Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Les secrets de ma chambre forte est le titre du 3e bouquin de la Collection Ufologie profonde - chez Louise Courteau Inc. - dirigée par le renommé écrivain québécois Jean Casault. Il paraîtra incessamment et peut déjà être commandé en ligne ou en librairie. Je l’ai lu deux fois plutôt qu’une pour bien m’en imprégner. Certains passages m’ont laissé plutôt perplexe.
Préambule
Depuis mon adolescence et jusqu'à présent, j'ai lu une flopée d'ouvrages traitant de spiritisme, de communication avec les esprits, de survie de la conscience après la mort, de réincarnation, d'expériences de mort imminente, etc., sans toutefois n’avoir jamais rien expérimenté moi-même, et sans avoir acquis de certitude absolue coulée dans le béton. Pour moi, ce nouveau titre québécois s'inscrit donc dans la continuité, et c'est avec plaisir et intérêt que je l'ajoute à tous les autres que j'ai déjà dévorés.
Contenant et contenu
Un opuscule qui totalise 153 pages, dont 144 pour le cœur de l’ouvrage. Encore une fois, la couverture se distingue par sa grande sobriété. L’image centrale de la couverture pourrait être de meilleure qualité. D’ailleurs, jusqu’ici, avec ce 3e opus, les couvertures de la collection m’apparaissent trop austères, pas suffisamment tape-à-l’œil. Ce n’est pas précisément le genre de couverture qui accroche l’œil en librairie.
Nicole Monique, ou MoNic comme elle se plaît à se prénommer, n’étant pas écrivaine de profession, son manuscrit a dû subir l’épreuve de la révision, correction, et amélioration sous l’œil exercé de Jean Casault. Le résultat est une mise en page soignée, aérée, qui propose un texte impeccable auquel je n’ai strictement rien à reprocher : pas la moindre faute d’orthographe, de grammaire, de ponctuation ou de mise en page.
Une écriture pas du tout ampoulée, qui ne cherche pas à impressionner mais plutôt à raconter sans ambiguïté. Le ton en est direct, familier, et exempt d'absconses envolées littéraires. Bref, on ne se triture pas les méninges à essayer de comprendre.
Qui est MoNic?
Au départ, un poupon confié à la crèche dès sa naissance et adopté à l’âge d’un an. Elle a grandi sur une ferme, a été élevée par un père aimant et une mère froide et hostile. Elle a eu une adolescence malheureuse entachée par de graves abus sexuels commis par des gens de l'entourage familial. C’est dans cet environnement pour le moins inconfortable qu’elle a connu ses premières expériences paranormales suites à un sérieux accident, qui aurait pu lui être fatal, et qui lui a valu une intervention providentielle et « out of this world ».
E.T. intervient providentiellement
À l’âge de 18 ans, elle a été chargée par un taureau qui l’a envoyé valser le dos contre une grosse pierre, 3 mètres plus loin. La 2e nuit suivant ce douloureux et incapacitant accident, elle a été enlevée par des extraterrestres qui, à l’aide de longues aiguilles, lui ont fait subir une opération, indolore, qui l’a débarrassé de son mal et l’a guérie.
Ce dont elle était, ou est encore, capable
Elle nous l’explique ainsi : « Depuis l’âge de 12 ans, je vis avec des apparitions, des prémonitions, des visions, des sorties de corps et des ressentis déplaisants, qui me font voir les personnes décédées et parler avec elles. »
De plus, entre autres choses, elle peut voir l’ange de la mort, lire dans la pensée d’autrui, soulager des maux par imposition des mains, et les oiseaux sont ses gardiens, en ce qu’ils agissent envers elle, par leurs comportements, comme des messagers annonçant un danger à venir et donc à éviter. Rien de moins!
Mémoire plus qu’éléphantesque
Je la laisse s'en réclamer alors qu’elle nous raconte ses souvenirs... de bébé... d’un an et moins : « Tous les jours, j’entends des pleurs à l’orphelinat et je ressens la peine des autres bébés et leur désarroi. J’aimerais pouvoir me lever et les prendre dans mes bras, leur dire que tout est beau, mais, en même temps, cette peine est la mienne et je veux qu’on me console moi aussi. » Qui dit mieux?
Dignes parents, ou parents indignes?
