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Présenté deux fois au théâtre de Quat’sous l’année dernière lors du festival Montréal en lumière, le spectacle musico-théâtral Chrysalides de Queen KA s’est vu couvrir de critiques dithyrambiques. Cette année, la reine du spoken word revient faire vibrer le FIL avec son tempo et ses mots.
Chrysalides, c’est l’instant de la mutation, l’étape charnière entre la fin et le commencement. Avec des textes qui traversent les questionnements existentiels, transcendent l’introspection et la métaphysique pour réaliser, quand le « beau est à portée de main », que le « monde émerveille plus que jamais ». Le 27 septembre prochain, Queen KA et son band de poésie envahiront l’espace et le temps de la Cinquième Salle. Entrevue avec la reine du spoken word.
Chrysalides évoque la mutation, la transformation, comment ce spectacle se détache-t-il/s’inscrit-il dans la continuité de tes deux premiers shows Ceci n’est pas du slam et DÉLÎRÏÜM?
A vrai dire, pour DÉLÎRÏÜM, j’arrivais directement du milieu du théâtre. J’étais donc plus théâtrale dans ma façon de faire. Tout était plus physique, il y avait beaucoup d’éléments de décor. Pour Ceci n’est pas du slam, la performance était plus musicale. Pour Chrysalides, j’ai pris ce que j’aimais du théâtre en créant un spectacle narratif avec une vraie composition musicale. Avec ce spectacle, j’ai atteint ce que je voulais faire. Il est un peu comme l’aboutissement de mon travail et m’ouvre de nouvelles perspectives.
Tu évoquais dans des entretiens une écriture exutoire, un médium pour te libérer de la douleur. Comment décrirais-tu ton rapport à l’écriture aujourd’hui?
Je dirais que je suis passée de quelque chose d’instinctif, de viscéral, et occasionnel à quelque chose de plus professionnel. On me commande des textes depuis plusieurs années et ces commandites me font sortir de mon introversion. Ils m’ouvrent à d’autres choses, d’autres sujets et me permettent d’évoluer. J’ai gagné en confiance. L’écriture prend de plus en plus de place dans ma vie, et j’aime ça. Mon rapport à l’écriture est plus sain, plus assumé.
Tu as une formation en théâtre. Pourquoi as-tu choisi le slam pour offrir une scène à tes mots?
De façon très naturelle. J’écrivais des poèmes dans mon coin, et on m’a proposé de monter sur une scène pour les présenter. C’est d’ailleurs la manière dont j’ai commencé le théâtre : en déclamant des poèmes. Et là j’étais sur une scène, j’avais juste à dire mon poème et je pouvais gagner. Heureusement qu’il y a eu les scènes de slam. Et puis Ivy qui m’a aidé à me faire connaitre. J’aurais fini par faire mon propre spectacle, mais ça aurait sans doute été plus long et laborieux. Mon spectacle Ceci n’est pas du slam titre bien : ce que je fais, c’est du spoken word, pas du slam. Mais évidemment le slam c’est plus connu, donc plus vendeur.
Quels sont tes futurs projets?
Je ne sais pas trop encore. L’année dernière ont a joué Chrysalides deux fois au Théâtre de Quat’Sous, et c’était un peu difficile pour moi de penser à autre chose. J’avais de la misère à m’en détacher, à voir ailleurs. La proposition de présenter le spectacle au FIL m’a apaisée. J’ai envoyé un recueil de textes à une maison d’édition, on verra bien. Pour le reste, pourquoi pas monter quelque chose de nouveau, à partir de rien. Démarrer à zéro.
Chrysalides est présenté dans le cadre du FIL le 27 septembre à 19 h à la Place des Arts.
Idée originale, textes et interprétation : Queen KA
Musique : Blaise Borboën-Léonard et Stéphane Leclerc
Mise en scène : Yann Perreau
Éclairage : Alexandre Péloquin
Scénographie : Marzia Pellissier
Sonorisation : Guillaume Briand
Pour plus d’informations : http://www.festival-fil.qc.ca/chrysalides/