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Les Chiens se retrouvent sur la scène du Lion d’Or le 20 octobre prochain après une pause de quelques années. Le groupe de rock alternatif interprètera entre autres les titres de leur tout nouvel EP éponyme lancé en février dernier. Éric Goulet, chanteur et cofondateur du groupe, s’est entretenu avec atuvu.ca à l’occasion de ces retrouvailles fort prometteuses.
Les Chiens font partie de la scène alternative montréalaise depuis 1997. Dans le monde effervescent des bands de rock québécois, c’est probablement un record de longévité. La riche histoire du groupe a tout de même été entrecoupée de périodes d’accalmie. «J’ai eu une parenthèse plus solo dernièrement. Grâce à un bon concours de circonstances, on a réussi à se rencontrer de nouveau pour créer des nouvelles pièces, et surtout pour le plaisir de jouer ensemble», explique Éric Goulet qui a oeuvré pendant les années 2000 sous le pseudonyme de Monsieur Mono et lancé deux albums country en 2011 et en 2014.
C’est un désir de revenir aux sources du rock qui a réuni Marc Chartrain à la batterie, Nicolas Jouannault à la basse et Éric Goulet à la voix et à la guitare. «Tout le monde fait actuellement du folk, du country, de l’électro, de la pop. Ce n’est pas mauvais en soi, sauf qu'on ressentait un cruel manque de rock bien senti dans le paysage musical québécois.»
Les retrouvailles ont été belles, car sont nées de celles-ci cinq pistes explosives au rythme accrocheur, dans lesquelles on reconnait bien la signature musicale du groupe. Et ce n'est pas fini, annonce Éric Goulet: «on prévoit lancer un deuxième EP au début de l’année prochaine et on discute présentement de la possibilité de lier les deux pour faire un album.» La formation est donc loin de faire un feu de paille alors que d’autres projets sont en cours de préparation jusqu’en 2018.
Le fait que les Chiens cultivent un public de niche ne signifie pas qu'ils n'arrivent pas à rejoindre un grand public. Au contraire, «on a des fans qui ont des goûts plutôt indie.», constate Éric Goulet. «Monsieur madame tout le monde ne seront pas attirés d’emblée vers nous, mais une fois qu’ils viennent voir nos spectacles, ils l’apprécient à tout coup.» En plus du nouveau matériel, le groupe revisitera ses anciens succès, ainsi que plusieurs pièces inédites. «On reste d’éternels prétendants», affirme le chanteur. «Dans le groupe, il n’y a aucune des chansons qu’on a trop entendus ou trop joués. On peut donc se permettre d’explorer notre répertoire sans se lasser.»
Si la formation reste fidèle à son instrumentation initiale, les musiciens ont également expérimenté avec la technologie. «On génère maintenant des sons avec la batterie, ce qui nous permet de couvrir une palette de sons assez large, uniquement avec un trio de musiciens.» Cette exploration ne dénature toutefois pas l'identité des Chiens. « La présentation et les thématiques ont évolué mais on ne réinvente pas la roue. On a chacun la chance d’avoir des projets qui nous permettent d’explorer d’autres sonorités. Par exemple, quand j’ai envie de faire plus d’électronique symphonique, je vais travailler avec mon projet Monsieur Mono. Quand on se retrouve avec les Chiens, c’est pour faire du ‘chien’.»
Alors que la plupart des formations rock s'étiolent au bout de quelques années, les membres des Chiens cultivent beaucoup de projets en parallèle afin de maintenir la motivation et l'inspiration à son plus fort. « On fait un retour pour les bonnes raisons. On ne ressent pas de pression à produire, on le fait juste parce qu’on aime ce qu’on fait et pour nos fans.» Éric Goulet estime que la nouvelle réalité du monde de la musique a aussi permis au groupe de se sentir plus libres dans le processus de création. «Les prix des studios ont dramatiquement chuté et, avec eux, les couts de production aussi. On tient à rester indépendant dans notre production et c’est d’autant plus facile aujourd’hui lorsque n’importe qui avec la passion et le bon équipement peut enregistrer un album chez soi. C’était impossible d’avoir autant de flexibilité dans les années 90.»
La formation Des Ébauches assurera la première partie du spectacle au Lion d’Or. Le groupe montréalais profitera de l’occasion pour lancer un nouvel EP, fort du succès de leur premier album «La prisme des éclats». «J’aime leur éthique de travail», remarque Éric Goulet. «Ils sont complètement indépendants et produisent eux-mêmes leurs albums. Il règne une démocratie pure et dure au sein du groupe, ce qui est assez rare dans la dynamique d’un groupe de musique.»
Au Lion d’Or, Éric Goulet est convaincu que les fans n’auront pas l’impression que les Chiens étaient partis longtemps. Après Shawinigan, Chicoutimi et Montréal, la formation terminera sa mini-tournée à la Petite Boîte Noire de Sherbrooke le 21 octobre.
Procurez-vous une copie digitale de l’album sur le site officiel du groupe. Les billets pour la rentrée montréalaise au Lion d’Or du groupe Les Chiens sont en vente à la billetterie lepointdevente.com.