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Du 14 au 26 mars se tenait la 41e édition du Festival International du Film sur l’Art dans les rues de Montréal. Après une édition riche en poésie, en authenticité, en originalité et en hommages aux arts, le festival se poursuit en ligne jusqu’au 2 avril !
Si, comme nous, vous n’avez pas eu le temps de tout voir en salle, ou bien si vous n’habitez pas Montréal, pas de panique ! Les oeuvres sont désormais disponibles sur vos écrans. Voici une de nos sélections à ne pas manquer. Focus sur un héros du cinéma français.
Si, comme pour nous, Jean-Paul Belmondo incarne la figure du héros, du père, de l’enfance, ou d’un entre-deux de toutes ces sensations mélangées (ce qui est sûrement le cas pour le réalisateur François Lévy-Kuentz) on ne ressort pas indemne de ce documentaire, très riche en émotions. Finement écrit et monté, Belmondo, l’incorrigible livre plusieurs lignes importantes de la vie privée de l’artiste en perpétuelle comparaison avec sa carrière cinématographique. Souvent, et sur beaucoup de points, ces deux lignes se frôlent pour ne faire qu’une; le film Le Solitaire (Deray, 1987) ou encore les conquêtes amoureuses de Belmondo en sont des exemples majeurs. Belmondo / Bebel : entre personne et persona est une question qui a déjà été traitée à maintes reprises, mais le documentaire apporte quelques nouveaux niveaux de lectures interessants à cette réflexion.
Grâce à un montage dynamique, réfléchi et rempli d’images d’archives fortes relatant son enfance et son début de carrière, Belmondo, l’incorrigible est un documentaire pertinent. Monté en alternance avec des extraits de films de l’artiste, Lévy-Kuentz ne vient pas uniquement expliquer et rapporter l’histoire de Bebel, mais il réussit à mettre en exergue, de manière très juste, l’aura qui plane au-dessus de ce colosse.
Jean-Paul Belmondo était un monstre, si ce n’est « le » monstre, du cinéma français de la deuxième moitié du XXe siècle. Lévy-Kuentz réussit à cristalliser certains instants importants de la création de cette aura. Il réalise une ode à la vie de ce casse-cou : « il veut s’amuser et il est prêt à toutes les folies. Son seul plan de carrière est de suivre son instinct. ».
Le documentaire joue habilement avec la définition du charisme, de son charisme. Jean-Paul Belmondo est l’un des rares à être à la fois une figure de la pop culture française tout en restant une figure majeure du cinéma d’art et d’essai, emblème de la Nouvelle Vague. Plusieurs séquences relatent le tournage de Borsalino (Deray, 1970) où Belmondo est pour la première fois aux côtés de Delon. Est-ce le dandy romantique ou le joueur qui l’emporte ? Le mystère sera rapidement élucidé. Puis, nous passons à travers toutes les années aux côtés de Philippe de Broca, avec, entre autres, Le Magnifique, sa relation avec Jean-Luc Godard, l’arrivée de René Chateau dans sa carrière, qui sera un tournant, ou encore l’acceptation de Jean Gabin dans « sa grande famille du cinéma » pendant le tournage d’Un singe en hiver (Verneuil, 1962).
Lévy-Kuentz s’arrête également sur les moments plus difficiles de la vie de l’artiste : ses ruptures amoureuses et professionnelles, son dernier tournage aux côtés de Jean-Pierre Melville, l’accident de voiture avec le fils de Jeanne Moreau, le décès de sa fille dans un incendie et le retour aux planches après 28 ans de cinéma.
Lorsque nous sommes ressortis de la séance qui avait lieu au Théâtre Outremont, nous étions surpris d’entendre certains bruits de couloirs tels que « Quoi, il est mort ?! » ou « On n’a même pas entendu parler de ses dernières années ». Pour ce géant du cinéma, qui plus est, a fait la couverture du LIFE magazine en 1966, quelle tristesse que toute sa carrière et son histoire n’ait pas traversée l’océan. Belmondo, l’incorrigible vous donnera quelques clés pour en savoir plus sur cet artiste hors-norme. Plus d’infos sur le film.
La 41e édition du Festival International du Film sur l’Art continue en ligne jusqu’au 2 avril. Une édition qui vous transportera dans un voyage extraordinaire au cœur de la création ! Pour accéder à la programmation des films en ligne, c’est par ici et la billetterie c’est par là.