.
Les RIDM prévoient également pour cette 27e édition des programmes spéciaux, avec par exemple, un focus sur le Mexique avec des films qui dépeignent les multiples réalités qui touchent le territoire.
Le public peut également assister à des rétrospectives, à une table ronde intitulée Entre la réalité et la dystopie et à plusieurs autres événements et projections qui rythmeront l'édition.
Pour rappel, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal, ce sont 146 films cette année. Pour découvrir les films des différentes compétitions, les projections de manière générale, les horaires ou les activités proposées, cliquez ici.