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Samedi 6 octobre, la Salle Maisonneuve a résonné du tonnerre d’applaudissements qui a salué la mémorable prestation du quatuor Tocadéo. Les quatre membres du groupe ont choisi de fêter en grand ses dix années d’existence en offrant à ses fans un très généreux spectacle d’une durée de 2 h 35.
Dany Laliberté, Patrick Olafson, Benoit Miron et René Lajoie m’ont franchement impressionné, et même carrément renversé. Ils étaient tellement en feu qu’une équipe de pompiers aurait dû se tenir en coulisses, prête à intervenir à tout moment.
Accompagnés de huit formidables musiciens, dont le polyvalent chef, directeur musical, arrangeur et pianiste Marc-André Cuierrier, et l’excellente violoniste Nathalie Bonin – deux complices de la première heure – ils ont donné la pleine mesure de leur incontestable talent.
Au lever du rideau, les quatre charmeurs nous sont apparus en tuxedo noir et arborant le nœud papillon. Ils ont aussitôt été salués par une chaleureuse ovation debout qui a semblé les prendre de court et les émouvoir.
Ils ont démarré sur les chapeaux de roues en entonnant la fameuse chanson « Un peu plus haut, un peu plus loin ». Puis ils ont enchaîné avec « Du plaisir » (Don Juan), « A Time For Us » (Roméo et Juliette) et « L’effet papillon ».
Ensuite, après nous avoir présenté l’album Rêve Encore, leur septième en carrière, ils en ont chanté deux magnifiques extraits, soient « The Sound of Silence » popularisé par Simon and Garfunkel, et « Je t’aime encore » d’Erick Benzi et Jean-Jacques Goldman.
Un moment de grâce a immédiatement suivi lorsqu’ils nous ont gratifié du solennel « Hallelujah » de Leonard Cohen.
Ils ont poursuivi en nous présentant leur première invitée de la soirée, Annie Villeneuve, avec laquelle ils ont chanté la chanson « Un ange qui passe », extraite de leur album Ils chantent elles, paru en 2014. Puis, en solo cette fois, et de sa voix cristalline, Annie Villeneuve nous a offert « C’est ça la vie ».
Par la suite, nous avons vécu un deuxième moment de grâce lorsque les gentlemen performers nous ont livré un grandiose « Ave Maria » qui, dès sa conclusion, a été spontanément salué par une ovation debout.
Tocadéo a conclu la première partie avec son très populaire pot-pourri des années 50-60 réunissant, entre autres, les tubes « Mr. Sandman » de The Chordettes, « Don’t Be Cruel » du king Elvis, « Only You » des Platters, « Ton amour a changé ma vie » des Classels et « Barbara Ann » durant lequel Dany Laliberté réalise une prouesse vocale en prenant une voix de falsetto que n’aurait pas reniée le soliste Carl Wilson des Beach Boys. Les fioritures vocales dont Dany est capable ne cessent de me fasciner.
Après l’entracte, les joyeux troubadours ont poursuivi leur opération séduction en enfilant « Je n’ai que mon âme », « Ensemble », « L’hymne à l’amour », et un long medley de chansons ayant comme thème l’amour.
Crédit photo : Page Facebook de Tocadéo
Ont suivi les chansons « Je t’aime », popularisée par Lara Fabian, et « Au nom des hommes » de Mario Pelchat.
Après que Tocadéo ait chanté « Rêve encore », la chanson titre de l’album éponyme, Patrick Olafson a tenté de nous livrer, en solo, la balade napolitaine « O’sole mio » pendant que Benoit Miron tentait simultanément d’en faire autant avec « It’s Now or Never » qui, incidemment, est la traduction anglaise de « O’sole mio ». Cette bagarre amicale a pris fin avec l’arrivée sur scène du très populaire et affable ténor Marc Hervieux venu pousser la note finale de l’aria en sa qualité de second invité de la soirée.
Ensuite, Tocadéo et Marc Hervieux ont uni leur talent pour nous envoûter avec une magistrale interprétation de « Caruso ».
En se faisant prier tout juste un peu pour la forme, Marc Hervieux s’est attaqué à « Nessun Dorma », extrait de l’opéra Turandot de Puccini, dont il a donné la stratosphérique note finale en chœur avec Tocadéo venu se joindre à lui.
Pour terminer le programme, les quatre amigos ont chanté « La quête » en se baladant dans la salle.
En rappel, ils nous ont offert un échantillon de chants de Noël et ils ont chanté « Yesterday » a cappella, mettant ainsi fin a une mémorable soirée au cours de laquelle nous avons pu apprécier leur vaste – et quasi intimidant – talent ainsi que leur incroyable versatilité.
La réaction de la salle a été plus que spontanée, elle a été balistique. Les gens se sont éjectés de leurs sièges et leur ovation debout a été accompagnée d’une interminable vague déferlante de chaleureux applaudissements.
Mention toute spéciale, fort méritée, pour l’éclairagiste Guy Laflamme, dont les judicieux éclairages et les projections ont constamment plongé la scène dans une atmosphère alternant entre le féerique et l’onirique.
Soyez prévenus qu’assister à un spectacle de Tocadéo entraîne immanquablement l’accoutumance et la dépendance.
Pour en apprendre davantage sur ces messieurs, pour consulter le calendrier de leurs prochains spectacles, et pour réserver vos billets, leur site internet vous accueille ici.