Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Des milliers de personnes ont décroché le téléphone pour L’Appel Montréal hier, le 30 mai, en fin de journée au Parc olympique. Un festival co-présenté par la tête d’affiche de la soirée, Half Moon Run, ainsi que par evenko qui s'est déroulé sous le crépuscule montréalais. Une première édition d’un événement musical sur une journée.
Sur l’esplanade, deux scènes était mises en place pour les huit artistes qui allaient se produire pour l’occasion. À vrai dire, c’est plutôt une grande scène principale et un petit chapiteau qui ont accueilli de la fin d’après-midi jusqu’en soirée les différents artistes présents.
La journée débute avec Sandra Contour et Alex Nicol. C’est la chanteuse qui ouvre le bal sous un soleil plombant. La Scène B est relativement bondée pour la prestation de Nicol. Les deux artistes donnent le ton pour un événement où les répertoires de la journée en spectacle sont globalement homogènes.
C’est après les deux premiers numéros que la première transition se fait pour le coup d’envoi de la grande scène avec Ariane Roy. L’artiste à l’habitude d’amener une énergie en performant et c’est d’ailleurs ce qu’elle fait avec ses musiciens.
Ariane Roy annonce qu’elle est actuellement en train d’écrire son deuxième album, raison pour laquelle elle n'a pas eu la chance de parcourir la province pour performer sur les différentes villes. La compositrice-interprète prend donc un plaisir à jouer ses morceaux avec vigueur. La foule partage le sentiment, notamment pendant Fille à porter qui est accompagné d’une séquence de guitare appréciée par le public.
Après le passage en douceur de Gabrielle Shonk et sa cravate sur la petite scène, c’est au tour de Nick Hakim de monter sur les planches avec ses musiciens. Au piano, le New-Yorkais ramène l’ambiance plus détendue de la première partie du festival. Charmé par la ville et la drôle de forme du Stade olympique, il rend la pareille au parterre avec des morceaux de son premier projet Green Twins, mais aussi de son plus récent album Cometa.
L’expérience L'Appel Montréal prend du sens avec la chanson Needy Bees qui se marie au ciel de plus en plus rosé. Toutefois, le désir grandissant de voir les têtes d’affiche se fait sentir en cette fin de spectacle qui a ses longueurs.
Men I Trust arrive sur scène en force, ou en douceur, avec Show Me How. La chanteuse Emmanuelle Proulx envoûte le Parc olympique avec sa dreamy pop qui se mélange très bien à toutes les autres prestations de la soirée. Évidemment, on ne parle pas ici de bêtes de scène qui donnent une onde de choc. Il s’agit toujours de l’ambiance assez constante de L'Appel Montréal. Ceux qui se déplaçaient pour crier et danser n’ont jusqu’à maintenant pas atteint leurs objectifs. Le trio de musique indie fait résonner un son unique dans le parc olympique. La guitare électrique hypnotise et la basse de Jessy Caron relaxe pour donner lieu à quelque chose de parfait pour les oreilles.
La formation québécoise conclut pour laisser place au DJ CRi, artiste qui diffère du reste de la programmation et qui est présent sur scène assez brièvement. Pour trente minutes, l’artiste électro doit rehausser l’ambiance et l’énergie avant le gros numéro de fermeture. Tâche qui n’est pas nécessairement évidente après le passage de Men I Trust et leur bedroom pop. La foule réagit majoritairement bien à ce changement drastique de style musical. Celui qui est aux platine célèbre son anniversaire et donne tout devant les milliers de personnes qui commencent à se décoincer. La deep house a raison de plusieurs festivaliers, mais trente minutes, ce n’est pas beaucoup pour dégourdir des gens qui ont écouté du indie folk et de la pop tranquille alternative toute la journée. Au final, c’est assez pour préparer L'Appel Montréal au spectacle principal de l’événement.
Half Moon Run embarque sur scène tout sourire en saluant tous les gens qui ont embarqué dans cette idée de festival. Le trio débute avec You Can Let Go et Hotel in Memphis accompagné de violons. Ils enchaînent avec 9Beat, Razorblade, Flesh and Blood et Seasons of Change. Les trois membres du groupe semblent heureux de la réussite de leur événement, mais encore plus de jouer devant une énorme foule qui les écoute attentivement. Les virtuoses se donnent pour l’occasion en démontrant tout l’étendard de leur talent.
Dylan Phillips se donne corps et âme sur la batterie et prend le contrôle du piano qui apparaît après Call Me in the Afternoon, morceau qui fait réagir avec beaucoup d’excitation le public. Conner Molander, rockant son fedora en cuir, fait part de ses talents au clavier, à l’harmonica et au piano. Pour ce qui est du chanteur Devon Portielje, il joue de la guitare pour la majorité du spectacle en poussant des notes gracieuses de A à Z de la performance. Cela ne l’empêche pas d’embarquer sur les percussions aussi et de créer des moments captivants.
She wants to know est jouée par les musiciens et la foule aurait été satisfaite dans le cas où ce serait la fin, mais le groupe demande au parterre d’accueillir une invitée spéciale. C’est à ce moment que Charlotte Cardin fait son entrée sur scène pour interpréter Fix You de Coldplay. Pourquoi cette chanson? On ne le sait pas, mais les chanteurs forment tout un duo. La diva québécoise enchaîne avec son titre Daddy qu’elle fait dans une tonalité plus basse pour permettre au chanteur de Half Moon Run de l'accompagner. Il feront par la suite Grow into Love pour conclure la collaboration sur la scène principale. Comme ils se devaient de le faire, la formation quitte les planches, pour revenir quelques secondes plus tard et clore sur leur succès Full Circle.
L’Appel Montréal a réussi à ramener une clientèle unique qui se distingue de celles qui fréquentent les différents festivals dans la région. C’était un succès, pour ce qui pourrait être la première édition de quelque chose qui perdurera dans les années qui viennent.