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Ils étaient nombreux, ce mercredi 19 juin, à braver non pas la tempête, mais la chaleur extrême qui s’abattait sur la région pour aller rire et crier au Philippe Brach Show. L’artiste accompagné de son pichet d’eau a abordé la soirée avec des touches d’humour et un certain chaos qu’on lui connaît bien.
Philippe Brach, vêtu d’un peignoir avec quelques oursons et d’un chapeau orange ressemblant à un champignon, était fort impressionné du nombre de personnes s’étant déplacées, les qualifiant de « joyeux débiles » tout en les félicitant de s’être déplacé dans le plus gros îlot de chaleur de l’île de Montréal.
Son attitude et son humour tout au long de la soirée ont su tirer du public maintes et maintes fois des rires et des applaudissements.
L’artiste, inépuisable, a joué avec aplomb ses chansons telles que Nos bleus désirs, Né pour être sauvage ou encore Tic tac.
La mise en scène sobre laisse les écrans géants en arrière attirer notre regard. Tout au long de la soirée, les images en arrière étaient projetées en direct grâce à plusieurs cameramen en combinaison d’espions noire qui, eux aussi, ont bravé la chaleur pour donner lieu à de belles séquences depuis le public ou depuis la scène, à la manière d’un reportage.
Un reportage-film où les vedettes étaient en grande majorité les personnes du public, qui n’hésitaient pas à tirer des grimaces et à danser.
Philippe Brach s’est aussi entretenu à quelques reprises avec son auditoire et nous a bien fait rire.
Au cours de la soirée, deux invités ont eu le plaisir de fouler les planches de la Scène Bell pour y interpréter chacun une chanson de leur cru. À la manière d’un présentateur de talk-show, Philippe Brach introduit Population II en fixant la caméra, à genoux et à plusieurs reprises.
Il présente ses invités en faisant les éloges d’Électrons libres du québec, le premier album du groupe basé à Montréal, qui viendra d’ailleurs interpréter C.T.Q.S., chanson tirée de ce dernier.
Il a accueilli plus tard Lisa Leblanc et son Chiac Disco pour Gossip, en la présentant, tradition oblige, à la manière d’un présentateur, toujours en fixant la caméra.
On assiste à un Brach déchaîné et comique, un petit plaisantin qui entrecoupe ses chansons de quelques paroles et de rires de pirate (c’est la manière la plus précise de décrire cela).
L’artiste qui avait fait son grand retour dans la musique l’an passé a aussi chanté Alice, que le public a repris à l’unisson.
Philippe Brach n’en a pas oublié son génie qui frôle parfois le rire de malaise en enfilant un casque de vélo recouvert de fausse herbe et de champignons auquel était greffée une caméra.
Le public réalise, abasourdi, que cette caméra affiche sur tous les écrans le visage en un gros plan kitsch recouvert d’une lumière rouge de l’artiste qui s’empresse de chanter Ôk Canada, sa version downtempo de l’hymne national qui fût visuellement étrange et tordante.
Heureusement (ou malheureusement ?), ce casque remplira sa fonction uniquement durant cette chanson.
Avec un peu plus de sérieux, lors de la dernière chanson a cappella Bonne journée, Philippe Brach emporte le public avec lui pour claquer des doigts ou frapper des mains, un beau moyen de finir ce concert difficile à définir précisément.
Après avoir fait ses au revoir à la Place des Festivals et pendant que le public se vidait peu à peu, le concert n’est pas tout à fait terminé, un dernier cameraman suit l’artiste jusque dans les coulisses, captant ses accolades avant de se couper pour de bon. Un concert pas comme les autres qui détend l’atmosphère et qui nous a presque fait oublier la grande chaleur. Retrouvez toute notre couverture du festival ici.