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Les larmes amères de Petra Von Kant, du cinéaste et dramaturge Rainer Werner Fassbinder, revient sur la scène du Théâtre Prospero, du 19 mars au 6 avril 2019. On y retrouve les actrices Anne-Marie Cadieux et Sophie Cadieux dans les rôles principaux, et Félix-Antoine Boutin à la mise en scène. Si vous souhaitez passer un moment de théâtre exquis, dépêchez-vous de vous procurer des billets avant que ce ne soit complet!
Rainer Werner Fassbinder est un auteur de théâtre, metteur en scène et cinéaste allemand connu à l’international dès le milieu du XXe siècle. Il est d’ailleurs l’un des représentants du nouveau cinéma allemand dans les années 1960. En 1971, il écrit Les larmes amères de Petra Von Kant, où ledit personnage, une grande créatrice de mode qui vit seule avec son assistante Marlène, tombe amoureuse de Karin, une jeune femme rêvant de devenir mannequin. Va alors s’ensuivre leur histoire d’amour platonique, puis fougueuse, qui deviendra rapidement tortueuse et chaotique.
Initialement prévu pour le théâtre, le texte de Fassbinder est adapté au cinéma en 1972. Aujourd’hui, l’auteur Gabriel Plante et le traducteur allemand Frank Weigand se sont réapproprié ce texte pour retrouver l’audace, la désinvolture et l’impertinence de Fassbinder dans une mise en scène proposée par Félix-Antoine Boutin.
Ce jeune metteur en scène, dramaturge et comédien québécois est diplômé de l’École nationale de théâtre de Montréal en 2012, et se fait connaître depuis 2013 avec plus d’une dizaine d’œuvres à son actif. Habitué aux projets intimistes, il propose cette fois-ci la mise en scène d’un texte exubérant avec des comédiennes de talent.
Ici, il nous installe dans un univers où tout est rouge: les escaliers, les rideaux, le plancher, même les fauteuils et leurs coussins. Grâce à une scénographie sur plusieurs niveaux très bien construite par la scénographe Odile Gamache, la comédienne Anne-Marie Cadieux hypnotise ses spectateurs tout au long de la pièce dans le rôle-titre de Petra Von Kant. Elle entre sur scène vêtue d’une combinaison en sequins et s’ensuit des répliques qui font rire toute la salle: Petra Von Kant incarne le cliché du luxe. C’est une femme qui aime les métropoles la nuit, les gins de qualité, qui boit du jus d’orange pressé à jeun pendant que son assistante gère ses sentiments, et qui a une tapisserie de Gauguin dans son salon.
Au fur et à mesure de la pièce, les personnages féminins entrent sur scène et brillent de mille feux grâce à leurs rôles forts, leurs interprétations de qualité et leurs costumes tous plus brillants les uns que les autres, réalisés par la costumière Elen Ewing.
Petit à petit, la relation de Petra avec Karin prend de la place et, malgré l’exubérance de son personnage qui fait souvent sourire, sa douleur va également se faire ressentir. Anne-Marie Cadieux rayonne dans ce rôle d’une femme rongée par cet amour à sens unique où les différentes générations de femmes qui l’entourent – sa fille, sa mère, son assistante, sa meilleure amie –, toutes plus resplendissantes les unes que les autres, viennent la soutenir autant qu’elles le peuvent. Les sensibilités et les émotions de ces six femmes se croisent pendant une heure et demie, et c’est un vrai régal!
La distribution entièrement féminine est magistrale. Les comédiennes sont toutes très talentueuses. Lise Castonguay dans le rôle de Marlène, l’assistante muette, nous a extrêmement touchés par ses expressions et ses sentiments. Sophie Cadieux, mais aussi Florence Blain Mbaye, Marianne Dansereau et Patricia Nolin offrent également de très belles performances. La diversité de femmes, représentée sur scène, est bonne et belle à voir en 2019.
Joué du 19 mars au 6 avril 2019 au Théâtre Prospero de Montréal, ne manquez pas Les larmes amères de Petra Von Kant. Vous découvrirez un texte merveilleusement traduit, parfaitement joué, avec une mise en scène efficace et des costumes plus beaux qu’un défilé de mode haute couture! Alors, empressez-vous de réserver vos billets en cliquant ici avant que ce soit complet...