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En Guerre en salle le 31 août met en scène le combat de 1100 ouvriers après l’annonce de la fermeture de leur usine dans le Lot-Et-Garonne en France. Avec ce nouveau film, Stéphane Brizé, réalisateur, marque sa cinquième collaboration avec l’acteur français Vincent Lindon, qui incarne magistralement Laurent Amédéo, père de famille et leader syndical à la tête du combat. En compétition officielle au Festival de Cannes 2018, En Guerre montre ce qui n’est pas assez dit dans les journaux télévisés français grâce au réalisme choc du scénario, de la mise en scène et des acteurs.
Stéphane Brizé, réalisateur français se fait connaître à l’international avec son film La Loi du Marché, primé au Festival de Cannes en 2015 et à la cérémonie des Césars en 2016. Il mettait en scène un quinquagénaire chômeur à la recherche d’un nouvel emploi. Vincent Lindon, déjà acteur principal de ce film, interprétait avec une sincérité à couper le souffle les difficultés morales et économiques que traversaient son personnage.
Avec son nouveau film, En Guerre, Stéphane Brizé cogne encore plus fort sur les difficultés que vivent certains salariés français en se recentrant sur les ouvriers d’une usine en soi-disant faillite.
Brizé nous plonge tête la première dans le sujet avec une citation de Brecht en exergue de son film « celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ». Puis, la séquence d’ouverture introduit le combat : 1100 ouvriers travaillent gratuitement 5 heures par semaine en échange d’une promesse d’emploi pendant 5 ans. Au bout de deux ans, ils apprennent que leur usine va fermer. Les syndicalistes menés par Laurent Amédéo, personnage principal interprété magistralement par Vincent Lindon avec une sincérité et une justesse de jeu, vont se lancer dans un combat de plusieurs mois pour récupérer leurs emplois. Des mouvements de grève, des interventions auprès du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France), des altercations entre les syndicalistes... tout est mis en scène dans En Guerre, un film d’un combat humain.
L’authenticité et la franchise qui ressortent font mal et ne peuvent pas vous laisser de marbre. Pour cela, Brizé s’est donné quelques règles qui favorisent le réalisme :
Avec ces partis-pris, En Guerre s’installe comme un docu-fiction percutant et bouleversant.
La réalisation de Brizé cherche aussi à être au plus proche de ses personnages, ce qui se remarque dès la séquence d’ouverture avec une caméra à l’épaule très mouvante qui suit le dialogue des syndicalistes. Le jeu avec les amorces en premier plan est omniprésent pour entretenir l’idée de la rareté des images auxquelles nous avons accès. La narration alterne avec des séquences de manifestations où la caméra est harcelée tel un personnage narratif, des « fausses » entrevues journalistiques appartenant à BFM TV, France 2 ou France 3 ainsi qu’une multitude de changements de cadres d'images entre les formats cinéma, télévisuel et de téléphone portable, ce qui favorise perpetuellement le réalisme.
En Guerre est un film humain qui met en scène ce qui n’est pas assez montré et dit. La réalisation de Stéphane Brizé vous coupera le souffle et vous emportera dans ce film poignant. L’interprétation de Vincent Lindon saura également vous toucher. En Guerre nous a rappelé le récent 120 Battements par Minute de Robin Campillo par cet état d’urgence de combattre, de manifester et de se faire entendre ! Alors n’hésitez plus et allez le voir dès le 31 août.