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Ce 19 mai 2023, le chanteur belgo-égyptien Tamino a conclu sa tournée nord-américaine organisée en support de son très bon 2e album Sahar. Le théâtre Corona de Montréal affichait complet pour l’occasion.
Il n’y avait pas mieux que le décor majestueux du théâtre Corona et son architecture classique pour accueillir la grâce et l’élégance que déploie Tamino en concert. Prouesse inhabituelle: ce dernier était seul sur scène pendant toute la durée du spectacle, accompagné seulement de ses guitares -qu’il changeait au gré des titres- et de son oud, instrument à cordes souvent vu comme étant l’instrument de base de la musique arabe. Malgré ça, aucun temps mort, aucun ennui, aucun passage à vide n’est venu briser la communion qu’a réussi à installer l’artiste avec son public, d’un silence religieux pendant l’exécution des titres mais témoignant d’une joie très communicative, en termes de décibels, lors des interludes. C’était touchant à vivre, émouvant même.
En effet, c’est toute une expérience presque spirituelle et certainement un voyage multiculturel que d’assister à un concert de Tamino: sa voix hypnotique (tout en vocalise et en murmure) est d’une pureté cristalline, son charisme et sa présence sur scène sont uniques et ses chansons dont les paroles sont souvent en anglais et parfois en arabe, sont des envolées qui brisent les frontières entre Rock, Soul et musiques arabes.
Découvert en Europe en 2017 grâce au single Habibi tiré de son premier album Amir sorti un an après et nommé par beaucoup de médias reconnus tels que le NME, Les Inrockuptibles et The Guardian comme l’un des meilleurs albums de l’année, Tamino est aujourd’hui reconnu comme l’une des figures phares du rock alternatif dans le monde. D’ailleurs, il est souvent comparé à Jeff Buckley, figure mythique de ce style musical, disparu très jeune en 1997. Héritage imposé, succession imposante et attentes énormes que le jeune Tamino a très vite assumé pour mieux inventer son propre style… et même le réinventer à l’occasion de son 2e album Sahar, sorti fin 2022.
La liste de titres joués vendredi soir dernier contenait un savant mélange entre les morceaux les plus populaires du premier album, citons ici Cigar, Indigo Night et bien sûr le classique Habibi et une majorité de titres du deuxième album, citons notamment The Longing, The First Disciple ainsi que Only Our Love, joué en rappel.
Notons ici que Tamino défendait ce nouvel album pour la deuxième fois en concert à Montréal, la première fois étant en septembre 2022 au Club Soda. Un concert qui était déjà mémorable. Mais, celui d’hier soir était spécial, et ce, de l’aveu de l’artiste lui-même. D’abord, c’était la dernière date de la tournée nord-américaine commencée il y a pile un mois aux États-Unis. Ensuite et surtout, parce que Montréal a une place spéciale dans le coeur du chanteur, il nous l’a confié entre deux titres: « Montreal is a Holy place. You have Leonard Cohen! ». Encouragé par le public, Tamino a finit par entamer une reprise du classique « Suzanne » du légendaire chanteur-poète montréalais ce qui a provoqué un tonnerre d’applaudissements en réaction à ce bonus inattendu.
À la fin du concert, le héros de la soirée a chaleureusement remercié son public et a promis de revenir très bientôt à Montréal mais cette fois, accompagné d’un groupe et donc, de nouveaux arrangements pour ces chansons. On a hâte de le revoir sur scène et on vous invite à en faire autant la prochaine fois. Que vous connaissiez déjà Tamino ou que vous comptiez le découvrir, vous ne regretterez pas l’expérience!