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La finale de la 29e édition des Francouvertes se déroulera le 12 mai prochain au Club Soda. Après avoir franchi les étapes de la présélection, des préliminaires et des demi-finales, Muhoza et sa troupe, Kat Pereira et Leone Volta sont désormais les trois finalistes de 2025. atuvu.ca s’est entretenu avec la triade afin d’aborder leurs appréhensions devant la grande finale, leur expérience au sein du concours et leurs projets à venir.
C’est dans le studio des bureaux du Ministère que les trois artistes prennent place, visiblement habitués à se retrouver pour enchaîner les nombreuses entrevues entourant la frénésie de la finale. « Notre horaire [en ce moment] c’est : entrevue, travailler, répète », explique Déric Muhoza Eloundou, qui est derrière le projet Muhoza et sa troupe.
Muhoza et sa troupe abordent des sujets crus à travers un rap sincère, porté par une mélodie jazz des années 90. Depuis quatre ans, ces sept jeunes ont donné vie à ce projet artistique ambitieux et ont maintenant choisi de le présenter aux Francouvertes.
« C’est drôle, c’est exactement mon horaire de la journée », renchérit Anthony Cayouette, alias Leone Volta, qui s’est classé en première position à l'issue des demi-finales. L'artiste propose un projet avec des sonorités synthétisées du pop-rock, tout en laissant transparaître une influence classique jamais bien loin. Il a lancé son premier EP Paysages Parallèles en octobre dernier, et c’est avec ce projet qu’il s’est lancé à pieds joints dans le concours.
Le trio raconte qu’en unissant leurs univers, on obtiendrait un groupe voguant entre synthés, rythmiques planantes et des « bars ». « Ce serait beaucoup de mots, définitivement il faudrait porter attention aux paroles ! », ricane la multi-instrumentiste Kat Pereira, qui accompagne aussi des artistes tels qu’Alfa Rococo et Alex Nevsky. Elle offre maintenant aux Francouvertes sa pop néo-soul, mariant poésie et « woo ! », à travers des chansons tirées de son premier album Vert de lichen, qui paraîtra bientôt.
Pour Kat Pereira, Muhoza et sa troupe et Leone Volta, il s’agit de leur première participation aux Francouvertes. « Je lançais mon projet, j’ai vraiment hésité à m’inscrire. Il y a des gens qui me mettaient en garde de lancer mon projet dans ce cadre-là », explique Pereira.
« Avec raison, ça peut être vraiment un casse-cou de se présenter et d'être jugée directement. Mais j'avais un bon feeling. Et comme je le voyais comme une vitrine, je me disais que c’était un accès accéléré aux médias, au public, à l'industrie. Je me suis dit "on se lance, puis on verra" », enchaîne-t-elle.
Alors que l’ultime étape du concours approche à grands pas, les artistes se remémorent leurs premières soirées des phases de préliminaires, amorcées le 10 mars dernier.
« C’était nouveau pour nous de jouer dans un concours, de un, puis dans une salle comme le Lion d'Or, donc avec les commanditaires et les caméras. Puis on est rentrés là un peu avec la tête froide, on faisait juste notre show de manière un peu naïve », raconte Muhoza.
L’expérience des demi-finales, en revanche, était bien différente : « Quand on a su qu'on faisait les demi-finales, là, on s'était un peu plus préparés. On a fait une nouvelle chanson justement pour ça, on arrivait avec plus de préparation.»
Leone Volta a vécu une expérience similaire : « On s'est retrouvés premiers, pis là, il y a quand même une pression qui s’est installée. Fait qu'aux demi-finales, j'étais vraiment dans ma tête. Pis je pensais aux commentaires aussi. »
Le palmarès, mis à jour chaque soir, repose à 50 % sur l’évaluation d’un jury et à 50 % sur la note attribuée par le public. « C’est le seul événement où il y a un public qui laisse des commentaires auxquels tu as accès, tu ne vois pas ça ailleurs », soutient Muhoza. Comme tous les commentaires sont remis aux participants, il est parfois difficile de déterminer lesquels écouter et lesquels ignorer, un sentiment que l'on retrouve chez chacun.
Bien que les spectacles constituent une part importante du concours, les apprentissages retenus par les trois finalistes englobent bien plus que la scène : « J’ai surtout appris que j'étais capable de gérer le stress et le concours », explique Kat Pereira. « J’ai aussi appris que j’étais capable de gérer un projet, puis d'organiser des répétitions… tout le côté production, gestion, projet, c’est quelque chose ! » enchaîne-t-elle.
Assis à côté de la chanteuse, Leone Volta acquiesce : « C’est là le gros de la job au final. Le show, c’est une demi-heure. [...] C’est un gros apprentissage quand même là-dessus. »
De son côté, Muhoza ajoute une autre réalisation marquante rendue possible grâce au concours : « J’ai appris que je pouvais en faire un job. Au début, j’y croyais pas vraiment, je me disais “il y a peut-être un jour je vais m’arrêter”, mais finalement je dois travailler encore plus fort parce que c’est juste le début. C’est un gros concours, mais c’est juste le début de ma carrière. »
Après s’être rappelé qu’il ne reste que « quelques dodos » avant la grande finale au Club Soda, Muhoza, Leone Volta et Kat Pereira prennent un moment de recul pour réfléchir aux rêves qu’ils nourrissent à la suite de l’aventure des Francouvertes.
« Je me souhaite de trouver l’équilibre sain avec la vie d’accompagnatrice, puis le projet que je mène. C’est sûr qu’il faut travailler fort, mais que ça puisse être capable de trouver un peu une pérennité dans ce projet-là, puis que ça reste sain mentalement », souligne Kat Pereira.
Pour Leone Volta il s'agit d'être capable d’en vivre. « De faire des collaborations aussi. J’aime beaucoup travailler, j’aime beaucoup le cinéma et le théâtre. C’est le genre de collaboration qui me tenterait. »
Enfin, Muhoza relève un souhait simple, mais essentiel : « La santé, je pense que c’est important la santé. On peut se mentir, si tu te sens pas bien, ça va se faire ressentir dans tes projets. Puis [ce serait] de continuer à collaborer avec les mêmes personnes avec qui je collabore en ce moment. »
Les Francouvertes sont une vitrine pour les artistes émergents et un tremplin vers des projets plus vastes. Cette aventure tire bientôt à sa fin, mais les trois artistes ont l’entregent et des projets musicaux qui offrent la promesse de les revoir dans d’autres événements, et bien vite.
La finale aura lieu le 12 mai, au Club Soda. Retrouvez toute notre couverture du concours-vitrine sur ce lien.