Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Jeudi 17 octobre, au Cabaret du Casino de Montréal, les Productions Martin Leclerc présentaient Broadway en lumière, un spectacle axé sur la comédie musicale et mettant en vedette Geneviève Leclerc, Gino Quilico, Raphaëlle Paquette et Michaël Girard accompagnés de six musiciens, avec Dominic Boulianne à la direction musicale.
Au chant, quatre célébrités québécoises pouvant aisément se passer d’une présentation élaborée tellement leur réputation les précède : le mondialement connu baryton Gino Quilico, la renommée soprano Raphaëlle Paquette, la chanteuse à voix Geneviève Leclerc et l’artiste-peintre et suave chanteur Michaël Girard.
Quant au très relevé accompagnement orchestral, il est assuré par les six émérites musiciens suivants : le directeur musical, surdoué pianiste, accompagnateur hors pair, inspiré et infatigable arrangeur de toutes les pièces au programme, Dominic Boulianne, la violoniste Marjorie Bourque, l’altiste Marie-Lise Ouellet, la violoncelliste Sophie Coderre, la contrebassiste Émilou Johnson et le percussionniste Eric Breton. Ensemble ils forment un sextuor musical du tonnerre.
Incidemment, en 2023, j’ai eu le privilège d’assister au spectacle Une voix pour être aimée : Maria Callas qui mettait en vedette le ténor Marc Hervieux, l’actrice Sophie Faucher ainsi que le très polyvalent Dominic Boulianne qui, en cette occasion, nous a une fois de plus révélé les différentes facettes de son exceptionnel talent. Ce sera une grande et déplorable perte pour la colonie artistique quand Dominic quittera définitivement le Québec, début 2025, pour aller « affronter de nouveaux défis », comme le veut l’expression populaire, sous le radieux soleil de la Guadeloupe. Je lui souhaite une fructueuse et satisfaisante réorientation de carrière et de vie.
Le programme est constitué de 20 numéros se déclinant en une ouverture musicale, 4 pots-pourris et 15 chansons provenant, entre autres, des comédies musicales La mélodie du bonheur, Fiddler on the roof, Cabaret, Mary Poppins, West side story, Funny girl, Show boat, My fair lady, The wizard of Oz, Les Misérables, Chicago, L’homme de la Mancha, Le Fantôme de l’opéra et Cats. » C’est en fait un feu roulant de tubes tout aussi populaires et mémorables les uns que les autres. L’heureuse et inévitable infestation de vers d’oreille est garantie.
Elle implique, entre autres choses, la nécessaire(?) manipulation et réarrangement d’un lot de sept ou huit chaises, par les chanteurs eux-mêmes, qui les transportent, regroupent, dispersent, renversent, ou relèvent à quelques reprises.
Comme le spectacle s'intitule Broadway en lumière, je me serais attendu à du tape-à-l’œil, des paillettes, du clinquant, des costumes aux couleurs flamboyantes, à de l’ostentatoire en somme, au lieu d’une morne garde-robe où le funèbre noir est totalement dominant autant chez les musiciens que chez les interprètes. Singulier choix vestimentaire que celui-là!
Cependant, l’austérité de la mise en scène, le dénuement scénique - le flagrant manque de décors, de supports visuels (écran avec projections d’images contextuelles, par exemple) et de costumes rutilants - sont largement compensés, voire spectaculairement rachetés, par des prestations vocales enlevantes, et même planantes, réalisées par quatre flamboyants interprètes qui donnent la pleine mesure de leur immense talent.
Leur charisme individuel, leur professionnalisme, leurs profuses communications verbales et interactions avec le public, leurs improvisations, leurs mémorables prestations vocales et théâtrales – en solo, duo, trio ou en quatuor – se conjuguent, au plus-que-parfait, pour notre plus grand plaisir. À n'en point douter, le divertissement et le ravissement sont résolument au rendez-vous.
J’ai assisté à ce spectacle deux fois plutôt qu’une. D’abord en fin de rodage, le 8 septembre, à la Maison de la culture Mercier, où déjà j’ai été conquis par les prestations de haute voltige qu’on y retrouve, et en ce soir de première médiatique, au Cabaret du Casino, où l’ensemble de la distribution s’est surpassé et m’a encore laissé bouche bée devant l’insigne qualité de ses vibrantes interprétations.
Mon premier coup de cœur va à l’entièreté de ce très étoffé programme qui nous en met plein les oreilles. Au lieu de simplement surligner quelques numéros ici et là sur le programme, pour en faire ressortir les faits saillants, il me faudrait le plonger intégralement dans le liquide surligneur pour lui rendre pleinement justice tellement le choix de répertoire et d’interprètes a été judicieux.
Mais si je dois absolument faire des choix, ils se portent, dans l’ordre de leur présentation, sur :
On passe un plus qu’excellent moment en compagnie de tous ces valeureux et talentueux artistes qui se donnent à fond pour nous divertir, nous enchanter, nous faire rêver et nous communiquer abondance de vers d’oreille. En retour, ils récoltent ovations debout et tonnerres d’applaudissements à répétition.
C’est un spectacle à voir absolument pour lequel vous devriez courir vous procurer des billets. La distribution de choc entreprend une tournée de 17 villes du Québec en commençant par Québec (Salle Albert-Rousseau) le 20 octobre et Saint-Hyacinthe (Centre des arts Juliette-Lassonde) le 1er novembre. Vous êtes invités à consulter le calendrier de tous les prochains spectacles sur le site internet des Productions Martin Leclerc.