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Sous le soleil et le ciel bleu, les nombreux artistes du vendredi étaient prêts à se donner en spectacle pendant cette journée chaude de blues. Depuis midi, ce sont plusieurs enchaînements qui se sont faits sur les différentes scènes. The Tonewheels et Justin Saladino Band sont d’ailleurs parmi ceux qui ont performé sur la Place Saint-Bernard, endroit principal du festival. Voici donc un compte-rendu des spectacles de la soirée du vendredi.
La promenade Deslauriers est beaucoup plus remplie qu’hier avec la fin de semaine qui débute pour vrai en ce vendredi. Par conséquent, il ne reste plus beaucoup de places assises pour assister à la performance à Sean Pinchin qui est de retour après avoir été présent dans le cadre du festival il y a dix ans. Blagueur, l’artiste explique qu’il est beaucoup plus fringant dans le passé, mais ce n’est pas ce que sa performance démontre.
Sean propose à la foule un blues relativement traditionnel qui penche parfois vers le country. Un mélange qui s’entend par la voix du chanteur et les sonorités à la guitare. Avec lui, son contrebassiste l’accompagne dans certaines vocalises.
Le duo est bien rodé et les dix années d’expérience sont apparentes dans un spectacle tout en douceur, mais musicalement impressionnant. Les prouesses à la guitare sont plaisantes à l’oreille. Le chanteur utilise aussi un bottleneck pour donner à la foule un son métallique, spécifique au blues qui est très apprécié.
Le soleil se couche tranquillement et c’est au tour de Soulstack de monter sur les planches de la scène de la Place Saint-Bernard. Le parterre est presque plein pour le concert du groupe de blues canadien. Enfin, l’International de Blues commence à prendre de l’ampleur sur le site avec les foules qui sont de plus en plus nombreuses au fur et à muser de la fin de semaine. Soulstack marque le début de cette croissance démographique pour l’événement.
Le groupe offre un rock roots et le chanteur Jon Knight s’harmonise avec les voix des musiciens qui sont avec lui. Le pianiste occupe même le poste de chanteur principal pour l’un des morceaux en début de performance.
C’est d’ailleurs cet orgue Hammond blues qui se fait bien sentir et que nous avions pas beaucoup entendu jusqu’à maintenant pendant le festival. Nominée pour huit prix Maple Blues, la formation démontre toute son expérience sur scène avec des chansons qui réconfortent les nostalgiques et vrais amateurs du genre musical au centre de l’événement.
Avec un spectacle en simultané sur la scène principale, parfois ce n’est pas évident d’attirer le public vers un site un peu plus reculé. Néanmoins, le public a répondu présent sur la Place des Voyageurs pour la prestation de Just Costa. Contrairement à Soulstack, le concert offre une alternative un peu plus funk et moins traditionnelle.
Le duo de chanteur et chanteuse propose quelque chose de très festif et expérimental avec des mélodies presque pop parfois. Frère et sœur dans la vie, la fraternité est apparente pendant le concert. Just Costa débute le concert avec leur morceau Peachy pour mettre le ton dès le départ. Ils enchaînent avec Jailhouse Rock du roi Elvis. Un morceau mis à leur sauce qui plaît grandement à la foule.
Just Costa chante aussi en français, un autre aspect du concert qui provoque une joie sur le parterre qui lui, se délie les hanches tranquillement sur le son du saxophone et de la guitare électrique. Le duo échange et harmonise avec des compositions qui leur appartiennent et d’autres qui proviennent de répertoires différents. L’ambiance est joyeuse et vivante sur la Place des Voyageurs pour la formation qui continue son concert en jouant Give Me One Reason de Tracy Morgan, sur une cadence plus rapide qui arrive même à faire bouger les plus timides.
C’est devant une Place Saint-Bernard pleine à craquer que la formation se présente pour faire vibrer ceux sur place. S’inspirant de cultures africaines, françaises et caribéennes, le zydeco est le genre au centre de ce spectacle. Un peu comme un blues exotique, le groupe propose ces rythmes qui donnent envie de bouger.
Comme le nom l’indique, les festivaliers vivent une expérience dans ce concert. Les musiciens sont alignés au-devant de la scène et jouent chacun de leur instrument. Difficile de savoir où donner de la tête avec Terrance qui joue de l’accordéon, pendant qu’un autre se donne sur le Güiro, oui l’instrument que l’on gratte frénétiquement. La combinaison de tous ces rythmes donne naissance à une ambiance très dynamique et vivante.
La température chaude et les nombreuses terrasses remplies sur les alentours du site ajoutent à l’expérience colorée propulsée par la musique du groupe sur scène. Terrance Simien and The Zydeco Experience remercie la foule d’être présente et d’encourager les artistes de musique live avant de conclure sur une dernière chanson qui dure plus d'une dizaine de minutes où l'artiste lance des colliers dans la foule au grand plaisir des festivaliers.
Ce soir, l'International de Blues se poursuit avec Martin Deschamps, The Sugar Darlings et plusieurs autres. Consultez le site Internet du festival pour tout savoir sur la programmation.