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Vendredi 27 décembre au Centre Bell, c’était soir de première montréalaise de OVO — un merveilleux spectacle du très créatif Cirque du Soleil — qui tiendra l’affiche jusqu’au 5 janvier 2025 et qui nous plonge dans l’univers grouillant et foisonnant d’activités d’insectes intrigués par la présence d’un œuf mystérieusement apparu au beau milieu de leur écosystème.
« Le nom OVO signifie œuf en portugais. Ce symbole intemporel du cycle de la vie et de la naissance de nombreux insectes représente le fil conducteur du spectacle. »
L’apparence et le comportement des insectes ont guidé les concepteurs de la très dynamique mise en scène et des enlevantes chorégraphies (Deborah Colker), de l'enveloppante et omniprésente musique (Berna Ceppas), des pertinents maquillages (Julie Bégin), des colorés et inventifs costumes (Liz Vandal), des fonctionnels décors et accessoires (Gringo Cardia), des judicieux éclairages (Éric Champoux), des évocateurs environnements sonores (Jonathan Deans), de l’équipement et des indispensables gréements acrobatiques (Fred Gérard), et des époustouflantes performances acrobatiques (Philippe Aubertin). Bref, c’est toute une équipe de créateurs fort inspirés qui a pondu OVO, une autre électrisante réalisation circassienne.
Comme pour tout spectacle du Cirque du Soleil, l’action repose sur une imaginative histoire plutôt tarabiscotée dont les rebondissements ne sont pas nécessairement évidents à la seule vue des différents numéros qui nous sont présentés et qui, de toute manière, se suffisent parfaitement à eux-mêmes tellement ils sont colorés et spectaculaires. C’est d’abord et avant tout une succession de formidables numéros, d’exploits physiques, mettant l’accent sur les performances humaines dans un enrobage théâtral dont une majorité de spectateurs ignore les subtilités inscrites au scénario mais qui les laissent néanmoins bouche bée devant un tel étalage de virtuosité.
Elle est jouée en direct par un ensemble de sept musiciens. « Pour créer la partition musicale d'OVO, Berna Ceppas a combiné les sons de bossa nova et de samba avec du funk et de la musique électro. Le résultat ? Un véritable survol des différents types de musiques brésiliennes… incluant bien sûr, beaucoup de percussion dans la partition ! » À mon humble avis, qui n’engage que moi et ne force donc l’adhésion de personne, cette musique quelque peu tapageuse ne surpasse pas en qualité et lyrisme celle de l’envoûtante Alegría, par exemple, qui a acquis le statut de véritable tube, mais elle fait le travail et répond aux besoins d’OVO sans toutefois créer de vers d’oreille au passage.
On nous présente un total de dix numéros « majeurs » fort impressionnants durant ce spectacle d’une durée de 2 h 25 incluant un entracte de 25 minutes.
Ça va du numéro d’équilibrisme d’ouverture, en solo, jusqu’à la finale du mur d’escalade combiné à des sauts sur trampoline et matelas exécutés par une douzaine d’acrobates, en passant par trois poétiques numéros de sangles aériennes (dont un en duo et deux en solo), d’hypnotiques diabolos lumineux qui ne sont pas sans évoquer des lucioles, des antipodistes chinoises qui jonglent objets et personnes avec les pieds, de trapèze par un groupe de dix voltigeurs qui n’ont pas froid aux yeux, de glissades, sauts et équilibrisme sur mâts chinois, d’équilibrisme sur fil mou, et de contorsion.
Entre chacune de ces saisissantes performances athlétiques et artistiques, la troupe d’augustes y va de ses bouffonneries qui ne m’amusent guère mais semblent néanmoins plaire à la foule, ou à tout le moins aux enfants. Personnellement, je préférerais que ces nécessaires interludes utilitaires, qui se veulent être comiques et divertissants entre deux attractions majeures, soient plutôt meublés par des musiciens, magiciens, fakirs, jongleurs, cracheurs de feu, lanceurs de couteaux, etc. Mais, tradition oblige, je ne crois pas que ce soit demain la veille que disparaîtront les bouffons. Grand bien leur fasse à ceux qui les apprécient !
Franchement, tout le spectacle au grand complet est un coup de cœur tellement c’est une flagrante et éclatante réussite. Mais si je dois absolument choisir quelques numéros, j’opte, en première partie, pour le renversant numéro de jonglerie des antipodistes et pour le périlleux numéro de haute voltige des dix intrépides trapézistes. En deuxième partie, mes préférences vont au sensationnel équilibriste sur fil mou et à la fascinante contorsionniste.
J'avoue avoir également eu un solide coup de coeur pour le numéro burlesque de l'espèce de chenille à poil quadrupède qui se meut en mode slinky. Dommage que je n'en aie pas de photo à vous présenter.
Visitez le site internet du Cirque du Soleil pour en apprendre davantage sur ses multiples et prestigieuses réalisations, ses géniaux concepteurs et artisans et pour vous procurer des billets afin d’assister à ce spectacle du tonnerre.