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Pour sa 21e édition, le festival Jamais Lu revient au Théâtre Les Écuries pour dix jours de festivités printanières, du 5 au 14 mai 2022. Cette année exceptionnellement, plus d’une vingtaine de textes ont été programmés: une occasion idéale de découvrir la diversité des paroles et des écritures de la scène théâtrale québécoise ! Marcelle Dubois - directrice artistique de Jamais Lu - a répondu aux questions d’atuvu et nous en dit un peu plus sur l’organisation et la programmation du festival.
Cette année, comme lors des précédentes éditions, la parole des auteurs et leur imaginaire sont mis à l’honneur dans un cadre décontracté et festif, qui facilite la proximité entre le public et les textes. Pour Marcelle Dubois, il s’agit surtout de retrouver le plaisir de partager « le rapport à la parole de l’auteur et la découverte des mots ».
C’est aussi ce qu’incarne la ligne éditoriale de cette 21e édition: intitulée « L’irréversible fiction », cette thématique vise à réaffirmer la puissance des arts de la scène et le pouvoir de la fiction ainsi qu’à donner de l’espace aux récits collectifs face à un réel qui peut paraître plutôt lourd. La fiction apparaît ainsi comme une manière de décloisonner nos idées préconçues, ou comme l’exprime si joliment Marcelle Dubois, « comme une coulée d’eau qui glisse à l’intérieur de nous et qui va tout à coup se cristalliser et faire éclater la roche ».
« Quand la fiction entre en nous - dans notre cœur et notre cerveau - elle nous transforme, parfois légèrement le temps d’une soirée, parfois profondément le temps d’une vie. Mais dans cette irréversible fiction il y a aussi l’idée que le seul endroit qui n’est pas limité c’est nos imaginaires, la façon de se raconter entre nous, de toujours chercher à créer cet imaginaire collectif-là. »
Cet hommage à la puissance de la fiction sous toutes ses formes se retrouve dans une programmation exceptionnelle de 22 textes théâtraux inédits, en comparaison aux éditions précédentes qui en proposaient une dizaine.
À l’image de la cellule artistique qui entoure Marcelle Dubois - les artistes Tamara Nguyen, Olivier Arteau et Alexandre Castonguay - la programmation met l’accent sur la pluralité des sensibilités et des imaginaires. Bien que ces 3 profils représentent des générations différentes et des parcours variés, ils partagent un amour pour « des formes de fictions qui s’éloignent de formes plus réalistes pour aller vers l’expression d’une invention qui va interroger ». De cette équipe a alors jailli une programmation ancrée dans le renouveau, notamment en alliant jeunesse et expérience.
En partenariat avec Jamais Lu Caraïbes et Paris, cette édition accueille également des auteurs venus de l’étranger, notamment 2 auteurs français, mis en lecture par des comédiens et metteurs en scène québécois ainsi qu’une autrice de la Guyane. Une performance in situ gratuite sera aussi proposée du 10 au 12 mai pour aller à la rencontre des passants et partager une pause théâtrale en plein air.
Crédit: David Ospina
Cette 21e édition est aussi marquée par des changements de taille dans l’ouverture et la clôture du festival. Ainsi pourra-t-on découvrir la première soirée de Jamais Lu avec « Le vidéoclub de la dernière chance: une soirée où rien n’est écrit d’avance », une épreuve stimulante où 4 auteurs sont réunis pour écrire une histoire en direct, tout en improvisation. Par la suite, 4 comédiens interpréteront ce texte fraîchement écrit avec la complicité du public. Quant à la fermeture du festival, nommée « La fiction contre-attaque », elle prend la forme d’un marathon de lecture mettant en avant 7 oeuvres en construction. Une troupe de 12 comédiens jouera les différents rôles: le public aura ainsi « le plaisir de découvrir les mêmes comédiens dans différents rôles » comme l’explique Marcelle Dubois.
Jamais Lu apparaît donc comme une bulle de fraîcheur dans le paysage culturel montréalais, idéale en ce début de printemps.
« Le Jamais Lu est dans la nouvelle parole, les textes n’ont jamais été entendus, alors que depuis 2 ans on ne fait que reporter des œuvres. Là, tout à coup, d’arriver avec une énergie de présenter de nouvelles œuvres, il y a comme quelque chose de très rafraîchissant. Les gens sont contents d’être dans la suite des choses. »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.jamaislu.com/21e-festival-du-jamais-lu/