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Le soleil était radieux pour la journée du samedi au Festival de la chanson de Tadoussac, et la chaleur de ce dernier se faisait sentir partout dans la ville, mais également dans la programmation qui s’annonçait chaleureuse, rayonnante et éclatante, à l’image de la température.
C’est dans le décor enchanteur de la Chapelle protestante, avec ses murs et ses chaises en bois éclairés par la lumière du soleil qui transperce à travers les vitraux, que se déroulait la performance du collectif des Chemins d’écriture. Ayant chacun performé tour à tour à travers la fin de semaine, le groupe se retrouvait finalement afin de présenter le spectacle final portant à la scène le travail de leur labeur de la dernière semaine.
Ayant résidé dans la région durant la dernière semaine afin de s’isoler dans le but d’écrire et de créer des pièces musicales, on trouvait parmi ce groupe Kourage, Luan Larobina, Marion Cousineau, Myriam Bois, Naufrageuses, Pierres, Sylvie Boulianne et Victoria Delarozière, tous guidés par leur accompagnateur Xavier Lacouture.
Chacun proposait à son tour sa composition originale, alternant accordéon, ukulélé, guitare et passant même par une version a cappella offerte par Marion Cousineau, qui débutait le spectacle. Bien qu’il s’agît de premières présentations des chansons pour la plupart, tous les morceaux présentés au public étaient prometteurs et révélateurs de la pertinence de l’expérience des Chemins d’écriture, permettant d’en faire ressortir ce genre de pépites musicales destinées à devenir des projets plus étoffés.
Après avoir assisté à des performances de projets plus émergents, je me suis dirigée vers le presbytère de Tadoussac afin d’assister à la performance de Stéphanie Boulay, fébrile à l’idée de pouvoir entendre ses derniers morceaux en live, ces derniers m’ayant particulièrement touchée depuis la sortie de son dernier album Est-ce que quelqu’un me voit ?, sorti en avril dernier.
Fidèle à elle-même, la moitié du groupe Les Sœurs Boulay, ayant démarré son projet solo depuis quelques années, a offert un spectacle sensible et touchant, laissant souvent planer un silence évocateur dans l’église après chacune de ses pièces. Ce n’est pas étonnant que les mots de l’artiste viennent toucher jusqu’à l’âme avec des chansons telles que J’aurai pas d’enfant ou encore la chanson éponyme de son long-jeu. Elle ponctue également le tout d’anecdotes de son enfance et de celle de ses musiciens, et partage des histoires à la manière d’un journal intime, brisant ainsi le mur entre le public et l’artiste et laissant place à un moment tout en authenticité et en sensibilité.
La voix mélodieuse de Stéphanie Boulay résonnant toujours dans nos oreilles lors de ma traversée vers le Jardin, l’ambiance connaît alors un 360 complet afin d’accueillir le rappeur et humoriste Adib Alkhalidey. Évidemment, l’artiste se démarque particulièrement par son charisme sur scène et sa facilité à habiter la scène, offrant au public des morceaux comme Fake Smile, Arabe du hood en thérapie, mais également un nouveau morceau annonçant ainsi la venue imminente d’un nouveau projet en cours.
J’avais déjà eu des échos des Hay Babies, trio féminin originaire du Nouveau-Brunswick, mais rien ne pouvait me préparer au coup de cœur que j’ai eu pour cette formation explosive et extrêmement habile musicalement. Passant du country au rock, Julie Aubé, Katrine Noël et Vivianne Roy étaient vêtues de costumes country avec leurs bottes de cowboy et leurs voix uniques. C’était une réelle leçon de rock pour plusieurs, maniant leurs instruments avec dextérité, obligeant le public préalablement assis à se lever pour danser jusqu’aux abords de la scène.
Racontant des anecdotes toujours punchées, elles étaient attachantes et authentiques, un réel vent de fraîcheur. Même le trio semblait étonné de l’accueil que leur réservait le public du Festival de la chanson de Tadoussac. Cartonnant avec des chansons comme leur succès J’ai vendu mon char, aucun doute que le spectacle des Hay Babies restera gravé dans la mémoire de plus d’un festivalier. À la sortie du concert, j’ai même pu entendre des bribes de conversation affirmant qu’il s’agissait « DU show du festival ».
Mes attentes étaient élevées pour le concert de la tête d’affiche du festival qui clôturait les spectacles de la scène principale. Nul doute que l’artiste sait offrir un bon show ; costumée, habitant la scène avec expérience et présentant un spectacle musicalement hors du commun. Klô Pelgag sait nous faire entrer dans son monde, et on s’y sent en apesanteur. Selon moi, le moment le plus touchant est sa performance de la chanson Le goût des mangues, œuvre qui m’avait déjà touchée jusqu’aux tripes et qui était encore plus poignante à écouter en live.
Klô Pelgag a été généreuse, offrant un spectacle de presque deux heures et faisant le tour de sa discographie, alors que le public a pu entendre ses plus grandes œuvres telles que À l’ombre des cyprès, Les ferrofluides-fleurs et Libre.
J’ai puisé dans les petites miettes d’énergie qu’il me restait afin de faire acte de présence lors des dernières performances du samedi dans le sous-sol de l’église. Ainsi, j’ai pu faire la rencontre de PAR.SEK, groupe français d'électro qui, franchement, a réussi à me charmer, moi qui ne suis pas grande fan d’électro à la base. Les projections animant la scène peaufinaient bien la direction artistique du groupe, réussissant avec brio leur objectif de la soirée : celui de faire danser les plus fêtards jusqu’à l’arrivée de Virginie B à 1h40 du matin.
C’est finalement vers cette heure que Virginie B est montée sur scène accompagnée de son guitariste, présentant une performance éclectique où le clavier, la guitare électrique et la voix de la chanteuse se mariaient à merveille afin de créer l’atmosphère de fin de soirée idéale. C’est avec ces rythmes en tête et des acouphènes dans les oreilles que j’ai finalement rejoint ma chambre d’hôtel et clos mon expérience de ce festival qui demeurera inoubliable.
Bien que j’aie dû tirer ma révérence à Tadoussac afin de revenir à Montréal, les festivités continuaient dimanche, notamment avec le groupe Écarlate, Luan Larobina et LiKouri. Retrouvez les précédents retours sur le Festival de la chanson de Tadoussac sur ce lien.