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Dimanche le 13 novembre, à la Maison Symphonique, l’Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes (OPCM), sous la direction de maestro Francis Choinière, nous conviait au Requiem de Verdi.
Les quatre solistes invités étaient la contralto Rose Naggar-Tremblay, la soprano Aline Kutan, le ténor Adam Luther, et le baryton-basse Vartan Gabrielian.
Du siège no 23 en rangée cc, donc situé tout près de la scène, je ne bénéficiais pas d’une vue d’ensemble de l’orchestre, mais un heureux hasard a fait que j’avais un corridor visuel privilégié, dégagé, parmi les musiciens, menant directement à Rose Naggar-Tremblay et à Aline Kutan qui se tenaient à l’arrière de l’orchestre avec les deux autres solistes. Elles ont ainsi régulièrement focalisé mon attention, durant leurs prestations, alors que je me laissais envahir par l’enivrante musique de Giuseppe Verdi (1813-1901).
En partant, je rappelle qu’un requiem n’est pas précisément une œuvre joyeuse susceptible de mettre du pep dans le soulier de l’auditeur et le pousser à se lever pour danser dans les allées. Selon la définition du dictionnaire, le requiem est une « prière pour les morts ». La Messa da requiem de Verdi – plus communément appelé le Requiem de Verdi – créée le 22 mai 1874, est donc une messe de requiem pour quatre solistes, chœur et orchestre, comprenant les parties suivantes : introït, séquence, offertoire, sanctus, Agnus Dei, communion, et répons.
On ne ressort pas intact d’une représentation de cette œuvre monumentale. On en ressort ébranlé, voire époustouflé, par son caractère solennel et son aspect grandiose.
Contrairement à l’opéra, particulièrement un opéra verdien, cette messe de requiem n’est pas un enchaînement continu de grandes arias génératrices de vers d’oreille qui hantent l’auditeur des jours durant après l’audition. Avec le Requiem nous sommes, évidemment, très loin de Rigoletto ou de La Traviata, pour ne nommer que ces deux opéras de Verdi. Nous sommes en présence d’une œuvre à caractère religieux qui, durant son exécution, instille une atmosphère de quasi recueillement, où l’ennui pourrait aisément s’insinuer mais où il ne fait jamais irruption, grâce au génie de Verdi.
Bien que je ne sois ni musicien, ni musicologue, ni chanteur, et encore moins chercheur de petites bêtes noires dans l’exécution des musiciens et chanteurs, j’ai néanmoins entendu cette œuvre à maintes reprises – durant ma longue carrière... de fervent amateur de bel canto et d’opéra – et il m’a semblé que les quatre solistes ont souverainement bien tiré leur épingle du jeu, de même que l’imposant chœur et le très polyvalent orchestre.
Rose - qui n’a de cesse de m’épater à chaque fois que j’ai le bonheur de la voir et entendre - m’est apparue sûre d’elle-même, solide et en contrôle dans son traitement de cette exigeante partition verdienne. Aline m’a très agréablement surpris par la qualité de ses aigus, son contrôle vocal, et l’ensemble de sa performance. Quand Vartan, le baryton-basse, faisait retentir son impressionnante voix, sa contribution ne passait certes pas inaperçue. J’ai également apprécié la voix et la performance du ténor, Adam, bien qu’il ne m’ait pas laissé de souvenir impérissable; je dois avouer que j’ai grandi en écoutant les plus grandes voix lyriques mondiales et que cela a certainement gâté l’auditeur avisé que je suis devenu, et m’a rendu quelque peu exigeant, probablement trop même, en matière de qualité globale du chant, au chapitre de la technique vocale, du contrôle, du volume, de l’articulation, etc.
Le très pertinent Chœur des Mélomanes – qui réunit près d’une centaine de chanteurs – s’est imposé avec force et autorité, et nous a offert une prestation enlevante dans une œuvre où le chœur joue un rôle prépondérant.
Sous la direction de Francis Choinière, l’orchestre, composé de quelque 70 musiciens, a été... flamboyant! Existe-t-il des chefs d’orchestre qui auraient choisi de faire une lecture différente de l’œuvre? Qui auraient dirigé l’orchestre autrement? Auraient mis plus en évidence telle ou telle autre section de l’orchestre? Très certainement! Car il y a probablement autant de versions possibles que de chefs différents. Mais, au final, Francis a-t-il tiré de son orchestre des sons, des ambiances, des atmosphères qui m’ont soulevé et transporté? Tout à fait! La version Choinière m’a impressionné. À mon humble avis, il a dirigé de main de maître un orchestre qui a répondu au quart de tour à sa vision de ce chef-d’œuvre.
Je lève mon chapeau, bien haut, à l’ensemble de cette distribution, que je salue, bien bas, et à qui je dis bravo pour nous avoir ainsi livré une œuvre envoûtante de façon aussi magistrale. Leur mémorable prestation a été saluée par une très légitime ovation debout accompagnée d’un tonnerre d’applaudissements.
L’OPCM vous invite à fréquenter assidûment sa page Facebook et son site internet pour consulter le calendrier des ses prochaines prestations, vous procurer des billets et, bien sûr, en apprendre davantage à son sujet. La contralto Rose Naggar-Tremblay, la soprano Aline Kutan, le ténor Adam Luther, et le baryton-basse Vartan Gabrielian sont également actifs sur Facebook et ils ont leur propre site internet auquel vous pouvez accéder en cliquant sur leur prénom.