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Le samedi 29 juillet, l’Orchestre du Festival de Lanaudière recevait le Chœur Fernand-Lindsay, le baryton Hugo Laporte et la mezzo-soprano Marie-Andrée Mathieu à l’Amphithéâtre Fernand-Lindsay de Joliette. C’est le maestro Julien Proulx qui a assumé la double direction de l’orchestre et du chœur dans un programme haut en romantisme, en émotions et en couleur.
La première partie du concert a entièrement été consacrée à la musique orchestrale et au chant choral. Les deux solistes ont fait leur apparition et leurs remarquables performances seulement après l’entracte.
Cent cinquante jeunes provenant du Camp musical Père Lindsay étaient exceptionnellement présents dans l’assistance. Tout au long de la soirée, ils ont vivement manifesté leur appréciation tout en faisant preuve de décorum. La démocratisation de la musique classique semble donc fonctionner ou du moins faire des progrès.
Le programme a pris son envol avec l’ouverture de l’opéra L’Italienne à Alger de Gioacchino Rossini.
Puis, l’orchestre a enchaîné avec les quatre pièces suivantes pour chœur : « D’immenso giubilo s’innalzi un grido » de l’opéra Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti ; « Quel jour serein » du Guillaume Tell de Gioacchino Rossini ; « Divin prophète » du Siège de Corinthe de Rossini ; et « Sur la grève en feu » des Pêcheurs de perles de Georges Bizet.
L’imposant chœur, qui compte près de 70 membres, a tour à tour fait étalage de son dynamisme, de sa versatilité, de sa puissance, de sa retenue et de sa délicatesse.
Ensuite, un moment de grâce transcendante et de joie ineffable est survenu quand l’orchestre a magnifiquement interprété un de mes airs classiques favoris, soit le très fameux « Intermezzo » de l’opéra Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni. Lorsqu’il a composé ce chef-d’œuvre, le maestro a certainement été touché par le doigt de l’ange de l’inspiration. Vous pouvez revisiter cette envoutante pièce d'anthologie ici:
Puis, l’orchestre a magnifiquement poursuivi tout en finesse avec le « Prélude de l’acte 3 » de La Traviata de Giuseppe Verdi.
La première partie s’est terminée avec chœur et orchestre en interprétant avec brio, force et conviction le « Chœur de l’enclume » de l’opéra Il Trovatore de Verdi.
Après l’entracte, l’orchestre nous a servi l’entraînante ouverture de l’opéra Le nozze di Figaro de W.A. Mozart.
Le baryton Hugo Laporte nous a également proposé un hymne à la musique, soit la mélodie « An die Musik » de Franz Schubert. Cette pièce plutôt courte n’a pas frappé mon imaginaire, ni laissé de trace indélébile dans ma mémoire.
Il a alors poursuivi avec « Rivolgete a lui lo sguardo » de l’opéra bouffe Così fan tutte de Mozart. Cette pièce nous a permis de constater que Signore Laporte chante non seulement très bien, mais qu’en plus, son jeu est également excellent.
La mezzo-soprano Marie-Andrée Mathieu s’est ensuite jointe à lui pour interpréter le duo « Il core vi dono, bell’idolo mio », extrait du même opéra. Nous avons ainsi découvert une très solide interprète.
Elle a d’ailleurs continué de nous impressionner en interprétant « Nacqui all’affanno / Non più mesta », extrait de La Cenerentola de Rossini. Il s’agit là d’un aria foisonnant d’ornementations et de fioritures, qui a vivement été applaudi.
Hugo Laporte a renchéri avec le célébrissime « Largo al factotum » du Barbier de Séville de Rossini, qu’il a magistralement joué et chanté.
Le solide duo a conclu le programme de la soirée en interprétant « Dunque io son » tiré du même opéra.
En guise de rappel, les solistes ont combiné leur incontestable talent pour nous offrir il famoso duetto « Là ci darem la mano » de l’opéra Don Giovanni de Mozart.
Ce rendez-vous marqué par le talent, la grâce et la mémorable musique s’est terminé par une ovation debout, et des applaudissements nourris.
Je souhaite pérennité, qui semble déjà solidement assurée après quarante années d’existence, à cette extravaganza musicale annuelle.