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Dimanche 27 octobre, au Théâtre Hector-Charland de l’Assomption, le quatuor Tocadéo présentait son spectacle Chansons pour durer toujours, titre éponyme de son dernier album, accompagné par le pianiste et arrangeur Marc-André Cuierrier et la violoniste Elsa Barozzi.
Tocadéo, qui fête sa 16e année d’existence en 2024, réunit les formidables chanteurs René « le plus vieux » Lajoie, Dany « le plus jeune » Laliberté, Benoit « Monsieur sourire » Miron et Patrick « le plus petit » Olafson. Sa discographie compte déjà sept albums dont le petit dernier — Chansons pour durer toujours — qui est sorti en 2023 et « rend hommage à la chanson francophone en reprenant certains des plus grands succès créés par des artistes du Québec et de la francophonie canadienne. »
Leur dernier album, le coeur du programme, propose les neuf tubes suivants :
Le spectacle ne s’est évidemment pas résumé qu’à ces neuf titres seulement. Le coup d’envoi a d’ailleurs été l’immortel tube Un peu plus haut, un peu plus loin (Jean-Pierre Ferland) suivi du méga tube O sole mio (Eduardo di Capua) / It’s now or never (dans la version anglaise), que les quatre performeurs se sont amusés à chanter autant à la napolitaine qu’à la Elvis Presley, avant d’enchaîner avec les grands succès L’escalier et Si fragile (provenant de leur dernier album).
Et nous en avons encore eu plein la vue et les oreilles avec Adagio (d’Albinoni?), Save the last dance for me (Michael Bublé), et un très populaire pot-pourri des années 50 et 60 que les spectateurs n’ont de cesse de réclamer, d’entendre et de réentendre, ainsi que I’ll always be there (Roch Voisine), Si tu m’aimes (popularisé par Lara Fabian), Si Dieu existe, et l’incontournable et mémorable Alléluia de Leonard Cohen.
Les quatre complices nous ont également offert un medley, qu’ils ont intitulé Tocadéo en tournée au Québec, de chansons composées ou popularisées par des chanteurs québécois et qui a donné lieu à de savoureuses parodies, notamment de Normand L’Amour (La poignée de porte) par René Lajoie, de Michèle Richard par Dany Laliberté et de René Simard (d’ailleurs présent dans la salle et assis directement devant moi avec son épouse) par Benoit Miron. La foule a bien apprécié et copieusement rigolé.
Le spectacle s’est officieusement terminé avec un touchant Ave Maria - spectaculaire et émouvant petit chef-d’œuvre dont les paroles sont de Tocadéo et l’orchestration de Romano Musumarra - et officiellement en rappel avec un pot-pourri incluant notamment YMCA (Village People), Love is in the air (de George Young et Harry Vanda, popularisée par John Paul Young et Martin Stevens), Lady Marmelade (Bob Crewe et Kenny Nolan), Staying alive (Bee Gees), Born to be alive (Patrick Hernandez), Disco inferno (The Trammps), I will survive (de Freddie Perren et Dino Fekaris, popularisée par Gloria Gaynor).
Pour la longue finale les gars ont tous revêtu un veston argent qui brillait de mille feux dans les créatifs, superbes et spectaculaires éclairages de l’incendiaire Guy Laflamme (au nom prédestiné), qui nous a artistiquement éblouis durant toute la durée de ce spectacle de près de deux heures. Incidemment, Tocadéo et Guy Laflamme sont tellement hot qu’une rumeur persistante veut qu’une équipe de pompiers soit toujours sur le qui-vive en coulisse durant leurs spectacles.
Les quatre émérites chanteurs adorent s’adresser à la foule; ils le font prolixement et avec humour, et c’est fort apprécié. Cependant, ils ne se soucient pas toujours de communiquer les titres des chansons qu’ils s’apprêtent à interpréter, laissant du même coup l’auditeur deviner. C’est un manque, que j’ai souvent relevé chez nombre de chanteurs ou musiciens, un tantinet embêtant pour qui souhaite éventuellement retrouver une pièce qui lui a plu, chez le disquaire ou, plus probablement, sur internet.
Pourquoi interpréter anonymement une chanson, c’est-à-dire sans en donner le titre et le nom du compositeur ? Parce que tous les spectateurs, sans exception, ont une éléphantesque et infaillible mémoire ? Permettez-moi d’en douter ! Si on craint que ce type de communication verbale nuise à la fluidité du show, alors l’info ne pourrait-elle pas être silencieusement projetée sur écran ? N’est-ce pas important de rendre hommage, ou justice, au compositeur en le nommant et en donnant le titre de son œuvre ? À mon humble avis — qui n’engage toujours que moi et ne force donc l’adhésion de personne — oui !
Un événement Tocadéo ce n’est que du bonheur et un incontournable où la foule est invariablement ravie et conquise par quatre polyvalents artistes dont l’immense talent est plus que manifeste et la complicité plus qu’évidente. Leur répertoire est des plus vastes et variés et tous y trouvent leur compte et leur lot de vers d’oreille. Leurs voix et leurs personnalités s’harmonisent à merveille, ce qui nous vaut invariablement de mémorables prestations et ce pourquoi je ne me lasse jamais de les voir et entendre. Du bonheur, vous dis-je !
Le prochain spectacle de Tocadéo sera justement une représentation de Chansons pour durer toujours à la Salle Albert-Rousseau de Québec, le 4 novembre à 20 h. Hâtez-vous de vous procurer des billets. Vous êtes bien sûr invités à fréquenter assidûment sa page Facebook et son site internet pour consulter biographie, discographie, calendrier des prochains spectacles et plus encore. Le Théâtre Hector-Charland a beaucoup à offrir en termes de qualité et de diversité: n'hésitez donc pas à fréquenter son site internet pour en apprendre davantage.