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Ce vendredi 26 octobre, dans l’église du Précieux-Sang de Repentigny, l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal a offert aux fidèles du bel canto une soirée bénie sous les auspices d’Hébé, la déesse de la jeunesse, et d’Apollon, le dieu de la musique. Les six artistes de la relève, tous jeunes, beaux et talentueux ont procuré plusieurs moments de grâce à un public dans l’expectative, fort attentif et animé par une ferveur quasi religieuse pour la comédie musicale.
Le spectacle a été présenté par Aramusique qui, incidemment, célèbre son 35e anniversaire cette année. Voici comment l’organisme se définit lui-même sur son site internet : « L’Association de Repentigny pour l’avancement de la musique (Aramusique), un organisme à but non lucratif présent dans sa région depuis 1983, est un diffuseur spécialisé qui a pour mission d’offrir des activités musicales de haut niveau au plus grand nombre, d’initier un jeune public à la musique et d’être un carrefour pour les artistes et artisans du milieu. »
La photo ci-dessous montre l’ensemble de la distribution qui réunissait, dans l’ordre habituel, la très efficace pianiste accompagnatrice Holly Kroeker, le ténor Sebastian Haboczki, la soprano Elizabeth Polese, le ténor Rocco Rupolo, le baryton-basse Scott Brooks, la mezzo-soprano Rose Naggar-Tremblay et la basse Brenden Friesen.
Crédit photo : Page Facebook de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal
Le programme comptait dix-sept grands succès de musicals qui ont été enchaînés sans nulle pause, en une trame continue. La mise en scène était l’œuvre d’Olivier Loubry, tandis que la chorégraphie relevait de Jocelyn Coutu. Ce duo d’artisans a fait un excellent travail d’équipe en rendant cette production des plus dynamiques et divertissantes.
L’aspect théâtral n’a pas été négligé. En effet, tous les chanteurs ont embarqué avec un plaisir palpable dans ce joyeux divertissement qui leur réservait également quelques numéros de danse. Ils ont tous fort bien joué, bougé, dansé et chanté. Bref, ils ont pleinement profité de l’occasion pour démontrer leur côté entertainer.
Le décor central consistait en un panneau d’environ 8 pieds de haut par 10 de large, qui m’a semblé représenter le coloré Times Square de New York.
Parmi les tubes interprétés lors de cette mémorable soirée, mentionnons « Ol’ Man River » (Showboat, d’Oscar Hammerstein II et Jerome Kern); « Maria » (West Side Story, de Stephen Joshua Sondheim et Leonard Bernstein); « Be My Love » (The Toast of New Orleans, de Nicholas Brodszky et Johnny Green); « If I Loved You » (Carousel, de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II); « If I Would Ever Leave You » et « On the Street Where You Live » (Camelot et My Fair Lady, de Alan Jay Lerner et Frederick Loewe), etc.
L’ensemble de ce programme très homogène – élaboré par Marie-Eve Scarfone – m’a beaucoup plu, mais tout particulièrement les pièces suivantes : « Ol’ Man River » par Brenden Friesen qui en a surpris plus d’un avec sa profonde, riche et puissante voix de basse; « If I Would Ever Leave You » et « On the Street Where You Live » par Scott Brooks, un remarquable baryton-basse qui ne cesse de m’étonner par la qualité de sa voix et de son jeu à chaque fois que je l’entends.
Mention toute spéciale pour la très polyvalente mezzo-soprano Rose Naggar-Tremblay qui a merveilleusement interprété, en solo, les trois immortelles chansons suivantes : « Je ne pourrai jamais vivre sans toi » (Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, composition musicale de Michel Legrand), « A Word on My Ear » (de Michael Flanders et Donald Swann), et « Stone » (Starmania de Luc Plamondon et Michel Berger).
Dame Nature étant prévoyante, elle a gratifié Rose d’une grande stature parce qu’elle prévoyait que celle-ci aurait à contenir un non moins grand talent. Voilà une Rose qui s’épanouit sous nos yeux dès qu’elle foule les planches et s’exécute. Ses prestations sont un régal autant pour les oreilles que pour les yeux. Il me suffit de l’entendre pour être moins morose et voir aussitôt la vie en Rose.
Quant à sa consœur, la soprano Elisabeth Polese, elle a su systématiquement capter mon attention chaque fois qu’elle a ouvert la bouche pour émettre le moindre son. Très audible et articulée, bonne actrice, sa présence sur scène ne passe jamais inaperçue.
Mes préférences personnelles subjectives n’enlèvent strictement rien à l’incontestable mérite des autres chanteurs dont je n’ai pas spécifiquement souligné les performances, parce qu’ils ont tous été à la hauteur et ont tous brillamment livré la marchandise. Il y a énormément de talents au sein de ce groupe de la relève. Je lève mon chapeau à chacun d’entre eux et je les salue – bien bas – individuellement.
En fin de spectacle, la très prévisible ovation debout est devenue réalité. La petite église bondée a vibré avec les applaudissements nourris qui ont salué la fin de ce mémorable spectacle, passé beaucoup trop rapidement.
Pour vous informer sur l’Atelier lyrique et ses talentueux stagiaires, consulter sa programmation et même vous procurer des billets, rendez-vous sur son site internet en suivant ce lien. Pour en apprendre davantage sur Aramusique et consulter sa programmation, vous pouvez accéder à son site internet en cliquant ici.