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Un an après la parution de son dernier album, le chanteur et compositeur nigérian Obongjayar revient avec l’EP Sweetness sorti le 23 juillet. Réalisé en collaboration avec le musicien et producteur Sarz, ce microalbum de quatre titres mélange les genres et les inspirations pour raconter les premiers pas d’une relation passionnée.
Obongjayar, Steven Umoh de son vrai nom, a entamé sa carrière de musicien en 2016 en publiant plusieurs EP sur Soundcloud. À partir de l’année suivante, il se fait connaître pour ses collaborations avec le rappeur américain Danny Brown ou encore avec le producteur britannique Richard Russel de la maison de disque indépendante XL Recordings.
Basé à Londres, l’interprète construit son art patiemment et avec parcimonie. Son plus long album, Which way is Forward ? qui comporte sept titres, est son œuvre la plus fournie.
C’est la première coopération avec le producteur Nigérian Sarz, acclamé pour ses compositions pour Burna Boy, Skepta, Drake ou Beyonce.
Dans ce nouvel opus, la voix rocailleuse d’Obongjayar laisse place à plus de douceur. Ici, sont absents les thèmes sociétaux sur la position de l’homme noir, récurrent dans le travail de l’artiste. C’est désormais d’amour qu’il s’agit et plus précisément du début d’une relation.
Obongjayar et Sarz s’inspirent des années 80 pour livrer un disque touchant et hypnotisant qui exprime parfaitement l’anxiété, l’excitation et la fragilité inhérente à l’amorce d’une liaison sentimentale.
Sweetness lance l’EP avec un titre rétrofuturiste et intimiste. Tout en rythme, Obongjayar supplie sa nouvelle relation de ne pas le faire souffrir. Conçu comme une histoire complète, l’album enchaîne avec un morceau plus chantant. Gone girl laisse en effet la place aux paroles et combine des références des années 80 et synthwave. Ce son prend vie à l’écran dans un vidéoclip superbe réalisé par les Français Julia et Vincent.
Alors que le couple subit ses premières secousses, l’une des deux partenaires tente de faire revenir l’autre en lui promettant le meilleur. À mi-ton, il l’interroge sur ses désirs pour mieux le comprendre afin d’envisager l’avenir. Vient ensuite l’heure du choix pour le protagoniste qui décide de s’engager sur If you say, un son magnifique et émouvant. Les genres soul et afrobeat se mélangent parfaitement avec le synthétiseur. La mélodie, lancinante et répétitive, colle à merveille au thème de la musique.
L’EP termine sur une déclaration avec Nobody. On retrouve ici la voix graveleuse d’Obongjayar. Son flow s’accélère au milieu du morceau sur un instrumental plus rythmé.
Dans ce court album, Obongjayar et Sarz explorent le sentiment amoureux qui se développe et propose une partition envoûtante et variée. Le chanteur maintient la qualité de son précédent opus en tordant toujours un peu plus son art. Comme souvent avec l’interprète, la brièveté du microalbum frustre tout de même et laisse espérer plus de générosité sur les productions à venir.