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La photographie de style documentaire familial explore l’émotion saisie sur le vif, qu’elle soit joyeuse ou triste, afin de laisser un souvenir indélébile de la vie familiale. Hybride de la photographie lifestyle et du photojournalisme, le documentaire familial est encore un genre qui cherche sa place au Québec. La photographe Ida Ringheim Sandnes Rahman nous invite à découvrir nos futurs souvenirs de famille.
Le documentaire familial : la parentalité sans fard ni Instagram
« Je veux montrer que la vie est dure en tant que parent et pourtant ce n’est pas nécessairement ça que les enfants vont garder comme souvenir», explique Ida Ringheim Sandnes Rahman, photographe montréalaise et maman de deux enfants. Avec sa compagnie Havella Photography, elle s’invite au cœur du chaos familial pour documenter le quotidien, « l’avant et l’après » de la photo Instagram comme elle se plait à le dire. Du réveil pour aller à l’école jusqu’à la routine du coucher, Ida aime immortaliser tous les gestes qui paraissent banals, mais qui sont pourtant chargés de sentiments. De son avis, il est important de représenter la famille en dehors des évènements traditionnellement photographiés comme les anniversaires ou les mariages pour que les enfants disposent d’un souvenir « vrai » de leur vie avec leurs parents. « La charge mentale est rarement représentée sur les réseaux sociaux », ajoute Ida qui souhaite exposer la beauté et l’esthétisme du quotidien sans la stager.
Un genre très codifié
Se fiant aux codes de l’association internationale Documentary Family Photographers, Ida respecte des règles strictes lors de ses séances photo ;
L’éclairage et le décor ne sont jamais modifiés, « Dans n’importe quelle situation je dois être capable de trouver une belle lumière, un bon moment et une bonne composition de la scène. »
Instaurer une relation de confiance avec la famille est aussi un élément essentiel pour saisir l’authenticité du moment. Alors, avant de sortir son appareil photo, Ida prend le temps de mettre à l’aise la famille, de s’asseoir au niveau des enfants et de rentrer dans leur univers. Ce faisant, elle parvient à intégrer sans remous la bulle d’intimité de certains moments précieux comme le bain, le souper ou encore la routine du coucher. « Les bisous, les gestes de tendresse, les regards doux, ce sont toutes ces choses que je cherche à capturer », explique Ida qui les résume par un terme bien à elle ; « les langues d’amour. »
Un style qui doit faire sa place dans le milieu de la photo de famille
Malgré l’omniprésence des téléphones intelligents, le rituel de la photo familiale capturée par un professionnel ne se démode pas. Mieux encore, il se diversifie ; de la photo plus convenue et maitrisée dans un studio en passant par la photo Lifestyle, adaptée à l’air des médias sociaux il y en a pour tous les goûts.
La photo documentaire familiale revendique plus d’authenticité et de réalisme. Si dans la photographie Lifestyle l’action donne un rendu naturel, mais stylisé, la photo documentaire se veut brute et sans mise en scène. « Je trouve la photographie documentaire beaucoup plus intime ce qui donne des photos où l’émotion est palpable avec plus d’amour » justifie Ida qui ajoute que lorsque les gens se sentent confortables et oublient de poser ça ajoute de la valeur au cliché. « C’est mon travail de trouver du beau dans le bazar de la vie. »
La photographe d’origine norvégienne ne cache pas son ambition d’amener les amateurs de Lifestyle vers plus de réalisme. Elle travaille aussi à convaincre les entreprises de lui ouvrir leurs portes afin d’immortaliser ce que les gens ne voient pas ; « Les consommateurs aiment savoir comment travaillent les entreprises, ce qui se passe dans l’arrière-boutique. »
Vous pouvez retrouver le travail d'Ida ici.