Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Daniel Léveillé, chorégraphe québécois de danse contemporaine, revient à l’Agora de la danse à Montréal et fait salle comble pour sa pièce Amour, acide et noix le 13, 14 et 15 mars 2024. Découvrez pourquoi cette pièce sans fioritures nous emporte par sa profondeur.
C’est un retour aux sources avec une nouvelle distribution pour Daniel Léveillé qui présente à l’Agora de la danse Amour, acide et noix, sa pièce à la renommée internationale. Créée en 2001 dans le cadre de son cycle de création La Trilogie de l’imperfection, la chorégraphie est radicale, sensible, dénudée. Les quatre danseurs, une femme et trois hommes, sont en effet tous ramenés à leur plus simple apparat laissant place à l’architecture des corps en mouvement. Dans cette chorégraphie millimétrée, les arrêts brutaux des danseurs font penser à des sculptures de la Grèce antique où l’on peut observer en détail tous les muscles sollicités.
Ce désir de revenir à l’essentiel est également marqué par le choix de Daniel Léveillé d’un plateau vierge de scénographie et d’une lumière épurée, une esthétique qui caractérise son travail.
Dès le début, nous sommes emportés par ces quatre danseurs qui, bien que tous présents sur scène, semblent isolés de par leurs mouvements exécutés successivement. Le décor est placé.
Seuls, à deux ou à quatre, les danseurs alternent entre sauts et étreintes, accélérations et ralentis, sur de la musique classique ou du métal, révélant leurs efforts pour combattre la solitude. En duo, les rapports de force sont tour à tour équilibrés puis il arrive que l’un prenne le dessus sur l’autre, comme deux inconnus en quête de tendresse qui se découvriraient pour la première fois.
La fin, plus douce, laisse à penser que les danseurs ont enfin trouvé l’harmonie, mais laisse place à l’obscurité et peut-être à ce sentiment de solitude qui peine à disparaître.
Chorégraphe et pédagogue canadien reconnu, Daniel Léveillé occupe une place enviable sur la scène nationale et internationale de la danse contemporaine. En quarante années de pratique, il a contribué au développement de l’art chorégraphique en créant un corpus d’œuvres majeur interprété par des interprètes d’exception.
La dernière représentation est déjà ce soir et affiche complet, mais cette pièce, devenue un classique du répertoire québécois, est à voir et à revoir.