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La pandémie que nous connaissons actuellement a forcé de nombreux secteurs à se digitaliser rapidement, et le monde du spectacle n’y a pas échappé. En témoignent les dernières initiatives de la renommée Comédie Française, qui a récemment mis à disposition des pièces de théâtre en ligne et des contenus pédagogiques, afin de pallier la baisse de ses activités.
L’angoisse est tout de même palpable pour le secteur souvent décrit comme étant le dernier pouvant reprendre ses activités face à l’épidémie.
Les acteurs de théâtre et la technologie s’adaptent
Les témoignages d’acteurs sont révélateurs des challenges provoqués par la crise sanitaire. Selon le témoignage Christine Skorupa, jeune actrice officiant dans une représentation de Lady MacBeth, il est plus complexe de faire ressentir une émotion à une audience à travers une vision Zoom, d’où le challenge pour les acteurs de jouer en ligne en étant tout aussi expressif qu’en format classique. Les représentations en ligne, tout comme les films à la demande en ligne, peuvent être difficilement accessibles du fait d’un grand nombre de connexions, limitant la bande passante. L’utilisation d’un logiciel VPN peut permettre dans ce cas un visionnage beaucoup plus confortable et sécurisé. L’adaptation de format classique à des formats numériques exige des trésors de créativité de la part des producteurs et des metteurs en scène, afin de compenser la perte artistique des effets auxquels les spectateurs auraient assisté en réalité.
Théâtres et cinémas aussi prisés qu’en danger
Plusieurs enjeux semblent se présenter aujourd’hui dans le monde du théâtre. La numérisation des contenus proposés à l’audience semble inéluctable. La fermeture des salles de théâtre a entraîné des pertes financières inédites, et la priorité est donc de stopper l’hémorragie en vendant des contenus d’une manière différente.
La monétisation des contenus, de la même manière que pour le monde de la presse ou du cinéma, est devenu réellement problématique et source d’une immense perte de revenus pour le monde du théâtre. Même si l’alternative d’une présence web demeure la plus intéressante, les GAFAM captent à ce jour la majeure partie du trafic, des contenus diffusés et des revenus publicitaires. Les gouvernements européens et canadiens, conscients des enjeux autour des GAFAM, entraînent désormais autant de batailles juridiques que de tentatives d’accords amiables pour tempérer leur impact sur la monétisation des contenus de secteurs vulnérables.
Anticiper la reprise post-covid est aussi incertain qu’indispensable : là est tout le paradoxe. Le théâtre bénéficie d’un public fidèle, et impatient de se rendre en salles dès leurs ouvertures. Malgré tout, la concurrence sera féroce dès la reprise des représentations, et le théâtre, le cinéma et les fournisseurs de vidéos à la demande se livreront une guerre sans merci afin de capter le plus de parts de marché possibles.
Cinéma & télévision : les caméras tournent
Suite au premier confinement, les propriétaires de salle de cinéma appréhendaient beaucoup la réouverture des salles de cinéma. En septembre 2020, celles-ci ont malheureusement enregistré une baisse de fréquentation de 60% comparativement à septembre 2019. Tout comme pour le monde du théâtre, les défis se présentant aujourd’hui au 7ème art sont inédits :
- L’inertie des tournages a tristement contribué à la baisse des fréquentations des salles de cinéma, puisque de nombreux tournages ont été annulés pour des raisons sanitaires.
- Outre la santé très fragile du cinéma français et québécois, l’absence très longue de blockbusters américains à l’affiche des cinémas contribue à les rendre beaucoup moins rentables.
- La baisse des revenus des salles les placent aujourd’hui en position particulièrement précaire financièrement. En Europe, la France demeure l’un des seuls pays européens à avoir lancé un plan de relance à destination du monde de la Culture et incluant des mesures à destinations des salles de cinéma. A travers ce plan, 165 millions d’euros d’aides ont été alloués au cinéma et à l’audiovisuel.
- La monétisation des films demeure incertaine : de la même manière que les GAFAM pour d’autres secteurs, les plateformes de vidéos à la demande captent de nombreuses parts de marché. Cette monétisation doit être pensée différemment pour être à l’avenir un vrai tremplin pour l’industrie cinématographique, plutôt qu’un fardeau.
- Faisant écho au théâtre, la numérisation du cinéma est aussi devenue indispensable. Les producteurs prennent désormais l’habitude de monétiser leurs contenus grâce aux plateformes de vidéos à la demande.
Pour accéder à vos contenus préférés en toute sécurité, l’utilisation d’un logiciel VPN est préconisée, autant pour optimiser la qualité de votre connexion que pour sécuriser vos comptes et données.
Sources :
