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Jeudi 27 avril dernier c’était soirée de première médiatique pour ECHO du Cirque du Soleil, qui présente déjà ce spectacle en première mondiale, sous le Grand Chapiteau, au quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de Montréal, depuis le 20 avril.
Préambule
L’aîné grisonnant que je suis n’a pas souvenance d’avoir jamais été friand de cirque « animalier ». Mais depuis l’avènement du Cirque du Soleil, le cirque « humain » est venu me chercher, et j’en suis devenu accro. Ses productions inventives et poétiques sont toujours de grande qualité, et ECHO ne fait pas exception. C'est à voir!
Cependant, les différents spectacles ne sont pas nécessairement d’intérêt égal. J’ai trouvé ECHO certes formidable et emballant, mais globalement moins spectaculaire que KOOZA, l’an dernier, qui proposait des prestations encore plus époustouflantes comme, entre autres, l’impressionnante « Roue de la mort ».
Prologue
Il y avait tapis rouge à compter de 18 h 30. On a pu y apercevoir nombre de célébrités québécoises avec qui je n’ai pas tenté d’interagir puisque je ne suis vraiment pas de tempérament groupie (intense admirateur parfois envahissant).
Peu après 19 h, ma douce moitié et moi avons récupéré nos billets à la table de presse, intégré la file d’attente pour les faire valider, et pour nous soumettre à l’inspection du contenu des sacs et sacoches, ainsi qu’à l’inquisiteur détecteur de métal. Pendant un instant j’ai craint pour une fouille à nu. Une fois ces formalités acquittées, ça nous a laissé suffisamment de temps pour relaxer à l’extérieur du chapiteau, dans la quasi douce fraîcheur printanière, à profiter des breuvages alcoolisés et autres, croustilles et gâteries comestibles diverses, le tout gracieusement offert par le Cirque du Soleil, qui sait recevoir en grand.
Les libations extérieures allant bon train et les spectateurs tardant conséquemment à gagner leurs sièges, le spectacle – d’une durée de 2 h 05, incluant un entracte de 25 minutes (qui au final en a duré 35) – prévu pour commencer à 20 h, a finalement débuté à 20 h 25. Après le premier numéro, une difficulté technique a entraîné une courte pause, dont nous avons tiré partie en faisant une razzia dans notre maïs soufflé et en calant le restant de notre canette de limoncello.
Je me fais écho du propos
« [...] le nouveau spectacle du Cirque du Soleil explore l’équilibre précieux entre les humains, les animaux et le monde qu’ils partagent. Au fil des différentes phases de l’évolution, Future, protagoniste féminine principale, et les personnages découvrent que leurs actions ont le pouvoir de façonner le monde dans lequel ils vivent. Animés par l’esprit de collaboration, ils unissent alors leurs forces pour reconstruire leur planète petit à petit, à l’image de l’endroit où chacun de nous aspire à vivre. »
Étant donné le contenu franchement écologique du propos, j’aurais aisément compris que le titre du spectacle soit ECO, pour écologie, ce pourquoi je m’explique mal le choix d’ECHO plutôt qu’ECO.
Les costumes (de Nicolas Vaudelet)
Les costumes de la majorité des artistes d’ECHO – incluant les masques à têtes d’animaux - sont entièrement blancs. Quelques uns portent un costume blanc tacheté de bleu, notamment le personnage de Future; quelques autres sont plus multicolores; deux autres – les bouffons de la soirée, amuseurs de foule et spécialistes de l’empilage de boîtes de carton - portent ce qui s'apparente à une robe de chambre rouge et grise, avec chaussures et chaussettes assorties, ainsi qu’un chapeau melon gris. Quant aux chanteurs - coiffés d’un panache animal - et aux musiciens, ils sont tout de noir vêtus de la tête aux pieds. On a déjà vu plus coloré dans d'autres productions.
La photo ci-dessus montre Clément Malin (France) et Caio Sorana (Italie) dans leur numéro Double Trouble 2 - Tour de boîtes en 2e partie.
Soit dit en passant, le thème des boîtes est récurrent tout au long du spectacle. Il y a même des personnages qui défilent de temps à autre, sur ou autour de la scène, couverts d'une boîte leur descendant quasiment jusqu’aux genoux. Disons que c’est un spectacle bien... emballé.
Le décor
Essentiellement un cube géant blanc, mobile et polyvalent – aux dimensions d’environ 25 x 25 x 25 pieds – dont les parois sont constituées de boîtes carrées ou rectangulaires, s’ajustant parfaitement les unes aux côtés ou au-dessus des autres, pouvant être individuellement ou collectivement retirées pour laisser passer artistes et accessoires, et sur lesquelles sont régulièrement projetées des images qui lui confèrent vie et signification.
Un moment donné il en sort un gigantesque et spectaculaire pantin, dont le corps est constitué d’une structure métallique creuse ajourée, de couleur rougeâtre ou orangée, qui mesure environ 30 pieds de haut, et animé au moyen de câbles et de tiges. Hélas, je n’en ai pas de photo.
Déroulement
La 1re partie comporte six numéros et la 2e, sept. Donc, un total de treize fascinantes performances sur arrière-plan de musique originale et de chant live, d’un volume suffisamment élevé pour rende inutile l’usage de toute prothèse auditive.
Dans l’ordre de présentation, en 1re partie, nous sommes successivement éblouis par un numéro d’acrodanse (Symbiose) faisant usage du cube – illustré par la photo ci-dessus – suivi de sangles aériennes, d’acrobatie (Jeux icariens), de suspension capillaire (Lucioles), de comédie (d’empilage et d’équilibre de boîtes), et de banquine (photo ci-dessous) – une « discipline acrobatique consistant pour des porteurs au sol à recevoir et à projeter en l'air un voltigeur, à l'aide de leurs mains entrecroisées » – réunissant onze artistes éthiopiens.
En 2e partie, nous sommes subjugués par deux équilibristes sur fil mou, par un numéro de mâts volants (photo ci-dessous), de diabolo (jusqu’à 4 diabolos simultanément sur la même corde), d’équilibre de boîtes (1re photo ci-dessus), de contorsion, de trapèze Washington par Future (Louana Seclet-Monchot de France), et de triple bascule par une distribution internationale de dix artistes.
L’émerveillement, l’admiration, les applaudissements et les cris d’approbation ponctuent très régulièrement le programme. Le Cirque du Soleil maîtrise parfaitement l’art de nous en mettre plein la vue, et on en redemande.
ECHO est présenté sous le Grand Chapiteau jusqu’au 20 août prochain. Vous êtes invités à fréquenter la page Facebook du Cirque du Soleil ainsi que son site internet, bien sûr, pour en apprendre davantage et vous procurer des billets pour un plus qu’excellent spectacle!