Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Présenté dans le cadre du festival multidisciplinaire Fringe de
Montréal, Un printemps s’est perdu dans la mer, pièce de Dji Haché, est à l’affiche du 8 au 17 juin à la salle Jean-Claude-Germain au Théâtre d’Aujourd’hui. La création concilie sensibilité et rire pour aborder sans tabous la mort sous toutes ses facettes.
Pour la toute première fois, l’actrice Dji Haché tient le rôle d’auteur et également de metteure en scène dans la production Un printemps s’est perdu dans la mer. La pièce qu'elle interprète ici est fortement autobiographique. Elle s’inspire de son enfance comme de son expérience dans le monde adulte, mais plus particulièrement du décès son père alors qu’il était parti en mer. Ce fait explique d’ailleurs en partie le titre de la création artistique. Alors qu’elle n’avait que douze ans, son père fut retrouvé décédé, 50 jours après sa disparition. La comédienne nous raconte alors les péripéties entourant le départ de son père tel un fil conducteur parsemé de témoignage de différents personnages.
Installée dans la toute petite salle Jean-Claude-Germain du Théâtre d’Aujourd’hui, avec un décor minimaliste et sans fioritures, la femme aux multiples talents nous offre un accès illimité à son jardin secret. Malgré un sujet hautement sensible, le jeu de Dji nous va droit au cœur en nous faisant rire comme réfléchir. En dénaturant la mort du sérieux usuel qu’elle renvoie, Un printemps s’est perdu en mer pose un regard frais sur celle-ci.
La courte pièce fait alors s'interroger ses spectateurs à travers une multitude de questions: pourquoi chercher à savoir la cause du décès? Peut-on choisir sa mort? Pourquoi faire des rituels pour les défunts?
L’œuvre est la troisième production de la compagnie Jardins Sauvages présentée au festival Fringe de Montréal. La compagnie, également née à l’initiative de Dji, propose une démarche particulière. Chez Jardins Sauvages, on allie arts, science et poésie. La compagnie ne fait pas que de l’art pour l’art, mais également pour comprendre les mystères de la vie, ce qui est d’ailleurs amplement reflété dans Un printemps s’est perdu dans la mer.
Pour la conceptualisation d’Un printemps s’est perdu dans la mer, inscrite dans une démarche de recherche-création, la comédienne s’est inspirée de témoignages. Elle a également poussé sa réflexion en étudiant la littérature portant sur la mort afin d’en explorer le plus de facettes possibles. Cette approche crée alors des personnages vraisemblables et attachants. L’actrice conçoit tantôt le dernier repos avec un regard d’enfant, tantôt avec le regard d’une coronaire, tantôt avec le regard d’une mère et d’une dizaine de personnages. Ceux-ci donnent ainsi chacun une nouvelle couleur à cette mort qu’on habille trop souvent de noir.
La beauté de cette représentation ne réside pas tant dans le regard de l’auteure porté sur la mort, que le regard qu’elle porte sur la vie, les deux étant intrinsèquement liés.
« Donc, l’être humain serait-il programmé pour rire quand il sent qu’il y a de la vie? Pourquoi un bébé rit tout seul dans sa couchette? Pourtant, il ne connait pas encore le sens de ce qui est drôle dans sa culture, le sens de l’humour. Comme on a cinq sens, le sens de l’humour, c’est peut-être le sixième sens. Peut-être que le bébé rit de se sentir si en vie ».
— Un printemps s’est perdu dans la mer, Dji Haché
Dates des représentations :
Jeudi 8 juin 21h30
Samedi 10 juin 16h30
Mardi 13 juin 18h
Mercredi 14 juin 20h
Vendredi 16 juin 21h
Samedi 17 juin 16h30
Pour toutes informations supplémentaires, rendez-vous ici.