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Samedi 23 décembre, au Théâtre Outremont, le quatuor The Tenors - réunissant Mark Marsi, Alberto Urso, Clifton Murray et Victor Micallef - présentait Christmas with The Tenors (Noël avec Les Ténors), un spectacle de 90 minutes consacré majoritairement à des chansons de circonstance, devant une salle enthousiaste qui aurait dû être pleine à craquer étant donné la notoriété de ces Messieurs.
The Tenors, dites-vous?
Initialement connu sous le nom de The Canadian Tenors, le groupe a été rebaptisé The Tenors en 2012. Initialement un trio lors de sa création en 2004, il s’est métamorphosé en quatuor en 2022 suite au départ de Fraser Walters (après 16 années passées au sein du groupe) qui a été remplacé par le Canadien Mark Marsi et le Sicilien Alberto Urso, grand gagnant de la saison 18 d’AMICI (di Maria De Filippi), en 2019, la plus célèbre compétition télévisuelle d’Italie.
Au sein du groupe, il ne subsiste personne des membres fondateurs. Une suite de substitutions au fil des années a mené à l’actuelle formation réunissant, outre les deux-chanteurs susnommés, les Canadiens Clifton Murray (depuis 14 ans) et Victor Micallef, au chapeau perpétuellement vissé sur la tête.
Quatre « ténors », dites-vous?
Sont-ce effectivement quatre ténors? « Noui! » C’est-à-dire oui et non. À mon oreille, deux sur quatre peuvent, probablement, revendiquer ce titre et les deux autres seraient plutôt des barytons, qui vont chercher les notes les plus élevées en recourant à la voix « de tête ». Je préfère parler de quatre chanteurs à voix plutôt que de quatre ténors. Mais, côté commercialisation, je présume que le nom The Tenors est plus vendeur, ou à tout le moins plus évocateur, que The Baritones.
Ce ne sont pas des clones des célébrissimes Carreras, Domingo, Pavarotti, les trois fameux ténors d’opéra qui ont conquis le monde et indubitablement parti la mode de former des trios de ténors, tels les Platinum Tenors qui se produisent depuis des années avec le mondialement connu André Rieu et son Orchestre Johann Strauss.
Mais, ténors ou pas, ce sont d’excellents chanteurs, des plus polyvalents et divertissants, à l’aise autant dans le pop que le jazz et le semi-classique, qui se dépensent généreusement, offrent d’enlevantes prestations et valent donc amplement le déplacement.
En fait, pour ceux qui reconnaissent le nom Tocadéo, je dirais que The Tenors, par les types de voix qu’on y retrouve, est très semblable à ce célèbre quatuor québécois que j’ai vu, entendu et encensé à quelques reprises.
Chez The Tenors, juger de la qualité et du réel volume de leurs voix non amplifiées est plutôt embêtant étant donné qu’ils chantent systématiquement avec micro, à grand renfort de décibels – d’où le titre de ma critique – accompagnés par un orchestre – de 13 musiciens, incluant batteur et percussionniste – qui, lorsqu’il joue à plein régime, tend à couvrir les voix.
La distribution du spectacle incluait The Monday Night Choir (la Chrorale du Lundi Soir) basée à Montréal. Jamais je n’ai vu une chorale être aussi regrettablement discrète, faire aussi bas profil, être si peu volumineuse, dont l’absence serait facilement passée inaperçue. Je suis d'avis que la prise de son de cette chorale a été très déficiente parce qu’on ne l’entendait pas, ou si peu, lorsque les quatre chanteurs s’exécutaient ou qu’elle était carrément enterrée par l’orchestre. En fin de spectacle elle s’est faite un peu moins discrète, mais à peine, lors du O Holy Night (Minuit, chrétiens).
En avant la musique!
Ils ont attaqué avec Adeste fideles et ont enchaîné avec :
It’s the most wonderful time of the year
Have yourself a merry little Christmas
Une 4e chanson, dans le style Mowtown
Une autre durant laquelle l’éclairage, aveuglant pour certains spectateurs, provenait de l’arrière scène seulement, avec pour résultat que les quatre amigos étaient dans le noir et qu’on ne distinguait strictement rien de leur visage. Sciemment voulu ou douteux choix de mise en scène?
Une 6e chanson dont ils n’ont pas jugé bon de nous donner le titre, comme pour les deux précédentes d’ailleurs.
Silent night
Do you hear what I hear
The Prayer, pour conclure la 1re partie du spectacle.
De tous les titres interprétés, ils ne nous en ont communiqués que quatre ou cinq. Quelle est cette déplorable manie qu’on beaucoup top d’interprètes de ne pas présenter les œuvres qu’ils s’apprêtent à chanter, tout spécialement lorsqu’aucun programme sur papier n’a été remis aux spectateurs? Si je parviens tout de même à vous donner presque tous les titres c’est que j’ai une bonne mémoire et que j’ai fait quelques recherches sur internet et à l’endos de leur pochette de disque.
À noter que, mis à part quelques rares petits mots en français, l’entièreté du spectacle s’est déroulée en anglais; et comme ils sont plutôt volubiles, il fallait être à l’aise dans la langue de Shakespeare pour les comprendre ou alors rater une grande partie des explications. Je suis heureusement bilingue.
Après l’entracte, ils ont poursuivi avec un pot-pourri hétéroclite avant qu’Alberto Urso chante seul l’incontournable White Christmas. Et puis s’en sont suivis :
« I’ve got my love to keep me warm », avec accompagnement à la guitare solo, qui est l’une des chansons originales de leur album Christmas with The Tenors.
Une pièce orchestrale seulement, pour mettre les musiciens en vedette.
Une chanson originale - dont le titre est apparemment The most christmassy Christmas - composée par un certain Jessie Reed (si j’ai bien compris son nom), un membre de l’équipe technique, qui est venu interpréter sa chanson sur scène en compagnie du quatuor.
Un deuxième pot-pourri, composé exclusivement de chansons de Noël.
Le concert s’est officieusement terminé avec l’éternel O Holy Night (version anglaise de Minuit, chrétiens) et, insistants rappels aidant, officiellement avec Hallelujah de Leonard Cohen et une dernière de Noël, au titre encore une fois non identifié.
Une longue et bruyante ovation debout a couronné la soirée.
Wikipedia et le site internet du quatuor nous apprennent qu’il est connu internationalement, a chanté avec maintes célébrités, a été invité à plusieurs programmes de télévision ou événements prestigieux, et a déjà reçu prix, distinctions et reconnaissances. YouTube cumule ses clips vidéo. Sur son site internet il a plusieurs CD et DVD et autres marchandises connexes à vous proposer. Il vous attend également sur sa page Facebook. À vos marques, prêts, partez!