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Le groupe Tinariwen (« les déserts » en touareg) sort son dixième album cette année, intitulé « Elwan ». Les artistes, originaires du Mali, mêlent blues et sonorités orientales dans leurs compositions, créant ainsi un mariage sonore et une signature musicale qui leur sont uniques. À l’occasion de leur passage à la Place des Arts le 13 avril prochain, atuvu.ca s’est prêté au jeu de sélectionner 7 chansons essentielles à vous faire découvrir parmi leur discographie !
1. « Ténéré Tàqqàl » (2017)
Dans cet extrait du dernier opus de Tinariwen, de douces guitares électriques se télescopent avec des percussions et des voix masculines impeccablement synchronisées sur les refrains, nous invitant à un voyage mélancolique.
C’est l’image du désert et de la solitude qui est évoquée tout au long du titre par les arrangements instrumentaux, traduisant bien le manque d’humanité et de solidarité auquel le monde peut être confronté :
« Tu peux lire l'amertume
sur les visages
des innocents
Pendant ce difficile
et pénible temps
où toute la solidarité
s'en est allée »
2. « Timadrit in Sahara » (2014)
Dans leur précédent album Emmaar, on aime particulièrement le titre engagé « Timadrit in Sahara ». Un air de révolte et de vents contraires nous imprègne, poussé par des guitares et des percussions orientales épiques. Tinariwen semble décidé à mettre les pendules à l’heure et à traduire la volonté du peuple touareg de se défendre, lui et ses valeurs, devant une jeunesse saharienne parfois effrontée :
« Jeunes du Sahara
Nous vous le disons sans détour.
Vous ne devez pas douter de nos aptitudes
Ou penser que nous sommes des incapables. »
3. « Iswegh Attay » (2011)
Trois ans plus tôt, en 2011, le groupe malien avait sorti l’album Tassili. Le titre « Iswegh Attay » avait, entre autres, particulièrement retenu l’attention du public. Et on comprend pourquoi : cette ode à un amour perdu nous séduit avec de beaux accompagnements qui comportent des guitares acoustiques et électriques, des chœurs masculins à l’unisson qui sont caressants, mais aussi d'envoûtantes percussions orientales.
Voici un extrait des paroles où le personnage s’adresse à la femme qui a fait jadis chaviré son cœur :
« Tu m'as dit quelque chose et je n'ai jamais répondu
Mais si on se rencontre un jour, je te rappellerai
Cette femme que j'ai entrevue
Sans même m'asseoir ou m'agenouiller»
4. « Imazeghen N Adagh » (2009)
Ce titre issu d'Imidiwan : Companions a des allures d’hymne au courage. On y entend des voix féminines et enfantines qui s’élèvent derrière celles des chanteurs de Tinariwen. Une vie parfois pénible, qui les pousse à bout et les met encore et toujours au défi, est décrite ici :
« Ne me pousse pas
Car je suis près du bord
J'essaie
De ne pas perdre la tête
C'est comme une jungle parfois, je me demande
Comment je fais pour rester sur terre »
5. « Soixante Trois » (2007)
Il y a dix ans exactement, le groupe sortait le disque Aman Iman : Water is Life. Dans ce dernier, c’est la chanson « Soixante Trois » qu’on ne se lasse pas de réécouter. Elle revêt des dimensions historiques en faisant allusion à la rébellion touareg de 1963. En effet, à cette époque, le Mali était tout juste un pays indépendant séparé de la France. Cependant, beaucoup de Touaregs n’y voyaient là qu’un nouveau colonisateur, qui contrôlait leurs vies dans le désert à leurs dépens, et ce, loin depuis la capitale.
Tinariwen raconte, à travers les paroles, les conséquences désastreuses de ce soulèvement :
« '63 est passé, mais reviendra un jour
Cette époque a laissé ses traces
Ils ont tué les vieux et les nouveaux-nés
Ils ont détruit les pâturages et abattu le bétail...
'63 est passé, mais reviendra un jour »
6. « Arawan » (2004)
L’un de leurs premiers albums s’intitule Amassakoul. Dans celui-ci, on aime « Arawan », qui utilise une voix parlée proche du Spoken Word ou même du rap pour parler des conditions de vie difficiles rencontrées dans leur quotidien. La vigueur et l’implication des chanteurs, mises à l'avant pour délivrer leur message, ne peuvent laisser insensibles.
« Personne ne se préoccupe des gens du désert,
qui souffrent de la soif »
7. « Nar Djenetbouba » (2001)
Pour terminer, on ne pouvait passer sous silence notre discographie coup-de-cœur de Tinariwen, sans faire allusion à « Nar Djenetbouba » de leur album The Radio Tisdas Sessions. Les voix d’enfants y sont pour beaucoup dans le charme de cette chanson, grâce à laquelle on se laisse volontiers transporter, la tête remplie de paysages inspirant l’aventure et l’immensité.
Si, vous aussi, vous avez été hypnotisés par le charme des chansons de Tinariwen, on ne peut que vous conseiller d’aller les voir à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts le jeudi 13 avril prochain, à 20h ! Pour plus d’information, visitez le site de la Place des Arts ici.