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Ce mardi 17 septembre 2024, le Centre Bell de Montréal a vibré au rythme des compositions cinématographiques d’un des plus grands maîtres de la musique moderne : le célèbre Hans Zimmer. Connu pour ses compositions emblématiques qui ont marqué le cinéma et hissé certains films au rang de chefs d'œuvres, Zimmer a offert un spectacle qui a dépassé les frontières de l'audiovisuel, captivant un public hétéroclite venu célébrer l'art de la musique.
En tant que cinéphile et fan inconditionnelle d'Hans Zimmer et de ses compositions, je rêvais depuis longtemps d'assister à ce show mythique. Car oui, quand certains écoutent du rap, de la techno, ou encore de la pop, moi j'écoute du Hans Zimmer. En marchant, en travaillant, dans les transports, pour m'endormir. Ses compositions m'accompagnent depuis bien longtemps et j'attendais ce spectacle avec impatience. Mes attentes étaient hautes, je dois l'avouer.
Dès mon entrée dans la salle, l'ambiance est folle, le public a grande hâte. Le concert débute tout en douceur jusqu'au moment où le rideau s'ouvre sur les artistes, tous de noir vêtus.
L'ambiance s'électrise, chacun des musiciens est possédé par son instrument et vit la musique à la place de la jouer. Hans Zimmer se tient au milieu de son orchestre - si tant est qu'on puisse le qualifier ainsi - un grand sourire aux lèvres.
Parlons d'ailleurs de cet orchestre particulier. Car oui, le célèbre compositeur allemand aime innover. Son approche est audacieuse, car elle mêle l'intensité de l'électro à la richesse de la musique orchestrale.
Tout au long de son show, les violoncellistes et violonistes occupent une place centrale, elles sont les véritables vedettes du spectacle rendant les performances profondément émotionnelles et bouleversantes. Oui, j'ai pleuré approximativement treize fois durant les trois heures de spectacle, de joie, d'émotion ou de nostalgie.
Hans Zimmer excelle dans l'art de repousser les limites de la musique symphonique et de proposer des tableaux à la fois puissants, doux et captivants.
Il faut dire qu'il est accompagné de véritables virtuoses. Il prend d'ailleurs le temps, entre deux morceaux et quelques anecdotes, de présenter chacun de ses musiciens en rendant hommage à leur talent et en leur témoignant toute son admiration.
J'ai perçu tout au long du spectacle l'extase d'un homme qui voit ses compositions prendre vie grâce à des magiciens de la musique. Je trouve ça presque insensé de réaliser que toutes ces sonorités sortent de l'esprit d'un seul homme.
Une mention spéciale aux violoncellistes, et en particulier à Tina Guo sur le passage de Pirates des Caraïbes, le final de la première partie. À ce moment précis, je me suis sentie transportée dans l'univers du film. Tina était hypnotisante. Chaque geste était animé, chorégraphié. Elle vivait littéralement sa musique.
La soirée a culminé avec une série de morceaux mémorables, dont l'incontournable « Now We Are Free » de Gladiator interprété par Lisa Gerrard, la bande originale du film Dune qui plaçait en majesté la belle Loire Cotler et le mythique « Day One », thème principal du film Interstellar.
Enfin, le point d'orgue de la soirée était le dernier morceau : « Time », tiré du film Inception interprété par Hans Zimmer au piano et Rusanda Panfili au violon. Un moment suspendu dans le temps qui m'a profondément touchée.
Le seul point sur lequel j'émets des réserves est peut-être la scénographie, que j'ai trouvée quelque peu surfaite et peu immersive. Les écrans géants auraient pu projeter des extraits de films pour plonger davantage le public dans les univers cinématographiques. J'ai par ailleurs préféré des tableaux simples et épurés, comme celui du passage d’Interstellar, à la mise en scène faussement spectaculaire de Dune. Une atmosphère intimiste, immersive et poétique aurait non seulement renforcé l'émotion, mais aussi permis au public de s'évader plus librement dans l’univers du compositeur.
En conclusion, le show de Hans Zimmer est une célébration de la musique de film qui parvient à émouvoir et à captiver un public hétérogène. Avec des arrangements audacieux et une orchestration spectaculaire, il offre une expérience mémorable qui dépasse les frontières entre la musique classique et contemporaine. Bien que certains aspects de la scénographie m'aient paru être trop chargés, des passages ont très largement marqué mon esprit et témoignent du génie créatif de Zimmer. Si j'en ai l'occasion, je foncerai revoir ce show sans aucune hésitation !