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Jeudi soir le 18 mai, c’était la générale de l’opéra La Bohème de Giacomo Puccini à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Représentants des médias et nombres d’étudiants ont assisté à un spectacle de grande qualité réunissant une très solide distribution incluant le très vibrant ténor Luc Robert et l’émouvante soprano France Bellemare dans les rôles principaux de Rodolfo et de Mimi.
Les autres protagonistes étaient la soprano Lucia Cesaroni (Musetta), les barytons Justin Welsh (Marcello) et Christopher Dunham (Schaunard), les barytons-basses Alexandre Sylvestre (Colline) et Clermont Tremblay (le Douanier), les basses Claude Grenier (Alcindoro/Benoît) et Alain Duguay (le Sergent), ainsi que le ténor Isabeau Proulx-Lemire (Parpignol), tous soutenus par l’excellent Choeur de l’Opéra de Montréal.
La mise en scène, la scénographie et les éclairages étaient respectivement assurée par Alain Gauthier, signée Olivier Landreville et assumés par Claude Accolas. Le chef James Meena a dirigé de main de maître l’Orchestre Métropolitain en faisant jaillir la magie du puits d’orchestre.
Crédit photo : Yves Renaud
Les décors et les costumes de l’Opéra de Montréal ont contribué efficacement à recréer l’ambiance parisienne du 19e siècle.
Nous avons été encore une fois émus par l’amour tragique du poète Rodolfo et de Mimi de même que par les amours épisodiques du peintre Marcello et de Musetta, son ex amoureuse, au sein d’un groupe d’artistes vivant précairement la vie de bohème.
Bien que le programme ait pris soin de nous aviser que « puisqu’il s’agit d’une répétition… à l’occasion, les chanteurs peuvent s’abstenir de chanter à pleine voix certains passages de l’œuvre », tous les interprètes se sont néanmoins donnés à fond sans qu’il n’y ait jamais apparence même de retenue. Leurs performances ne sont donc pas passées inaperçues et ont été très chaleureusement soulignées par de récurrentes salves d’applaudissements à la fin de chaque célébrissime aria.
Signore Luc Robert nous a grandement impressionné par sa vibrante interprétation de « Che gelida manina » d’une voix aussi assurée que retentissante. Puis ce fut « Si, mi chiamano Mimi » par la très en voix Signora France Bellemare, sans oublier l’irrésistible duo « O soave fanciulla » qui acheva de nous séduire.
Rappelons que la création de ce chef-d’œuvre en quatre actes eut lieu à Turin le 1er février 1896. Le livret est de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d’après le roman Scènes de la vie de bohème d’Henri Murger.
Au palmarès des grands favoris, cet opéra trône fort probablement en tête sinon parmi les toutes premières positions. Cette œuvre se retrouve régulièrement et non sans raison au programme des maisons d’opéra, en compagnie de Carmen de Bizet ainsi que Rigoletto et La Traviata de Verdi, pour ne nommer que ceux-là. À quoi peut-on possiblement attribuer une telle popularité qui ne se dément pas? Permettez que je risque une explication.
Si le très aimé et acclamé opéra La Bohème
Remporte constamment un succès d’estime,
C’est qu’il s’y décline, comme dans un poème,
Toute la gamme de nos aspirations légitimes.
Pas étonnant que nous nous reconnaissions
Dans ce déferlement de joie et de passions.
On y assiste au tragique revers du destin,
Au gré de lendemains à jamais incertains,
Aux palpitations d’un amour chaotique,
À l’amer destin d’un amour romantique.
La tombée du rideau a été accueillie par d’assourdissantes clameurs d’appréciation de la multitude de jeunes (des niveaux CÉGEP et secondaire) présents dans la salle et dont on peut qualifier l’enthousiasme communicatif de… délirant. Ils ont vraisemblablement apprécié leur expérience. Ce qui a certainement été réconfortant et gratifiant pour l’ensemble de la distribution.
C’est franchement prometteur pour les quatre prochaines représentations des 20, 23, 25 et 27 mai qui seront jouées à guichet fermé.
Cependant, ceux qui n’ont pas réussi à se procurer de billets seront heureux d’apprendre que, dans le cadre de la programmation officielle du 375e anniversaire de Montréal, 15 000 billets gratuits sont offerts par l’Opéra de Montréal et ses partenaires, depuis mardi 2 mai, pour assister à LA BOHÈME SOUS LES ÉTOILES au Stade Mémorial Percival-Molson, le samedi 27 mai à 19:30. Les spectateurs pourront alors assister à une projection en direct de l’opéra, sur 5 écrans géants, en provenance de la salle Wilfrid-Pelletier.
L’événement aura lieu beau temps, mauvais temps, et sera précédé d’activités de démocratisation de l’opéra. Un service de navette sera également offert par la STM au départ de la station McGill.
Bien que cet événement soit gratuit, il faut toutefois se procurer un billet via le site de l’Opéra de Montréal : laboheme.operademontreal.com.