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Ariane Roy dévoile ce vendredi 21 mars son nouvel album Dogue, laissant au public découvrir l'animal sauvage endormi qu'elle laisse enfin s'émanciper de ses chaînes.
Il s'agit de son deuxième album, après medium plaisir, qui a connu un succès monstre et lui a d’ailleurs valu un prix de Révélation de l'année au Gala de l'ADISQ en 2022. Dogue, qui représente la délivrance de l'animal qui sommeille au cœur de l’artiste, explore une tout autre facette de la chanteuse, prête à se montrer sous un nouveau jour à son public. « On est vraiment ailleurs. C'est peut-être un peu plus sombre. C'est plus dense par moments, c'est un album qui est très affirmatif. »
Sans nécessairement vouloir se détacher de son premier album, dont elle est encore très fière, Ariane Roy désirait simplement créer un univers plus mature, célébrant l’évolution humaine et musicale qu’elle a traversée depuis le début de sa carrière. « Le premier album est sorti lors de mon début vingtaine, le deuxième à ma fin vingtaine, il y a des choses qui se passent en presque une décennie ! », exprime la femme de 28 ans. « J’ai développé ce côté de moi qui a envie d’exister avec un peu moins d’excuses, un peu moins de doutes. »
En effet, toute la fougue qu’elle dégage à travers son nouveau long-jeu de dix chansons cache également encore une part de doutes, mêlée à un sentiment d’imposteur qui, selon Roy, ne disparaîtra jamais vraiment, et ce, malgré le succès qu’aura connu la chanteuse au fil des années. « Ça reste que je suis une personne qui doute. Je pense aussi que le doute, c’est correct. C’est un moteur et une façon de se remettre en question, de ne rien prendre pour acquis. »
À écouter comme une trame narrative, Dogue est une véritable invitation dans l’univers caché d’Ariane Roy, offrant à son public la clé de son royaume. « Si je devais attribuer un genre cinématographique à mon album, ce serait un film d’action », dit-elle. Écrit en un an, l’album a été imaginé avec cohérence et attention. En effet, en compagnie de son équipe, la chanteuse a déterminé avec minutie l’histoire autour de son album, que ce soit le visuel, les paroles ou les vidéoclips.
En débutant l’album avec la chanson Dogue, on peut imaginer la femme ouvrir la cage de la bête, avec une entrée en jeu mordante. Explorant une musicalité électronique, s’amusant avec les synthétiseurs, les sons et les voix, elle confie ne jamais avoir autant crié que sur son nouvel opus. Libérant ainsi des thèmes comme le désir d’être remarquée par des hommes plus âgés dans Tous mes hommages, le sentiment de pression que lui fait ressentir le milieu musical dans Coule, ou encore la célébration de l’animal que, biologiquement, nous sommes tous.
Ariane Roy transporte son public de chanson en chanson de manière confrontante et décomplexée jusqu’à sa dernière chanson, Berceuse, qu’elle voit comme une belle finalité à l’histoire de Dogue. « L’album se referme vraiment sur quelque chose de super introspectif où on est beaucoup plus en contemplation et on se dépose », dit-elle.
Dogue explore l’émotion de la colère sous toutes ses déclinaisons, notamment dans la frustration du sentiment d’impuissance qui l’habite face aux injustices de l’ère contemporaine. Ainsi, son second album est plus porté vers le monde extérieur, alors que medium plaisir s’avérait plus introspectif. « L’affirmation de la colère, c’est aussi des choses qui ressortent dans notre rapport aux autres et à soi », affirme Roy.
Selon l'interprète, la colère est également une émotion plus souvent attribuée au genre masculin, il était donc important pour elle de se la réapproprier à sa manière. « Puis chienne, c’est un mot qualifié comme vulgaire, comme violente. C’est pas beau une chienne, c’est mal aimé, alors que le chien a une figure loyale et fidèle que tout le monde aime », exprime-t-elle. « J’ai eu donc beaucoup de plaisir à intégrer cet archétype dans l’album, il y a beaucoup d’autodérision. »
Le processus créatif de Dogue a également été très différent pour l’artiste, qui a pris des pistes qu’elle n’avait pas l’habitude d’emprunter. Par exemple, ayant le réflexe de composer la musique avant les textes, cette fois-ci, les paroles ont été rédigées avant d’imaginer la mélodie qui allait les accompagner. Ariane confie également avoir réfléchi à ce à quoi allait ressembler son spectacle en créant Dogue. « Je ne fais pas nécessairement ça, mais ici, oui. J’ai vraiment imaginé le show. »
D’un genre musical plus dansant avec une composition plus théâtrale, il est facile d’imaginer le plaisir qu’aura l’artiste à transposer son projet sur scène. « J’aime ça aussi imaginer l’album et le spectacle comme deux territoires distincts, en faire deux versions un peu différentes. » Débutant sa tournée en avril prochain, elle souhaite faire vivre son nouvel album sur scène et que les gens puissent s’y rattacher.
Dogue, qui est maintenant disponible sur toutes les plateformes, permet donc au public de redécouvrir Ariane Roy sous une lunette plus affirmée, où elle se permet une audace et une liberté qui ne peuvent laisser indifférent. À écouter morceau par morceau, l’écoute de son nouveau projet est délicieuse, et il est facile de remarquer toute la minutie que l’artiste a mis dans les détails de son projet, dévoilant ainsi la nouvelle ère d’Ariane Roy, qu’il est un plaisir de retrouver. Maintenant que l’animal est relâché, il est difficile de s’imaginer qu’il s’arrêtera un jour.
Pour rester à l'affût des dates de tournée d'Ariane Roy, c'est juste ici.