Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Jeudi 30 mai, sous le Grand chapiteau dans le Vieux-Port de Montréal, c’était soir de première médiatique pour KURIOS – Cabinet de curiosités mettant en vedette 49 artistes de 17 pays différents. Pour l’occasion, le Cirque du Soleil – qui en est rendu à sa 35e production depuis 1984 - payait la traite (boisson et boustifaille) à ses invités, dont son habituelle brochette de célébrités québécoises, qui pouvaient fouler le tapis rouge dès 18 h 30, et à divers représentants des médias.
Le cabinet de curiosités est en quelque sorte l’ancêtre du musée où jadis on accumulait et exposait des collections d’artefacts historiques, des souvenirs de voyage, des bizarreries, etc. La scénographie de Stéphane Roy nous transporte d’ailleurs dans un tel cabinet des débuts de la révolution industrielle du XIXe siècle où les curiosités s’animent à tour de rôle. Il en résulte les différents numéros qui nous sont présentés.
On retrouve deux cabinets de curiosités, par terre, un de chaque côté de la scène, fabriqués par le Chercheur (un des personnages principaux de la troupe) à partir de bric-à-brac recyclé. Ces cabinets ainsi que la centaine de costumes différents, originaux, parfois éclatés et hautement colorés, sont d’inspiration nettement steampunk.
Dignes de mention sont les curieux et pittoresques personnages récurrents qui reviennent constamment sur scène entre les numéros, ou plus ou moins discrètement durant certains numéros, c'est-à-dire le Chercheur (inventeur et maître des lieux); Nico, l’Homme Accordéon; les Curiositanais, habitants du pays imaginaire du Curiosistan; les Kurios, des robots, créations et assistants du Chercheur; Klara, la Télégraphe de l’invisible qui porte une jupe à cerceaux; Monsieur Microcosmos, au protubérant ventre semblable à une sphère de plongée munie d’une écoutille, dans laquelle vit une petite dame, Mademoiselle Lili.
Incidemment, la fascinante Mademoiselle Lili, incarnée par Rima Hadchiti, mesure à peine 1 mètre, pèse 41 lbs (18,6 kg) et est l’une des 10 plus petites personnes du monde.
Les 13 formidables numéros qui nous sont présentés réussissent sans peine à nous émouvoir ou à nous émerveiller. Ils sont aussi variés qu’inventifs et que chorégraphiés. Ça va du numéro combinant percussions, jonglerie et danse (en ouverture) aux numéros de pure comédie, de cirque invisible, de théâtre de mains, de manipulation de yo-yo, d’équilibrisme sur empilement de chaises (Monde inversé) ou de cylindres et planches (Rola-bola), de trampoline (en finale), de trapèze humain, de sangles aériennes, de bicyclette aérienne, de contorsion, et d’acrobaties et pyramides humaines. Bref, il y en a pour tous les goûts.
Les émotions de surprise, d’émerveillement, et même parfois de crainte, pour la sécurité des artistes, se disputent la place dans notre psyché de spectateur fascinée par le spectacle auquel on assiste.
Même si les traditionnelles bouffonneries ne m’amusent guère, force est d’admettre qu’elles plaisent néanmoins à une vaste majorité de spectateurs, dont de nombreux enfants.
Mes coups de cœur sont allés au «Monde inversé» un sensationnel numéro d’équilibre sur chaises, simultanément sur scène et au-dessus de la scène, suspendu au plafond; au «Rola-bola», un électrisant numéro d’équilibrisme sur un chambranlant et périlleux empilement de cylindres et de planches, y compris sur plateforme aérienne oscillante; à «Contorsion», un très coloré numéro où la flexibilité et l'équilibre étaient de rigueur; au «Théâtre de mains», un moment de douce poésie et d’humour durant lequel «un artiste raconte, avec ses doigts, une petite histoire dont le récit est filmé en direct et retransmis sur une montgolfière qui tient lieu d’écran.» Je dois admettre que tous les numéros sont excellents et valent amplement le coup d'œil ainsi que nos applaudissements.
L’équipe créative de Kurios, qui se compose de 20 créateurs sous la direction artistique de Guy Laliberté (Guide) et de Jean-François Bouchard (Guide de création), s’est encore surpassée et nous offre un autre incontournable divertissement qui vaut grandement le déplacement. Que ce soit aux chapitres de la musique et du chant, des chorégraphies, des costumes et accessoires, des éclairages, des prestations acrobatiques et artistiques, etc., tous méritent amplement qu’on leur lève notre chapeau.
Mon seul bémol : de mon siège no 9 dans la rangée N de la section 204, la partie la plus avant de la scène m’était dissimulée par une imposante colonne de soutènement; et la portion centrale de la scène m’était escamotée par la tête de ce qui m'a semblé être un géant assis directement devant moi. Heureusement, la scène est large et beaucoup d’actions se passent en hauteur.
KURIOS – Cabinet de curiosités tiendra l’affiche sous le Grand chapiteau jusqu’au 25 août 2024. Consultez le site internet du Cirque du Soleil pour vous procurer des billets et en apprendre davantage sur ses sensationnelles productions, son inspirée et prolifique équipe de créateurs, et sa distribution internationale d'artistes circassiens tous aussi talentueux les uns que les autres.