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Jeudi, le 21 septembre, l’Orchestre symphonique de Montréal (l’OSM), dirigé par maestro Rafael Payare, recevait le jeune pianiste virtuose russe Alexander Malofeev, et nous conviait à la Maison symphonique pour nous subjuguer avec un programme enlevant qui incluait notamment la formidable Symphonie Titan de Gustav Mahler.
Programme
La première partie proposait Icarus (12 min), de Lera Auerbach (née en Russie en 1973), un poème symphonique composé en 2006 en réponse à une commande de l’Orchestre symphonique de Düsseldorf; et le Concerto pour piano no 3 en do majeur, op. 26 (27 min), composé en 1921 par Sergueï Prokofiev (1891-1953).
La deuxième partie était entièrement consacrée à la Symphonie no 1 en ré majeur, « Titan » (53 min) de Gustav Mahler (1860-1911), achevée en première version en 1888, retravaillée à quelques reprises au fil des ans pour être parachevée en 1906.
Appréciation
Avec un tel programme, la table était mise pour un inoubliable festin musical, sauf que je l’ignorais au moment de prendre possession de mon siège, parce que je n’avais jamais entendu aucune de ces œuvres auparavant. Ma surprise a été de taille et infiniment agréable. Déjà en lisant les notes du programme, ma curiosité a vivement été piquée pour peu après être pleinement satisfaite.
Icarus commence en lion et finit en agneau. C’est une œuvre dynamique et enjôleuse, pleine de surprises, de contrastes et d’ambiances diverses, tout cela en douze trop courtes minutes.
Le dynamique et enlevant Concerto pour piano no 3, en trois mouvements, a été l’occasion pour Alexander Malofeev (né à Moscou en 2001) de nous ébahir grâce à son hallucinante virtuosité. Le très expressif pianiste a joué le tout de mémoire, tantôt avec toute la subtilité et la sensibilité qui s’imposaient, et tantôt avec toute la fougue requise pour rendre pleinement justice à une œuvre des plus exigeantes. En conclusion de son époustouflante prestation l’assistance s’est immédiatement levée pour lui servir une longue et chaleureuse ovation debout amplement méritée.
En guise de rappel, il a interprété une courte et charmante pièce, de pas plus de trois minutes, dont il n’a pas jugé nécessaire d’annoncer le titre et le nom du compositeur, en jouant de la main gauche seulement. Et la salle a réitéré son appréciation de bruyante manière.
Après la pause, est venue l’apothéose, la pyrotechnie musicale, l’explosion de sonorités envoûtantes. En effet, la Symphonie « Titan » de Mahler, en quatre mouvements, est une œuvre majestueuse, spectaculaire et percutante. Rafael Payare, le très inspiré et inspirant chef de l’OSM, a su puiser dans son inépuisable réservoir d’énergie communicative, et déployer tout le vaste répertoire de ses éloquentes expressions corporelles, pour diriger des musiciens survoltés qui ont livré une prodigieuse et inoubliable prestation. Encore une fois, l’OSM s’est surpassé pour nous en mettre plein la vue et les oreilles.
Je ne crois pas avoir jamais assisté à une réaction de la salle plus balistique que celle dont j’ai été témoin, et partie prenante, en conclusion de cette œuvre monumentale. Tous les spectateurs ont spontanément jailli de leurs sièges pour interminablement ovationner tous ces émérites musiciens. Assister à ce concert a été, pour moi, un moment de grâce frisant la transcendance.
Pour satisfaire votre curiosité, si vous ne connaissez pas déjà ce chef-d’œuvre de Mahler, si vous voulez le découvrir ou le redécouvrir, suivez ce lien pour aller entendre et visionner l’interprétation qu’en a faite l’Orchestre national de France en janvier 2019. Mieux encore, procurez-vous un billet pour la seconde et dernière représentation prévue à la Maison symphonique ce samedi 23 septembre en après-midi.
La représentation a été filmée. On la retrouvera donc, éventuellement, à la télé ou sur DVD, ou encore sur internet. C’est à suivre!
Apprenez-en davantage sur l’OSM, son chef et ses musiciens, consultez le calendrier de ses futurs concerts et procurez-vous des billets, en fréquentant assidûment son site internet et sa page Facebook.