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Le 16 mars dernier, dans le cadre de la série d’entretiens « Chez Georges-Émile » à la Place des Arts, Béatrice Picard était l’invitée de la journaliste culturelle Catherine Pogonat. L’actrice québécoise extrêmement prolifique, qui se produira bientôt dans Harold et Maude au Théâtre Jean-Duceppe, s’est ainsi prêtée au jeu de répondre aux questions de l’animatrice et du public.
Revivez l’entretien avec Béatrice Picard en intégral:
Lors d’un échange vif teinté d'une bonne humeur communicative, Catherine Pogonat et Béatrice Picard ont discuté de plusieurs sujets sans tabou. Ainsi ont été abordés, entre autres, la jeunesse de l’actrice avec son papa magicien, son cheminement vers le monde artistique, ses ressentis lorsqu’elle se produit sur scène, ses éventuels regrets de choix de rôles, et le rapport qu’elle entretient avec le vieillissement.
L’importance d’apprécier le moment présent…
Plusieurs fois, Béatrice Picard a mentionné son attachement à vivre chaque minute pleinement. Même si l’artiste a beaucoup d’ambition et des rêves plein la tête, elle aime aussi la simplicité et sait se satisfaire d’un petit rien pour être heureuse : « Chaque jour, il faut que j’aie un petit bonheur à vivre. Et bavarder avec vous, c’est un petit bonheur ! », s’est-elle alors exclamée auprès de la journaliste qui la recevait pour l’entrevue.
Son rapport avec les metteurs en scène
L’actrice s’est aussi confiée sur sa façon d’appréhender son travail d’interprète, avec les différents metteurs en scène qu’elle est amenée à côtoyer. Elle a comparé ces derniers à des « chefs d’orchestre, qui sont capables de voir la fausse note qu’on peut faire et de rediriger notre attention ». Elle a aussi mentionné que, quand elle arrive pour la première fois aux répétitions, elle vient avec « une page blanche », et ce, peu importe le rôle qu’elle est supposée faire. Cela lui permet de créer son personnage, en s’inspirant à travers les questions qu’elle pose, et en échangeant avec ceux qui la dirigent et montent le spectacle. Selon elle, « oublier l’orgueil, accepter qu’on se trompe dans son jeu ou dans son approche, et travailler jusqu’à ce qu’on ait du plaisir » sont des paramètres essentiels pour s’épanouir sur les planches.
Une vision inspirante de l’âge d’or
Béatrice Picard s’est montrée très encourageante dans sa façon d’aborder le vieillissement. À plusieurs reprises, son enthousiasme et son énergie ont fait l’objet de questions de la part des curieux sur sa capacité à aborder cet âge aussi sereinement et positivement. Son secret ? « C’est de toujours regarder devant, mais en appréciant chaque instant. Le regret, cela nous fait vieillir beaucoup plus vite », a-t-elle répondu. Elle a alors insisté sur le fait d’être capable d’aller toujours plus loin, d’être ouvert aux autres et de penser à l’avenir tout le temps, avant d’ajouter : « Je vis comme si je ne mourrai jamais! Bien vieillir, c’est garder l’ambition! ». Mais, surtout et avant tout, l’artiste a suggéré qu’il fallait garder le sourire, rire à gorge déployée et ne jamais s’arrêter de faire ce qui nous rend heureux. À ce sujet, on retient d’elle cette phrase, qui résonne comme un mantra : « Tant et aussi longtemps qu’on a du plaisir à faire quelque chose, il faut continuer. Et j’ai encore du plaisir à jouer au théâtre ».
Béatrice Picard sera bientôt à l’affiche de la pièce Harold et Maude, présentée au Théâtre Jean-Duceppe du 5 avril au 13 mai prochains. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Les prochains entretiens « Chez Georges-Émile » auront lieu avec Anne Casabonne ce jeudi 6 avril. Pour en savoir plus, consultez le site de la Place des Arts.