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Jeudi 15 mai, sous le Grand Chapiteau dans le Vieux-Port de Montréal, c’était la première médiatique de LUZIA qui s’est donné pour mission de nous entraîner dans son fort divertissant et coloré Mexique imaginaire.
D’abord présentée à Montréal pour la première fois en 2016, cette 38e production du Cirque du Soleil (depuis 1984) — d’une durée de 125 minutes, incluant un entracte de 25 minutes — sera à l’affiche dans le Vieux-Port jusqu’au 25 août 2025.
Le dossier de presse nous informe que « Poétiquement guidé par la lumière (luz en espagnol) et la pluie (lluvia), LUZIA raconte la rencontre d’un voyageur avec la culture, la nature et la mythologie d’un pays éblouissant habité par une ménagerie de personnages mystérieux. Rafraîchissant et surprenant, LUZIA captive en incorporant artistiquement un rideau de pluie aux disciplines acrobatiques — une première pour une production de tournée du Cirque du Soleil. »
Le spectacle se compose de 17 imaginatifs tableaux tout aussi colorés les uns que les autres et incorpore encore et toujours une musique et des chansons originales, toutes en espagnole cette fois-ci. Les musiciens sont particulièrement mis de l’avant dans cette production, les cuivres en particulier et tout spécialement la trompette, instrument que j’adore. Ils sont régulièrement présents directement sur scène, plutôt que d’être toujours confinés à l’arrière-scène, incorporés à différents numéros. En plus d’être fort audibles, et même parfois tonitruants grâce à une sonorisation survitaminée, ils sont des plus visibles et appréciés.
Entre les attractions majeures, on retrouve les habituelles, voire incontournables (?) bouffonneries, dont je me passerais bien volontiers mais qui semblent néanmoins plaire à une majorité de spectateurs, même si ces badineries s’étirent souvent en longueur. Je préférerais que ces nécessaires temps de transition, entre deux numéros majeurs, soient plutôt remplis par des hommes-orchestres, funambules, fakirs, magiciens, hommes forts, lanceurs de couteaux, avaleurs de sabre, cracheurs de feu, etc. Mais ce sont les clowneries qui semblent avoir définitivement la cote au chapitre des attractions circassiennes intercalaires. Tous les goûts sont dans la nature.
Parmi les sensationnels numéros proposés on retrouve de grands classiques : sangles aériennes, équilibrisme, sauts acrobatiques au sol ou sur appareils, roue Cyr et trapèze, jonglerie (avec ballons et quilles), mâts chinois et pôles, contorsions et balançoires.
Naturellement, tous ne sont pas d’égal intérêt, les degrés de dangerosité ou de difficulté variant grandement. Suivant mes préférences et goûts personnels, qui n’engagent que moi et ne forcent donc l’adhésion de personne, mes coups de cœur sont allés aux numéros intitulés Football danse, Jonglerie, Contorsion et Balançoire russes.
Football danse met en vedette deux footballeurs qui manipulent des ballons (de type soccer) avec leurs doigts, mains, bras, pieds, jambes et tête avec une habileté tout simplement prodigieuse. Alors que jonglerie, avec des quilles, met en scène un artiste qui démontre une extraordinaire dextérité et une vitesse d’exécution époustouflante.
Avec Contorsion nous devenons les témoins éberlués des exploits d’un contorsionniste doté d’une souplesse corporelle surnaturelle. Ce grand et svelte « extraterrestre » plie ses membres et sa colonne vertébrale dans des positions que même le Créateur de l’univers n’avait pas envisagées pour l'être humain.
Les Balançoires russes nous procurent des moments de frisson, mélange de crainte et d’admiration, alors que des acrobates — que dis-je? Des voltigeurs! — sont tour à tour propulsés dans les airs, à partir de l’un ou l’autre de deux balanciers, et en profitent pour surmultiplier les pirouettes aériennes avant de retomber sains et saufs sur leurs deux pieds. On se surprend donc à craindre pour leur sécurité tout en admirant leurs intrépides prouesses lorsqu’ils se propulsent d’un appareil en mouvement à l’autre.
En fait, en plus de mes coups de cœur, tous les numéros valent vraiment le coup d’œil et suscitent l’émerveillement, notamment le numéro des Sangles aériennes mettant en vedette un athlète à la force et à la musculature imposantes; même remarque pour l’artiste qui réalise le vertigineux Équilibre sur cannes. Deux physiques imposants qui en jettent.
La troupe qui s’exécute aux Cerceaux chinois sur tapis roulants nous en met également plein la vue par sa vitesse d’exécution, le nombre de participants et les nombreux sauts qu’ils exécutent dans différentes positions.
Certains numéros sont en partie exécutés sous la pluie, ce qui ajoute évidemment à la difficulté de la prestation, et un moment magique du spectacle est atteint lorsque des projections apparaissent sur un rideau d’eau.
Les costumes, encore une fois, sont le résultat d’une imagination débordante et le massif et imposant disque solaire est un élément de décor aussi spectaculaire que mémorable.
Si l’art du cirque est votre tasse de thé, toutes les productions du Cirque du Soleil sont des incontournables, à voir absolument, et LUZIA ne fait certes pas exception à la règle.
Apprenez-en davantage sur LUZIA en accédant au site internet du Cirque du Soleil et profitez-en pour vous gâter en vous procurant des billets pour cette autre sensationnelle réalisation.