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Mardi 16 janvier, à la Maison symphonique, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) fêtait sa 90e année d’existence en recevant la violoniste virtuose Simone Lamsma qui, en 1re partie, s’est illustrée dans le Concerto pour violon no 1, op. 35 (26 min) de Karol Szymanowski (1882-1937), avant que le maestro Rafael Payare et l’OSM triomphent, en 2e partie, avec la Symphonie no 7 en mi mineur (77 min) de Gustav Mahler (1860-1911).
À ce concert du 16 janvier l’OSM nous conviait en ces termes : « Visitez l’exposition présentée dans les foyers de la Maison symphonique, afin de vivre ou revivre les moments phares des 90 dernières saisons de l’OSM. Assistez au concert et courez la chance de découvrir l’un des 90 cadeaux cachés sous les sièges des spectateurs. Une soirée anniversaire mémorable que l’OSM désire offrir à son fidèle public! » C’est sans surprise que je n’ai pas trouvé de surprise sous mon siège, car, si pour une seule fois dans ma vie, j’avais gagné quoi que ce soit, c’eut été miraculeux et le pape serait en train d’étudier mon cas.
Les forces en présence
L’Orchestre symphonique de Montréal, dont la réputation d’excellence déborde très largement nos frontières, et Rafael Payare, son chef vénézuélien de bientôt 44 ans – présentement le 9e directeur musical de l’histoire de l’OSM – qui « grâce à son sens inné de la musique, sa technique brillante et sa présence charismatique au podium, est un des chefs d’orchestre les plus recherchés sur la scène internationale. »
« Considérée comme l’une des plus grandes solistes au monde, avec à son répertoire plus de 60 concertos, la violoniste néerlandaise Simone Lamsma est actuellement l’une des personnalités musicales les plus fascinantes. »
Avec de tels protagonistes la soirée s’annonçait donc des plus prometteuses.
1re partie
S’inspirant d’un poème polonais intitulé « La nuit de mai » et « composé durant l’automne 1916 [...] le Concerto pour violon no 1 de Szymanowski est considéré comme l’un des tout premiers de l’ère moderne... Pour paraphraser les mots d’un critique de l’époque, il s’agit d’une œuvre de forme libre, remplie de combinaisons imprévisibles, où différents paysages semblent se succéder, comme dans un film. » Qu’en termes élégants a jadis été rédigée cette critique de l’œuvre!
Comme c’est souvent, sinon habituellement, le cas pour de nombreuses œuvres dites modernes, la mélodie mémorable génératrice de vers d’oreille se fait vainement attendre et brille donc par son absence. À mon humble avis, cet opus est inusité, intrigant, surprenant, voire divertissant, bien que je n’en aie pas conservé un impérissable souvenir. Cependant, l’œuvre a amplement permis à Simone Lamsma – qui joue sur un violon Stradivarius « Mlynarski » de 1718 – de faire étalage de son incontestable virtuosité. Son enlevante prestation a, comme il se doit, été saluée par une longue ovation debout légitimement méritée.
Si votre curiosité a été piquée et que vous désirez vous forger votre propre opinion, rendez-vous sur YouTube pour voir et entendre ce même concerto interprété en 2021 par la Sinfonia Varsovia et la violoniste Alena Baeva.
2e partie
« Un climat nocturne s’instaure [...] dans la Septième Symphonie de Mahler jusqu’à sa résolution dans un lumineux finale. Cette œuvre d’une étonnante modernité témoigne de l’imagination innovante du compositeur. »
Cette symphonie en cinq mouvements, composée en 1905, est captivante et spectaculaire, une pyrotechnie de surprises musicales, de mélodies fugaces, de changements d’atmosphère, d’envolées orchestrales, d’interventions des cuivres et des percussions. Elle est très divertissante.
L'inspiré et inspirant Rafael Payare, avec son habituelle fougue et sa gestuelle des plus énergiques, a conduit à bon port un navire qui avait le vent dans les voiles. Le survolté capitaine et son équipage aguerri se sont mérité une longue et très chaleureuse ovation debout.
Au moment de conclure, une 2e représentation de ce concert a été donnée le 17 janvier et une 3e et dernière est prévue pour ce samedi 20 janvier. Vous pouvez vous procurer des billets en suivant ce lien. L’Orchestre symphonique de Montréal a beaucoup à offrir, en variété et en qualité, et vous invite à fréquenter assidûment son site internet ainsi que sa page Facebook.