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Pour seulement quelques jours, Broadway est de passage à Montréal (Salle Wilfrid-Pelletier) avec la magie d’Aladdin. Étant très friand de comédies musicales depuis tout petit, je me faisais une joie de découvrir Aladdin sur scène sans devoir me déplacer jusqu'à New York.
Basé sur le dessin animé du même nom sorti en 1992 par les studios Disney, Aladdin raconte l’histoire d’un orphelin vivant dans la ville fictive d'Agrabah (en Arabie) et qui survit en volant de la nourriture. Il rencontre un jour la princesse Jasmine dans le marché qui tente de fuir le palais où elle est contrainte d’épouser un prince contre sa volonté. Les deux héros tombent amoureux mais tout le monde autour d’eux les empêchent de s’aimer. S’ensuivent des péripéties à coup de tapis volant, génie de la lampe, et autres histoires magiques.
Pour cette adaptation de Broadway sortie en 2011, certains éléments ont été modifiés afin de mieux correspondre aux contraintes techniques de la scène. Le perroquet et acolyte du vilain Jafar est remplacé par un personnage humain qui nous offre un duo comique à la Laurel et Hardy à mourir de rire. Le petit singe Abu qui accompagne partout Aladdin a été retiré de l’histoire mais remplacé par trois compagnons prêts à tout pour aider leur ami.
Les chansons du film sont évidemment présentes dans la comédie musicale et j’ai particulièrement apprécié que mes favorites soient un peu tirées en longueur pour encore plus de plaisir. Si comme moi vous vous souvenez du dessin animé de votre enfance, vous apprécierez les clins d'œil aux animations du film qui ont été disséminés dans les costumes ou décors. En plus des chansons d’origine, trois chansons qui étaient composées à l’époque mais non utilisées dans le film de 1992, viennent s’ajouter à la bande-son ainsi que quatre chansons originales écrites pour la comédie musicale.
En parlant de chorégraphie, on ne peut qu’apprécier voir autant de danseurs sur scène habillés en tenues de mille couleurs volantes au vent. Les danses s'enchaînent aussi vite que les décors ne changent. À chaque fois que le rideau descendait le temps d’une scène de dialogue, j’étais impatient de voir quel prochain décor allait surgir sur scène et je ne fus que plus impressionné à chaque fois. Les costumes brillent, on ressent la chaleur du désert ainsi que la richesse de la caverne aux Merveilles.
Dès le lever du rideau, on comprend rapidement que le génie va être notre meilleur ami pour tout le spectacle. Il apparaît et disparaît sur scène, il saute, il court, il danse. Bref, il fait tout.
Le génie a été énormément modernisé. Il fait des références culturelles, cinématographiques et même québécoises. Il s’adresse directement au public et nous fait rire à tout bout de champ. Que vous ayez 9 ou 90 ans, le génie a de l’humour pour tout âge. Bien que le personnage principal soit Aladdin, je pense qu’à entendre les applaudissements de la salle à chaque chanson et passage du génie sur scène, il était le héros préféré de tous.
J’espère avoir un jour la chance de revoir Marcus M. Martin sur Broadway ou ailleurs pour une autre comédie musicale. Son énergie était tellement explosive, il arrivait à faire pleurer de rire, crier et applaudir la salle en permanence.
C’était la première fois que j’allais voir un spectacle à la salle Wilfrid-Pelletier et je dois dire que la salle m’a réellement impressionnée. La sensation de grandeur de la salle est vraiment épatante. Elle est tellement grande qu’il m’a même fallu 10 minutes pour trouver l’entrée du bâtiment.
Par contre, dès les premières minutes, j’ai ressenti une gêne au niveau du son. Les premières chansons saturaient un peu, on n’entendait pas très bien les paroles car l’orchestre passait au-dessus des voix. J’ai donc eu la sensation de rater quelques dialogues et blagues lâchées entre deux chansons. Après l'entracte, ce souci m’a semblé moins fort. Soit je m’y étais habitué, soit quelques réglages ont été faits sur l'acoustique pendant la pause.
Ce n’était pas mon premier Disney que je voyais en comédie musicale et une fois de plus je ne suis pas déçu. Les décors, les costumes et évidemment les chansons de mon enfance : tout fut rassemblé durant deux heures pour mon plus grand plaisir.
En attendant le prochain passage de Broadway en ville pour moi, je vous conseille d’aller voir Aladdin à la salle Wilfrid-Pelletier jusqu'au 2 avril. Pour prendre des billets, c'est ici!