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Mercredi 18 juin, Ariane Roy a déchaîné une Club Soda dans le cadre des Francos de Montréal. Malgré la chaleur étouffante et les menaces d’orage à l’extérieur, c’est à l’intérieur que les éclairs ont frappé. Devant une salle comble, l’artiste a livré un concert électrisant et maîtrisé, lançant en beauté son nouvel album Dogue.
Avec la sortie de son deuxième album Dogue, Ariane Roy a signé un opus un peu plus sombre et différent de son premier album medium plaisir (2022), comme elle nous l’avait expliqué en entrevue.
C’est un album où elle se permet de libérer sa colère et de lâcher l’animal en elle, chose qu’elle a parfaitement faite au Club Soda, notamment lors d’Agneau, moment marquant où elle arborait un masque de caniche, sous les acclamations du public et un jeu frénétique de lumières.
Si à l’extérieur les festivaliers et festivalières étaient aux prises avec une chaleur étouffante et des menaces d’orage, le public du Club Soda, lui, a fait face à une tempête survoltée nommée Ariane Roy. Portée par une foule dense et enthousiaste, la chanteuse a offert un déferlement d'énergie. Cris, sauts, danse : la salle vibrait du fond jusqu’à l’entrée.
L’auteure-compositrice-interprète s’est lancée avec sa chanson titre, Dogue, qui déferlait déjà les passions des fans dans le pit. Durant toute la durée du concert, Ariane Roy s’est imposée avec classe et dynamisme, proposant des petites chorégraphies et gestes bien placés.
En arrière-scène, trois longues bandes blanches disposées de la plus petite à la plus grande servaient de toiles pour un jeu d’éclairage aussi simple qu’inventif. Par moments, les ombres et formes des instruments et personnes sur scène s'y projetaient, créant des ambiances renforcées par les jeux de lumière.
Ariane Roy a enchaîné rapidement avec Âmes soeurs et Quand je serai grande, qui apparaît sur son album medium plaisir, une chanson reprise par le public en force. Elle a proposé également Si je rampe, chanson sur les douleurs menstruelles.
« Cet album, j’ai décidé de l’écrire sur la fatigue », a-t-elle lancé avant Coule, évoquant que c’est comme si la fatigue et l’épuisement étaient un gage de dévouement « jusqu’à ce que nos têtes et nos corps tiennent plus pantoute ».
Le concert a pris un tournant lors de Tous mes hommages, où les danseuses Eva Carrubba et Stéphanie Hébert ont rejoint Ariane Roy sur scène. Toutes trois ont revêtu des masques de caniche, se laissant emporter dans une chorégraphie à la fois étrange et puissante.
L’effervescence est arrivée à son apogée avec I.W.Y.B. pendant laquelle Ariane Roy a fait accroupir toute la salle avant de la faire exploser en un saut collectif. Un titre qui n’a pas été chanté, mais bien crié par toute la salle entière comme un gros tonnerre.
Le public de ce soir-là était tout simplement idéal : réactif, engagé, à l’écoute du moindre souffle, mais aussi prêt à chanter, danser et soutenir l’artiste avec enthousiasme. Avant d’entamer Berceuse, l’artiste a déclaré au public que le spectacle tirait à sa fin, s’en est suivi un gros « NON » de déception scandé à l’unanimité. Finalement, après la chanson, c’est un Club Soda bruyant qui applaudissait de toute part l’artiste pour la prestation déchaînée qu’elle venait de donner.
Et comme tout bon concert ne se termine jamais sans un rappel, Ariane Roy est revenue, accompagnée de ses formidables musiciens et musiciennes : Pierre-Emmanuel Beaudoin à la batterie, Vincent Gagnon aux claviers, Jeanne Laforest à la voix et aux synthétiseurs, et Dominique Plante à la basse, à la guitare électrique et à la voix.
La soirée s’est terminée, pour de bon, avec Ta main puis Fille à porter, sur laquelle apparaît Lou-Adriane Cassidy. Et voilà que — surprise — l’artiste qui avait conquis la Place des Festivals plus tôt cette semaine est montée sur scène pour clore cette épopée tonitruante avec Ariane. À vrai dire, les premières notes de la chanson étaient à peine audibles, tant le public criait de bonheur en voyant les deux artistes réunies finir la soirée.
Un concert à ne pas manquer si l’occasion se représente à vous. En attendant, une supplémentaire est déjà prévue au MTELUS, le 21 mars 2026.
Suivez notre couverture des Francos ici.