En page 17, Monique avoue que déjà, toute petite, elle avait peur de tout : « Je mène pourtant une vie dite « normale » avec des parents normaux et de belles valeurs, mais je vis dans la peur. » (le souligné est de moi)
Cependant, en page 26, elle ajoute : « Ma mère me rabaisse continuellement, me rappelant sans arrêt que, si je suis là, c’est parce que son mari l’a voulu. Par la suite ce sont les menaces et les humiliations à répétition. Je ne suis pas psychologue ni rien de tout cela, mais je pense que répéter inlassablement à une enfant adoptée ''On n’est pas allé te chercher pour rien, alors travaille. T’es donc ben bonne à rien, si ce n’était pas de nous, tu serais dans la misère aujourd’hui'' finit par lui détruire bien des tissus du cœur et de l’âme. »
En page 29, lorsque Monique dévoile à sa mère que son grand-père la tripote, quand elle et son mari s’absentent, et qu’il n’est qu’un vieux cochon : « Ouch! Elle me gifle et me traite de menteuse. »
Et en page 47 : « Mon père, mon allié de toujours, me surprend par la dureté de sa réaction : ''On donne tout à ça, et c’est de cette façon que ça nous remercie.'' C’est le ça qui m’anéantit, et je pleure en montant dans ma chambre. »
Des parents normaux et de « belles valeurs »! Vraiment?
Victime d'un mauvais sort
Une nuit, réveillée par le téléphone vers les 2 h, elle se sent écrasée par une force paralysante. À l’extérieur, règne une lueur orange éclatante et envahissante. Elle se rend péniblement au téléphone et sa bouche engourdie l’empêche de parler distinctement. Au bout du fil son mari lui demande d’aller le rencontrer à l’aéroport le lendemain. Elle raccroche, se recouche et son malaise finit par se dissiper.
Neuf ans plus tard elle apprendra, de la bouche d’une diseuse de bonne aventure, à l’allure de sorcière, que cette nuit-là on lui a jeté un sort par magie noire, et que la lumière orange était une protection déployée « par trois guides présents pour contrer le sort. »
Afin de découvrir qui lui avait jeté un sort, et pour s’en délivrer, la "sorcière" lui a enseigné le rituel suivant: « Il nécessite un mouchoir blanc, un morceau de pain et du sel. Il faut attacher solidement le mouchoir avec le pain et le sel à l’intérieur, et puis mettre le tout sous votre oreiller le vendredi soir en vous couchant. Le samedi matin au réveil, il faut cacher le tout dans le fond d’une armoire et l’ignorer entièrement pendant une semaine. Il faut refaire ce rituel le vendredi suivant ou jusqu’à ce qu’arrive la réponse. »
Je laisse au lecteur le soin d’évaluer par lui-même la crédibilité d’un tel rituel et l'à-propos d’y adhérer.
Elle sait réaliser et utiliser une « roue de médecine »
Une roue de médecine est réalisée avec trente-deux ou trente-six pierres divisées en quatre parties. Ces pierres sont de différentes grosseurs, symbolisent différentes choses et doivent être disposées d’une certaine manière. « Je l’utilise de plusieurs façons pour donner des soins à distance et accomplir de nombreux rituels. » dit-elle. Elle peut également être libératrice pour des gens se tenant debout à l’intérieur. Cette roue doit être activée par un rituel, et elle peut servir à libérer des âmes prisonnières du plan terrestre.
Encore une fois, je renvoie le lecteur à son propre jugement, à son ressenti, et à son vécu personnel.
Conclusion
C’est un livre très dense qui livre une biographie truffée de rebondissements. J’ai sciemment passé sous silence de nombreux détails fascinants pour abréger cette déjà substantielle critique, et ne pas trop vous infliger de divulgâcheurs (spoilers).
Ce livre, comme les précédents, et comme tous ceux qui suivront dans la collection, se doit d’être lu avec un esprit ouvert et le sens critique en alerte. Et Jean Casault ajouterait probablement : voyez si ces expériences vous parlent et produisent ou non une résonance en vous, et tirez-en vos propres conclusions à partir de là.
Donc, lecteurs... À vos marques! Prêts! Partez! Vous procurer cet autre surprenant, et quelque peu déroutant, 3e titre d’une longue série à venir.
Nicole MoNic Beauregard et Jean Casault sont présents et actifs sur Facebook. Jean a également son site internet qu'il vous invite à fréquenter assidûment.