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Samedi 2 décembre à l'Église Saint-Viateur d'Outremont, Gino Quilico, baryton de renommée mondiale et trésor national québécoi a présenté son concert intitulé Secrets de Noël. Il était accompagné de l'impressionnante Chorale des Jeunes de l'École de musique Vincent-d'Indy dirigée par François Ouimet, de sa talentueuse, élégante et séduisante fille Sofia, et du polyvalent pianiste, soliste, arrangeur et accompagnateur Dominic Boulianne.
Pour Secrets de Noël, Gino nous a concocté un très attrayant programme de chansons traditionnelles, provenant surtout de son album au titre éponyme, en plus de quelques autres titres non traditionnellement associés à Noël.
Le programme s’est amorcé par une prestation a cappella de la chorale des jeunes. Et puis Gino et Dominic ont fait leur entrée pour nous offrir l’éternel Panis angelicus de César Frank (1822-1890).
S’en sont suivis l’Ave Maria de Franz Schubert, Gesu Bambino de Pietro Yon, toutes deux accompagnées par le chœur des enfants qui a ensuite enchaîné avec Bel astre que j’adore, et accompagné Gino pour interpréter Le premier Noël avant de quitter la scène pour faire place à l’invitée toute spéciale de Gino, soit sa ravissante fille Sofia vêtue d’une élégante robe longue d’un blanc immaculé qui lui donnait une apparence angélique.
Ensemble, le fier père et sa fort talentueuse fille ont interprété la berceuse A la Nanita Nana – qui en français se traduit par « Madame la bonne fée » – avant que Sofia nous offre, en solo, Le feu danse dans la cheminée. Incidemment, Sofia, dont chanter n’est pas le métier, relevait d’un rhume qui lui a fait craindre pour sa voix; mais si problème elle a éprouvé, il a été imperceptible, car elle nous a offert une formidable performance d’une voix maîtrisée, claire, lumineuse et aérienne. Bref, elle s’en est admirablement bien tirée.
En solo, un Gino en grande forme a enchaîné avec Comme un homme, la planante prière de Jean Valjean, de la comédie musicale Les Misérables, avant de terminer la première partie en duo avec Sofia pour nous offrir The Prayer, de David Foster, célèbre chanson devenue un véritable tube après qu’elle ait été interprétée en duo par les célèbres Andrea Bocelli et Céline Dion.
Après l’entracte, la chorale a amorcé la deuxième partie a cappella avec Deck the Halls, qui peut se traduire en français par « Ornez les salles », avant que Gino nous ravisse avec le célébrissime Noël blanc, puis reforme un charmant duo avec Sofia pour interpréter la chanson Je serai là pour toi - qu’il a enregistrée avec Marilou en 2015 - et poursuive en solo avec le sublime Hallelujah de Leonard Cohen.
Et puis c’est l’incontournable Sainte nuit qui a mis Gino et deux solistes de la chorale en vedettes, suivi d’un énorme succès de feu le ténor Mario Lanza (1921-1959), soit The Lord’s Prayer, solidement interprété en solo par Gino, avant que la chorale se distingue à nouveau a cappella avec Les anges dans nos campagnes.
Pour pleinement rendre justice au traditionnel Minuit, chrétiens, le pianiste Dominic Boulianne s’est transporté à l’orgue pour majestueusement accompagner Gino dans une mémorable prestation.
La soirée s’est terminée avec So this is Christmas du regretté John Lennon, que le duo Gino-Sofia a magistralement rendu, accompagné à la guitare par le chef de chœur François Ouimet et au piano par l’indispensable Dominic Boulianne.
En définitive, Gino Quilico s’est judicieusement assuré les services de sa talentueuse et radieuse Sofia, d’une dynamique et polyvalente chorale composée d’au moins soixante jeunes chanteurs, et d’un pianiste émérite. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour que nous passions une soirée des plus agréables et mémorable.
En conclusion du spectacle, une foule nombreuse s’est spontanément levée pour offrir une longue et chaleureuse salve d’applaudissements à l’ensemble de cette méritoire distribution.
Cependant... il y a eu une ombre au tableau! En effet, durant toute la durée du concert, Gino et ses invités ont été desservis par l’architecture d’un lieu propice à la réverbération, ou par un système de son déficient ou mal réglé, et par un récurrent problème de micro. À de nombreuses reprises, le micro a fait défaut durant l’exécution d’une chanson, ce qui a obligé Gino et/ou Sofia à chanter temporairement sans amplification, ou encore à s’arrêter et à reprendre la chanson depuis le début. Chaque fois, le technicien(?) de son est intervenu pour vérifier le micro – y compris plus longuement durant la pause – et ainsi ponctuellement tenter de régler un problème qui n’a pas cessé de se reproduire malgré ses interventions. Le matériel de ce technicien est-il de la camelote, ou est-ce qu'il manque tout simplement d'expertise pour l'installer correctement et le faire fonctionner durablement ?
Quand le micro fonctionnait, le son était tout de même caverneux et nuisait à la compréhension des paroles. Était-ce flagrant partout dans l’église, je l’ignore! Mais où j’étais assis, au début de la dixième rangée de la section de droite, le problème était manifeste.
C’est indépendamment de la volonté de Gino, et à son corps défendant que la technique est ainsi venue perturber la soirée. Bien qu’il devait intérieurement fulminer, je présume, Gino n’en a rien laissé publiquement paraître sur scène. Il a su garder sa contenance et n’a rien perdu de sa superbe dans son classique tuxedo noir. Il a conservé son calme et son sourire et a fait preuve d’un sang-froid exemplaire dans des circonstances pourtant adverses.
J’admire la parfaite maîtrise de soi dont il a fait preuve. Avant même ce concert, Gino avait déjà tout mon respect et mon admiration. Et maintenant, il l’a plus encore que jamais. Qu’il n’ait pas été plus démonté par la situation, qu’il soit resté focus, concentré sur la tâche à accomplir, qu’il n’ait pas perdu le fil de ses idées, qu’il ait malgré tout livré la marchandise - avec tout le talent et la passion qu’on lui connaît - est très certainement un spectaculaire et incontestable témoignage de son exceptionnel professionnalisme.
En fait, Secrets de Noël a été pour Gino rien de moins que l’occasion inattendue de nous dispenser une classe de maître dans l’art périlleux de jongler avec l’adversité. Je lui lève mon chapeau bien haut, et je le salue bien bas pour l’ensemble de sa solide performance en terrain miné par une technologie déficiente.
Gino Quilico est actif sur Facebook et il vous convie à régulièrement fréquenter son site internet pour en apprendre davantage à son sujet, pour consulter le calendrier de ses prochains concerts et vous procurer des billets.